[Scalp] Mes critiques en 2009

[zack_]

Je connais pas la vie ni de l'un ni de l'autre
Ca sera l'occasion de découvrir ça... avant de voir celle de Michael Jackson

[Scalp]

y a deja l'autopsie qui tourne sur le net :

[Niko06]

celle qu'il faut que je vois c'est celle de Johnny Cash, je crois que ça va être mon film de ce soir d'ailleurs

[Scalp]

celle de Johnny Cash c'est quand même un autre niveau que Ray, deja y a un gars talentueux derriere la caméra alors ça aide.

[Eikichi Onizuka]

y a deja l'autopsie qui tourne sur le net

tain t'es con !
j'ai fait un bon sur ma chaise !
je déteste ce genre de vidéo
pourquoi j'ai cliqué d'ailleurs

[Tyseah]

Il va venir te faire un bisou cette nuit.

[Niko06]

surtout que là il doit avoir les lèvres qui se décollent...

[Eikichi Onizuka]

bande de taré vous me filez des frissons.

[Tyseah]

Ça m'a donné faim bordel.

[Niko06]

t'as pas à t'en faire t'es majeur

[Scalp]

La cité de la violence Sergio Sollima - 1970

Film de la grande époque de Bronson quand il était une vrai star, statut qu'il avait gagné en Europe et du coup il alternait entre prod ricaine et film en Europe ( enfin essentiellement Italie et France d'ailleurs ses films français sont pas géniaux quand même entre Le Passager de la Pluie et De la Part des Copains ).
Ici il est donc Jeff, un tueur professionnel trahit par ses commanditaire et sa petite amie après une rapide course poursuite et la mort d'hommes de main ( super séquence d'action bon par contre faut fermer les yeux sur Bronson qui survit à une explosion et quelques incruste pas top mais bon ça s'oublie vite vu comment la scène pète la classe avec un gunfight sableux tout droit sorti d'un western ) il va faire un peu de zonzon et quand il va sortir il n'aura bien entendu qu'un but, se venger et Bronson faut pas le trahir car il est sans pitié. Dans la catégorie Bronson tueur je préfère quand même Le Flingueur mais bon ça reste quand hautement recommandable.

Intro muette dont la première phrase très courte arrive après 10 minutes, d'ailleurs c'est pas un film très bavard, bon en même temps Bronson ça a jamais été quelqu'un qui a eu des rôles très bavard, ici on a donc plein de long passages muet rythmé par le score remarquable du dieu Morricone. Le soucis du film c'est son rythme, en gros tout les meilleurs passages sont au début ( à part la fin monumentale ) et après 40 premières minutes très sympa on a un petit coup de mou avec une histoire qui prend une tournure qu'on attendait pas forcément avec une seconde partie de film assez calme et on ne sait pas trop où Bronson veut aller ( en fait il est perdu entre amour/répugnance pour Ireland ) et le film réserve quand même quelques surprises qu'on ne voit pas forcément venir, d'ailleurs quand on voit le nom du réal et la période on pourrait s'attendre à un polizioteschi mais il n'en n'est rien.

Sollima ( le dernier face à face entre autre ) fait du bon boulot, c'est vraiment beau et pis la fin pfff avec ce ralenti filmé en contre plongé avec la belle Ireland c'est juste magnifique, une scène vraiment parfaitement maitrisé pleine de tristesse et mélancolie, putain d'idée de mise en scène, putain de plans marquants, putain de fin.
Sollima d'ailleurs utilise ici toute sa technique qu'il a rodé sur les westerns avec notamment un très beau scope et un usage intelligent du zoom et dézoom ( et c'est pas un tocard qui nous fait 4000 dézoom comme Kubrick, et oue moi j'arrive à placer une référence à Kubrick dans un film de Bronson ), formellement c'est ptet le Bronson movie ( sous genre à part entière ) le mieux branlé.

Bronson c'est donc une nouvelle fois un tough guy, le gars qu'il faut pas faire chier et même pas besoin de développer tant il était naturellement fait pour ce genre de rôle, dans les seconds rôle on a Jill Ireland ( comme souvent dans un Bronson ) et moi je l'aime bien Ireland malgré un jeu un peu limité et ici elle a un personnage de garce très intéressant, en fait Ireland c'est un peu l'équivalent de Sondra Loncke pour Clint à savoir qu'elle finit toujours à poil dans les films de son mari ( par contre j'ai trouvé toute les scènes de nue vraiment très classe ), Telly Salavas arrive très tard dans le film ( après 1h de film ) et il campe un bon bad guy très bavard malheureusement il est sous exploité et c'est bien dommage car il avait un rôle sympa ( pas si enculé de ça au final ), Michel Constantin comme souvent dans les prods international bein il est un peu à la ramasse

Un bon film avec un Bronson bien badass et nihiliste et en plus il a un shotgun, du cinéma de bonhomme tout simplement.

7/10

[Niko06]

Vu y'a très très longtemps à la TV... m'en souviens même plus

[Scalp]

Cinq Cartes à Abattre Henry Hathaway - 1968



Mouais c'est tres tres moyen, voir mauvais même, pourtant le postulat de départ est plutot sympa : un whodunit dans un western c'est pas si fréquent ( le précurseur étant La cité de la peur de Sidney Lanfield réalisé 20 ans plus tot ) et le coté 10 petits nègre aurait pu etre sympa, porté par un casting 2 étoiles Dean Martin et Robert Mitchum, malheureusement le script est vraiment poussif, les acteurs ont l'air de s'emmerder ( comme moi ) et la réalisation est pantouflarde.
Le script est donc vraiment sans aucune surprise ( à la rigueur y a juste un truc bien pensé avec le perso joué par Roddy McDowall ), c'est vraiment dommage de faire une enquete façon 10 petits negre sans suspens, on est sait d'avance qui va mourir et qui est le coupable, la seule interrogation qui reste est le "comment", comment le tueur sait, ça fait peu, surtout quand le film repose essentiellement sur l'enquete, sinon le perso de prostitué/coiffeuse est bien inutile et apporte rien à l'histoire si ce n'est que ça rajoute 15 minutes au film.
Mitchum interprete un révérend comme "La nuit du chasseur" de Charles Laughton mais alors là sa performance est vraiment tres loin du chef d'oeuvre de Laughton enfin il est toujours meilleur que Dean Martin que j'ai rarement vu aussi mauvais, il est tout pataud et peu concerné heureusement qu'il chante le générique ça sauve sa prestation de la nullité absolue, son numéro de charmeur fait même pitié à voir, Mitchum magnétise vraiment la caméra quand il est là ( heureusement parce sinon c'est un beau 0 que j'allait foutre ), pas besoin qu'il parle et son personnage de pretre est plutot ambigu ( est il vraiment pretre ? ) dommage qu'il en fasse le minimum, dans les seconds role on retrouve Yaphet Kotto qui s'en sort tres bien.
L'autre truc qui plombe le film c'est le personnage de Dean Martin ( c'est peut etre du a son jeu aussi ) qui est vraiment pas intéressant une seule seconde et dont on se fout rapidement, du coup le film devient vite pénible des que Dean Martin est à l'écran.
Coté réalisation c'est du vieux western quoi, rien de réellement marquant, heureusement les 2 duels du films sont plutot sympa ( le ptit coup de la bible c'est toujours cool ), le gunfight en pleine rue est juste correct, on est vraiment loin des cadors du genre.
Le seul truc vraiment tres bon dans le film est la BO de Maurice Jarre vraiment excellente et qui est même plus intéressante que ce qui se passe à l'écran.
J'espere que les autres films d'Henry Hathaway sont mieux parce que j'en ai encore quelques un en stock ( Katie Elder et True Grit que j'ai pas revu depuis la derniere séance et dont j'ai aucun souvenir ).
Pas la moyenne parce que je retiens vraiment les nombreux défauts du film.

4/10

[jean-michel]

Celui là il est vrai , n'est pas d'un grand intérêt mais les quatres fils de Katie Elder je l'ai et c'est autrement plus intéressant!! moi en tout cas j'aime le voir souvent!!

[Alegas]

Malefique Eric Valette - 2003



Carrère, chef d'entreprise, se retrouve en prison pour détournement de fonds. Il partage sa cellule avec Marcus, un jeune homme musclé qui veut devenir transsexuel, Pâquerette, un attardé mental cannibale et Lassalle, un bibliothécaire qui a tué sa femme. Un jour, une pierre dans le mur se descelle, et ils découvrent un vieux livre manuscrit écrit par Danvers, un prisonnier des années 1920 connu pour ses travaux d'occultisme. Ils se rendent vite compte que ce livre contient des formules de magie noire. Grâce à ces formules, ils espèrent pouvoir s'évade

Sois disant le meilleur Bee Movie ( boite de prod qui voulait relancer les serie B francaise, on peut pas dire que ça ai marché ), enfin ça c'est pas trop dure quand on voit la gueule de la concurrence ( Bloody Mallory powaaaaaaaa ), j'étais pas bien motivé pour le regarder Cornillac avec des seins filmé par le real du génial One Missed Call ça faisait un peu peur.
Bon c'est pas mauvais mais c'est loin d'etre aussi génial qu'on le dit, ça a l'avantage d'etre court, en 1h25 c'est torché mais ça empeche pas le film de souffrir de longueur.
Faut dire que l'ésotérisme ça a vite tendance à me gonfler ainsi ici à part le dernier plan c'est assez quelconque et peu original ( on a deja tout vu ailleurs et en mieux ), limite je préfère même les 30 premieres minutes plus classique ( avec ptite sodomie à l'appui, et ptite blague a base de pipi ) et ou le bouquin a pas encore été découvert, car quand le bouquin commence a buter les persos j'en ai rien a foutre tellement y a zero empathie pour tout le casting, le neuneu on est content de le voir disparaitre, le vieux y soule, Gérald Laroche qui joue toujours sur le même registre et tire toujours la gueule dans tout ces films quand y joue un enculé ça va mais ici c'est censé etre le perso principal et on devrait avoir un peu de compassion pour lui bein non on en a rien a battre, Cornillac par contre premiere fois qui me soule pas enfin ça reste toujours un acteur merdique que je peux pas voir quand même.
Un huis clos pas vraiment passionnant avec un derniers acte un peu gore mais qui tombe à plat, y a un gros probleme de rythme et pis y a zero tension.
Et les références à Lovecraft ne sauve pas le film.
La réalisation est pas génial et manque vraiment de style, par contre on voit pas trop que c'est fauché, budget d'un petit million ( en même temps le décors a pas bien dut couter cher ).
La photo est moche comme une cellule mais bon ça va, les effets gores sont pas trop mal.
Enfin pas de quoi crier à la grande réussite, pas honteux mais terriblement quelconque.

4.5/10