[Scalp] Mes critiques en 2009

[Dunandan]

Domino Tony Scott - 2005

"My name is Domino Harvey. I am a bounty hunter. You're probably wondering how a girl like me arrived here. What I say will determine whether or not I spend the rest of my life in prison. Let's start at the beginning."

Tony Scott a toujours été un formaliste hors pair et ce dès son premier film, ainsi la plupart des films de sa filmo privilégient la forme sur le fond mais celui pour lequel c'est le plus flagrant c'est vraiment Domino, alors que sur Man on Fire il avait déjà poussé loin les expérimentations, ici c'est no limite. Et heureusement que Scott met en avant la forme parce qu'il filme un scénario de ce mauvais de Richard Kelly donc autant dire que tout est pas très bon dans le film et notamment le derniers tiers du film qui est vraiment un calvaire, on y retrouve bien la patte Kelly dans ce script tout alambiquée pour rien, et qui dit Kelly au script dit forcément film qui rate le coche on a donc un biopic édulcoré, une critique de la télé réalité complétement foiré et une intrigue de braquage qui fait Guy Ritchie du pauvre, déjà que Guy Ritchie c'est tout pété, et je parle même de la scène mystique avec Tom Waits complètement barrée et bien naze même si c'est censé représenter les personnages défoncés). On va lui accorder un truc réussi dans son script à ce tocard quand même c'est que la voix off fonctionne et en fait pas facilité narrative.

"There are three kinds of people in the world... the rich... the poor... and everyone in between."

Mais voilà le film a pour lui la forme et là Tony Scott se lâche vraiment et continu a fond les expérimentations, bien aidé par son monteur ( et putain quel montage !!! c'est autre chose que le montage de Dunkerque, celle là elle est facile mais tellement vraie ), on a ainsi droit à toute une panoplie qui fera mal au crane à beaucoup de monde : ralentis baveux, filtres de multiple couleurs, retours en arrière ( accéléré ou ralenti ) , noir et blanc, accélérés, zooms, plans ultra court, mouvements bordélique, arrêts sur image, même plan utilisé plusieurs fois de suite, ce film c'est un peu son film testament, les films qui suivront seront carrément mineurs, voir mauvais.
On va pas aller jusqu'à dire que la mise en scène est révolutionnaire mais Scott a bien compris qu'il avait un script en carton malgré des persos cool du coup il cherche le meilleur moyen de mettre ça en scène pour que ce soit pas chiant. Ca donne un film maniéré, frénétique et ultra cut mais qui reste toujours lisible ( sauf la fin donc ), ça ne devient jamais de la bouillie et il ne perd pas son spectateur et c'est pas donné à tout le monde, en fait plus on y pense plus Tony Scott est le réal ricain qui se rapproche le plus de Tsui Hark.
Mais Tony sait aussi calmer sa caméra ainsi j'adore la mélancolie qui se dégage de la fin de l'interrogatoire avec Lucy Liu, bon Lucy Liu dès que je la vois j'ai Payback en tête c'est tout de suite moins mélancolique.
Scott nous sort quelques scènes dont il a le secret : la rencontre avec le gang ( un vrai gang de motherfucking latino ) autrement appelé le Tony Scott Stand off où tout le monde braque tout le monde, bon par contre ça finit en lap dance ridicule, la sceèe "quiproquo/gag trash" du coups de shotgun dans le bras est fun mais est quand même assez bizarre et fait vraiment passé nos 3 héros pour des débiles premier (merci Kelly pour cette écriture très intelligente), l'intro qui nous fait directement dans le film.
Une fois de plus Tony Scott termine le film sur SA Speciale : le gunfight en huis clos ou tout le monde se bute et ou on comprend pas toujours qui tire sur qui, certaines fois c'est ultra classe comme dans True Romance, d'autre fois ça marche moins bien comme ici.
Le film est donc un a peu pres biopic ( comme dit en ouverture ) de la vie de Domino Harvey chasseur de prime ( mort d'une crise cardiaque avant la sortie du film ) et d'une icone de la culture gay un peu junkie le personnage a été transformé en fashion victime bonnasse.
La réussite du film vient véritablement de son univers et de ses personnages fascinants, Keira Knightley trouve ici un rôle éloigné de tout ce qu'elle avait joué et jouera après, c'est pas forcément sa meilleure prestation mais elle est plus que crédible en badass girl qui va botter des culs, Rourke en impose comme toujours mais dommage que son rôle soit aussi peu important, Edgar Ramirez a la classe comme souvent et il pète le charisme, Christopher Walken à mourir de rire, les échappés de Beverly Hills font bien marrer et il faut une bonne dose d'autodérision pour accepter ce rôle, et tout les seconds rôles sont au diapason.
La bande son est excellente, Xzibit est dans la place !!, et pis les ptites zic complétement décalé en plein gungifht ça le fait.
Vraiment dommage que la fin soit pas à la hauteur du reste mais ça donne un agréable True Romance sous acide.

"It's a great day to die!"

7,5/10[/center]

[Eikichi Onizuka]

yeah j'avais bien aimé ce film aussi
carrément fun, par contre je me rappel pas qu'on voit la paire de Keira, va falloir que je le regarde une nouvelle fois

[Johtaro]

Oh la purge, je déteste ce film...

[Scalp]

oue comme le dernier burton quoi

[Johtaro]

[Riton]

yeah j'avais bien aimé ce film aussi
carrément fun, par contre je me rappel pas qu'on voit la paire de Keira, va falloir que je le regarde une nouvelle fois

T'as une mémoire de merde alors, car je m'en rappel très bien

Allez, un ptit rappel

[Eikichi Onizuka]

ah ouai exact !
bon plus besoin de le remater

[zirko]

Je me souviens pas de cette scène, va falloir que je le revoit !

[Scalp]

The Island Michael Bay - 2005



Quand Bay quitte Bruckheimer qui aurait les reins assez solide pour produire l'artificier en chef d'hollywood, et bein tonton spielby vient à la rescousse ( ce qui est assez surprenant tant leur vision du cinéma est opposé mais depuis c'est une affaire qui roule apres le carton de Transformers ).
Bon alors viens de le revoir, c'est quand même loin d'etre le meilleur Bay, ça fait carrément la SF pour les nuls en piochant un peu de partout ( Gattaca, Blade Runner, Minority Report, Total Recall et même Wolverine période Arme X ) mais bizarrement le début est finalement pas si chiant ça se laisse regarder malgré 2 acteurs principaux à la rue totale enfin Johansson c'est normal elle a rien a proposer a part ces gros nichons, mais McGregor malgré son jeu limité y peut quand même faire mieux, quoique en fait non à part Trainspotting il est souvent tres moyen, ici il est donc comme d'hab au mieux insipide au pire complétement à coté de la plaque, enfin faut reconnaitre que la scene ou il rencontre son double est plutot réussi et qu'il s'en sort bien.


2 belles tronches d'ahuri

Le reste du cast est correct mais les acteurs n'ont rien a défendre leur roles sont des caricatures, Sean Bean joue une fois de plus un bad guy, Buscemi est le comique de service ( j'aime bien ), Hounsou joue une fois de plus un tough guy, Michael Clarke Duncan a un tout petit role.
Le pitch de base est quand même bon a défauts d'etre original mais dommage que ça exploite pas le potentiel du truc et ne développe pas plus la piste de la publicité ( y a du placement de produit à gogo, et notamment metre des puma c'est la loose ) comme idéal de vie.
La derniere demi heure est par contre un vrai calvaire c'est vraiment chiant et plein de rebondissement à la con ( Djimon Houssoun qui change d'avis en 2 secondes ) et pis les scenes d'action sont pas génial ( on peut même dire nul ), y a un seul plan à sauver : celui ou Scarlett sort son gun au ralenti sur la table d'opération ( du bay pur jus quoi ).
On sent bien qu'apres une heure de film Bay s'emmerde ( mais moi il m'a pas emmerder même si c'est pas original ça reste agréable et de voir Bay poser son intrigue ça fait bizarre ) et qu'il a envie de tout faire péter et là arrive la scene de l'autoroute ( gimmick du réal, d'ailleurs ça y va a fond dans la surenchere on est passé de cadavres à des gros essieux et maintenant c'est des robots gros comme des immeubles ) plutot impressionnante ou ça explose bien ( des essieux de trains sur des voitures ça fait des dégâts ) et ou c'est vraiment lisible ( elle ressemble vraiment à celle de Bad Boys 2 ), dommage d'enchainer avec une scene de moto volante toute nase ( c'est presque aussi nul que les courses poursuite en bateaux ) puis une chute d'un immeuble totalement improbable et pas toujours lisible.
Le style de Bay j'aime bien, car Bay malgré tout ces détracteurs est un putain de technicien et il a le sens du spectacle, tout ces 360 avec la caméra qui film de bas en haut pour rendre les persos encore plus iconique ça le fait bien, pis Bay il a quand même la science du ralenti, ça se pose pas n'importe ou chez lui c'est toujours bien placé ( et souvent too much aussi mais c'est ça qui est cool ), Bay il est pas fait pour filmé des scenes de dialogues c'est vraiment pas son truc on sent vraiment qu'au bout de 30 seconde il en a marre lui poser la caméra y connait pas, faut que ça bouge dans tout les sens, par contre ça les explosions c'est vraiment son truc y trouve toujours un angle cool ou un mouvement de caméra classe, et la caméra qui se faufille entre les voitures qui explosent ça claque bien.
Enfin ça manque quand même de gros mots, de nichons, de robots et d'explosions mais on a quand même des hélicos ( et Bay il adore les hélicos ) au ralenti et un couché de soleil.
La photo du film est plutot classe.
Verdict la SF sérieuse c'est pas pour Bay et moi je le préfère en gros boeuf qui fait tout péter et qui balance des blagues raciste et sexiste, vivement que je me matte Transformers 2

5.5/10

[Niko06]

carrément d'accord sur les 2 films, Domino c'est une bombe atomique, et je pense pas qu'on puisse faire plus épileptique comme montage, et the island c'est de a bonne daube dans la première partie et du bon gros spectacle qui déchire dans la deuxième

[Eikichi Onizuka]

The Island j'avais bien, je serais sûrement monté à 7.5

[zack_]

J'adore The island, l'histoire et son dénouement
Domino j'ai vu je me souviens de longueur mais je me rappel plus de la totalité du film

[Scalp]

The Island l'histoire pompe de partout quand même et la fin est pourri sinon oue ça va c'est bien

[zack_]

Chacun ses gouts mais oui moi ca me plait

[Alegas]

6/10

Confesssions of a Dangerous Mind de George Clooney - 2003

Pour son premier film, Clooney signait un film prometteur, bon il confirmera jamais car sa filmo en tant que réalisateur (et même acteur finalement) c'est quand même pas la joie. Il adapte ici les confessions de Chuck Barris, animateur télé le jour et tueur pour la CIA la nuit, des dires difficilement vérifiables et on peut même dire qu'on est surement devant un bon gros mytho. Et pour un gros mytho faut un un gros acteur qui porte le film et Sam Rockwell est vraiment excellent dans le rôle de ce personnage ambigu (surement plus intéressant à l'écran que dans la vraie vie), il est aussi crédible en sérial baiseur ( qui se fait sucer à 10 ans et qui saute Maggie Gyllenhaal, c'est dire comme il faut avoir faim ), en showman qu'en tueur de sang froid.
Difficile donc de faire la part du vrai et du faux mais on se retrouve devant un drôle de film qui alterne les rupture tons (on sent bien l'influence des frères Coen sur le film), on passe ainsi des jeux débiles avec des couleurs très vives à des missions en Allemagne de l'Est où la photo se fait plus grise (même si on sent que ça fait vraiment fake dans le sens on veut faire à tout prix film noir) mais on voit que Clooney veut faire du cinéma (c'est rare dans sa filmo) : la première rencontre entre Julia Roberts ( tout simplement parfaite en femme fatale, j'ai jamais été un grand fan mais ici c'est vraiment un de ses meilleurs rôles, "Kill for me baby..." ) qui joue l'agent de liaison sur le terrain et Sam Rockwell est magistral : un bar enfumé avec Rockwell qui a un look terrible avec son chapeau, un zic génial, une paire de jambe qui dépasse, une photo a tomber, on nage en plein film noir, alors on voit qu'il rend hommage mais c'est bien fait.
D'ailleurs c'est vraiment dommage qu'on est pas plus de mission ( car bon y avait de quoi faire surtout si il a tué 33 personnes comme il affirme ), ici on a que 2 missions et c'est vraiment les meilleurs moments du film, celle ou ça pue le plus le cinéma, faut voir Rudger Hauer en tueur qui se fait prendre en photo, ou encore cette échange de prisonnier avec la voix off complétement désabusés de Rockwell qui s'est bien fait berner.
Même si les passages de show télé sont loin d'être pénibles et entre des passages plus sérieux on rigole bien ( le caméo de Brad Pitt et Matt Damon fait vraiment sourire ), y a quand même un petit problème de rythme même si c'est jamais ennuyeux l'histoire ne décolle pas, on reste en surface pour les faces de sa vie, et le coté paronoia sur la fin du film aurait gagné a être un peu plus développé, le film hésite entre plusieurs thème thriller, burlesque, romance, quête existentielle et drame sur la réalité de la télé, du coup on a un peu de tout ça et rien n'est véritablement approfondit et c'est clairement ce qui pénalise le film. Et les passages d'interview intercalés dans le film c'est une idée à la con.
C'est aussi dommage que seul le perso de Rockwell soit approfondi j'aurais aimé voir plus de Clooney, Roberts ou Hauer, 3 personnages vraiment intéressants réduit à l'état de fonction, Clooney c'est juste l'agent de liaison, Roberts c'est juste la femme fatale et Hauer c'est juste un tueur un peu space. A la place on a plein de scènes relou avec Drew Barrymore.
Un film bourré de qualité mais qui est malheureusement trop inégal, bon ça reste quand même une petite curiosité à voir.