COFFIN ROCK de Rupert Glasson (2009) : 2/10
Dans un village isolé de la côte australienne, une paisible routine berce le quotidien des indigènes : ils bossent tous dans le poisson, boivent des bières dans le même pub, et savent tout les uns des autres. Ainsi, le fait que Jess et Rob ne parviennent pas à avoir d'enfant n'est un secret pour personne. Un soir de beuverie, désespérée par un énième échec, Jess succombe aux avances d'Ewan, un jeune paumé sorti de nulle part. Sa grossesse subite fait le tour du village. Mais autant dire que la fête ne durera pas. Fou amoureux de Jess, Ewan veut que sa paternité soit reconnue. Elle tente de le dissuader, mais en vain. La gueule d'ange se transforme alors en persécuteur sans merci, menaçant de tout révéler et de mettre le village à feu et à sang.
LIAISON FATALE avec un adolescent qui colle aux basques d'une femme mariée. Ca se passe dans de beaux décors naturels de l'Australie et c'est rudement bien mis en scène. Donc, la roublardise se cache sous un bel emballage. Car cet enième avatar d'une "persécution sexuelle" n'est finalement pas très intéressant. Les grosses ficelles et passage obligés ne sont pas oubliés, c'est donc sans surprises que l'on suit cette histoire passablement vue et revue, ennuyante à souhait. Et cela devient d'autant plus désagréable que les comédiens grimaçants ne font pas dans la subtilité, notamment ce petit jeune qui est assez vite insupportable. La mention, sur l'affiche du film, du "
Par le producteur de WOLF CREEK" ne sert qu'à tromper le spectateur alors qu'on se trouve simplement devant un téléfilm de luxe plutôt qu'une véritable série B bien sèche et brutale. Il y a bien quelques séquences assez amusantes comme celle où l'adolescent perturbé fait une fellation à un poisson en proclamant "I'm gay! I'm gay", voir une mini-poursuite en Mitsubishi ou savourer la tronche bien burinée du mari, véritable sosie de Nick Nolte... Mais non, le sérieux affiché de
COFFIN ROCK reste somnolent au possible. Totalement dispensable!