[Val] Mes critiques en 2009

[zack_]

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[Val]

Merci !

[Val]

Tueurs nés (Natural Born Killers) d’Oliver Stone : 6/10



Un couple de tueurs, Mickey et Mallory, se servent des médias jusqu'à devenir des stars de l'actualité.

Premier Oliver Stone pour ma part, puisque je dois avouer que je n’avais rien vu de sa filmographie. Tueurs nés raconte l’histoire de deux criminels à travers les Etats-Unis en s’attachant tout particulièrement à leur traitement médiatique. Et la plus grande réussite du film est donc la mise en scène d’Oliver Stone qui donne un côté irréel à son film pour montrer comment les médias transforment la réalité et glorifient la violence en faisant de serial killers des stars. La réalisation regorge d’idée et est une très grande réussite visuelle. Mais étrangement, c’est ce qui fait aussi la faiblesse du film. En effet, à force de travailler la forme à ce point, on se désintéresse du fond. Au bout d’un moment les différents effets (passage au noir et blanc, flashs,…) deviennent répétitif et ennuyeux et on se désintéresse de l’histoire. Au niveau de l’interprétation, le couple principal est campé par un Woody Harrelson excellent et une convaincante Juliette Lewis. Tommy Lee Jones sait également jouer à la perfection les tarés au contraire de Robert Downey Jr. Lassant à force de cabotinage. Au final, un film avec de bonnes idées mais qui s’essouffle un peu trop vite.

[Niko06]

ouais faut accrocher à celui-là, il peut vite énerver ou ennuyer... moi je suis un grand fan

[nicofromtheblock]

J'aime beaucoup ton nouvel avatar Val

[Val]

Ah, je dois dire que ma découverte de True Blood m'émoustille !

[Riton]

Elle joue dans la série Party Down actuellement si ça te branche

[Val]

J'en prends note.

[Val]

Ghosts of Mars de John Carpenter (2001) : 7/10



En 2176, la Terre a fait de Mars une colonie minière où 640 000 personnes tentent de vivre dans un environnement hostile. A Chryse, la capitale de la vallée sud, le lieutenant Melanie Ballard et son équipe reçoivent l'ordre de transférer James "Desolation" Williams, un criminel de la pire espèce, à la Cour de justice. Ils débarquent alors dans la ville abandonnée de Shining Canyon. Seuls Desolation et une poigné de détenus, enfermés dans leur cellule, semblent être les rescapés d'une terrible catastrophe. Des cadavres mutilés jonchent les couloirs de la prison. Au même moment, au fond du cratère de la mine à ciel ouvert, un étrange rituel se déroule. Des milliers de guerriers en transe s'adonnent à des rites barbares et sanglants. Le Bien va s'allier au Mal pour combattre le Pire.

Un film bien sympa qui se laisse regarder avec plaisir malgré ses airs de téléfilms de seconde zone made in M6 qui pourrait en rebuter plus d’un. Mais Carpenter connaît son métier et nous livre un très bon film souvent comparé, à juste titre, à un western futuriste. Le scénario utilise parfois certains raccourcis ou tombe dans la facilité mais demeure correct. Le look des « bad guys » est vraiment bien pensé. Par contre, le film souffre d’une interprétation pas toujours réussie comme les rôles de Jason Statham ou Ice Cube qui, en sur jouant constamment, nuisent un peu au film. Rien à signaler pour le reste du casting, qui sans être extraordinaire, font ce qu’on leur demande. Le film risque de paraître un peu kitsch d’ici une dizaine d’années mais pour l’instant, il reste un excellent divertissement.

[Val]

Long Way Home (Raising Victor Vargas) de Peter Sollett (2002) : 8,5/10



A Lower East Side, à New York, en plein été, Victor, seize ans, sa soeur Vicky et son frère Nino partagent la même chambre de l'appartement dans lequel ils sont élevés par leur grand-mère. Cette émigrée de longue date de la République Dominicaine porte sur eux un regard attentionné et vigilant, plus sévère à l'encontre de Victor, qui, à ses yeux, a une influence néfaste sur la famille. Par une chaude après-midi, Victor, qui se veut un séducteur irrésistible, fait bientôt la rencontre de Judy et de Melanie, sa meilleure amie. Judy est une beauté mystérieuse, tous les garçons du quartier tentent de la draguer. Mais celle-ci recherche plus qu'un simple petit ami, quelque chose de vrai, d'exceptionnel. Entre l'exaspération de sa grand-mère, l'admiration de ses frères et soeur et le regard de Judy, Victor s'achemine sur la voie de la responsabilité.

Avant toute chose, il faut savoir que je déteste tout ce qui est film ou série sur les ados (à part quelques rares exceptions). Mais, une fois n’est pas coutume, j’ai vraiment beaucoup aimé ce film. Le côté « chronique sociale » à la Ken Loach m’a beaucoup intéressé. Les acteurs sont vraiment exceptionnels, très convaincants et apportent une certaine authenticité et fraîcheur au film. Alors, bien sûr, il est à déconseiller à ceux qui veulent de l’action à tout prix, mais ça fait plaisir de voir un film comme ça.

[nicofromtheblock]

Rien à ajouter : ce film est excellent

[Val]

Las Vegas Parano (Fear and Loathing in Las Vegas) de Terry Gilliam (1998) : 7/10



Film vraiment étrange que ce Las Vegas Parano. J’ai beaucoup aimé cet espèce de trip hallucinatoire auquel nous convie Terry Gilliam, toujours aussi inspiré dans sa réalisation. Le film est une vraie réussite visuelle. Johnny Depp est vraiment excellent dans son rôle de journaliste gonzo complètement défoncé et Benicio Del Toro est également très convaincant. Dans les seconds rôles, on retrouve un étrange Tobey Maguire, une Cameron Diaz qui ne sert à rien, un Gary Busey effrayant et l’immense Harry Dean Stanton le temps d’une apparition. Mais par contre, par moment le film à tendance à tourner un peu en rond, mais rien de bien grave. Ca me donne envie de m’attarder sur le bouquin de Thompson.

[Tyseah]

'Tain celui là faudra que je le vois aussi. Ca fait une paye que je l'ai en DVD...

[Val]

Lance toi, il est vraiment très bon (même si je sais que mes critiques ne donnent pas forcément envie ).
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre et j'ai vraiment bien aimé.

[Tyseah]

Ah bah au contraire, ta critique m'a donné envie! Au final ça a l'air d'être un film vraiment sympatoche, donc je le materai incessament sous peu.