[Caducia] Mes critiques en 2009

[Eikichi Onizuka]

Je ne mets pas 10
Je suis d'accord

t'as pas encore vu Le Bon, La Brute et Le Truand, spour ça

[Niko06]

Les 0.5 points correspondent à quoi ?

Le faite de sortir la caméra J'aime pas le 0
Tout travail mérite salaire

sauf baise-moi

[caducia]

*-*-Le pitch *-*-*

L'histoire se déroule aux USA dans la ville d'Harmony (qui ne porte pas bien son nom).
Il y a quelques années, une terrible catastrophe s'est déroulé dans cette petite ville minière bien tranquille, un terrible accident a lieu où dans la mine 5 personnes trouvent la mort à cause d'une erreur d'un débutant Tom Hanniger (le fils du propriétaire de la mine). Mais il reste un mineur seulement blessé Harry Warden, qui est salement atteint, et est dans le coma.

Il reste ainsi hospitalisé pendant un an dans le coma, mais le jour de la st valentin, il se reveille et pris d'un accès de folie de met à tuer toutes les personnes qu'il trouve sur son passage, soit 22 personnes, après avoir terminé sa petite expédition meurtrière dans la mine, il est poursuivit par les flics et finallement sera abbatu et enterré près de la mine.


10 ans plus tard, Tom Hanniger revient dans sa ville natale car il est devenu propiétaire de la mine suite au deces de son père et souhaite oublier cette tueurie et vendre la mine...Il retrouve ses anciens amis et depuis son retour, les tueuries recommencent après 10 ans d'acalmie.


*-*-Mon avis *-*-

Petit film de série B sans grande prétention, "Meutres à la st valentin" vient tout juste de sortir sur nos écrans.
Il s'agit d'un remake, n'ayant pas vu le film original, je ne peux pas comparer les 2.
Le titre original du film est "My Bloody Valentine" qui fait un peu moins pitié que le titre français.

Au casting, des acteurs pas méga connus au cinéma mais plutot vu dans les séries US comme Jensen Ackles qui joue dans Supernatural (perso je connais de nom la série mais je ne la suit pas) et Kerr Smith qui a joué dans Dawson.
On notera aussi la présence de Jaime King qui jouait dans Sin city, qui joue à nouveau de sa plastique.
Bref, des acteurs reconnus qui permettent quand meme de relever le niveau du film par rapport aux films d'horreurs bidons classiques qui emploient des acteurs sans charisme et sans envergure. (genre Paris Hilton dans la maison de cire).

Un scénario pas mal fichu qui entretient le suspense avec un bon rythme, le film commence fort avec une 1ere série de tueries dans les toutes 1eres minutes, juste après avoir situé l'action avec quelques coupures de presse.

Le méchant tueur masque derrière un masque à gaz et une tenue de mineur est très cliché et ressemble à tous les serial killers cultes style Jason, Mike Myers, Leatherface, Freddy...et c'est ce masque qui va entretenir le suspense du film étant donné qu'on ne connait pas l'identité du tueur jusqu'à la fin, et le jeu des acteurs principaux entretien la surprise.

Un film assez divertissant à voir, et pourquoi pas à revoir quelques temps après pour rigoler entre amis. Il ne restera pas dans les fillms d'horreur magistraux, mais est assez bien réalisé et mené.

Le petit plus du film est la 3D qui est disponible dans certains cinémas. Il faut payer 3 euros de plus que le tarif normal pour avoir l'honneur de porter les lunettes spéciales qui vous donneront l'effet 3D.
J'avais vu auparavant l'attraction de chez disney et T2-3D aux studios Universal qui sont assez impressionants au niveau de la 3D.
Quand à Bloody Valentine, j'avais peur de ressortir avec une grosse migraine à force d'effets 3D excessifs, mais c'est très bien fichu et l'effet 3d ne ressort que dans quelques scènes et c'est assez bluffant et çà surprend à certains moments.
Vivement la 3D chez soi !

*-*-Conclusion *-*-

Film basique qui sort de l'ordinaire avec sa 3D et son casting. Un méchant cliché comme on aime, pas trop gore. Un bon rythme sans temps mort.

A voir au ciné en 3D en ce moment.

ma note :
6.5/10

[obu]

Jolie critique, et
assez d'accord avec ton avis sur le film, slasher bien fichu et plutôt généreux en meurtres avec une belle 3D.
Par contre, pas aussi gentil que toi avec les acteurs qui sont parfois vraiment mauvais!

J'ai lu une critique du film sur le net où l'auteur allait encore plus loin et n'hésitait pas à mettre que c'était du niveau d'un porno

[caducia]

oh, je sais qu'ils ne jouent pas comme les meilleurs acteurs du monde, mais j'ai vu pire, et puis je me suis laissée charmée surtout par Kerr Smith

[caducia]

Vendredi 13 2009



Pour les fans de films d'horreur, Vendredi 13 , çà vous parle de suite. Et oui, la saga Vendredi 13 a débuté en 1980 avec 11 films de la saga au total, et celui est donc le 12eme film consacré au tueur Jason Voorhees.

A l'époque, les budgets étaient assez réduits, et des films assez rigolos à regarder , beaucoup de suspense et peu d'effets spéciaux avec un fin qui forcement faisaient penser à l'épisode suivant. Une saga à regarder en rigolant avec les gags tout en ayant peur de Jason.
Comme en ce moment, c'est la mode de faire des remakes à tout bout de champ, Jason a été "rajeuni" avec le remake du 1er opus de la saga qui explique un peu comment Jason est devenu un tueur sanguinaire.

Après le remake d'Halloween par Rob Zombie qui a aussi essayé de faire revivre le tueur Mike Myers, avec un certaine réussite, c'est avec le soutien de Michael bay -spécialiste des films d'action que le réalisateur Marcus Nispel s'attaque à une légende de l'horreur Jason. Nispel a aussi réalisé Massacre à la tronçonneuse en 2003.

*-*-Au casting *-*-
Un casting où on a mis quelques jeunes acteurs plus ou moins connus venus de séries TV.
Jared Padalecki qui a joué dans plusieurs séries TV dont supernatural qui doit etre le plus connu de tous.
Franchement, un casting pas terrible, on aurait pu prendre n'importe quels acteurs, on aura pas vu la différence comme dans tous les films vendredi 13 d'ailleurs.

On peut noter que Richard Burgi (l'ex de sunsan dans desperate housewifes) joue un petit role, le shérif.
Si on veut comparer, je trouve que le casting du film "meutres à la st valentin" était du meme style mais plus intéressant, un jeu d'acteurs un peu plus élaboré et des acteurs plus charismatiques que pour vendredi 13.

Bref, on a juste cherché quelques caricatures d'ados, des blondasses bimbos, un black, un asiatique...çà ne va pas chercher très loin.

*-*-L'histoire *-*-

On se croirait dans le stetche de JM Bigard sur les films d'horreur car ce film respecte toutes les regles à le la lettre aucune surprise...
Nous sommes donc de retour au camp de Crsytal Lake, qui acceuille des campeurs, quelques maisons au bord du lac et des locaux peu locaces, sans oublier un certain Jason qui sort de son trou de temps en temps...
Le début du film explique donc pourquoi Jason veut tuer tout ce qui bouge...c'est parce que sa mère a cru que des jeunes campeurs l'avaient laissé se noyer, et elle a voulu tuer tout le monde, avant de se faire décapiter.
Jason n'étant pas mort a récupéré sa tete pour la planquer dans un mur d'un barraque. Et depuis, il a pété un cable et recherche l'amour de sa mère perdue et veut en meme temps la venger sans savoir vraiment à qui s'en prendre, donc autant tuer tout ce qui passe. Au fil des années, il acquiert une force surhumaine et une rage aveugle envers tous les adultes.

*-*-Le film *-*-
Film assez basique donc, qui reprend l'histoire originelle en tous points, enfin d'après mes lointains souvenirs.
Un Jason qui est enturbané de pansements au départ et qui se planque derrière un masque de hockey. Son point faible, il ne court pas vite, mais son points fort : le lancer d'objets en tous genres : haches, piquet de tente, tournevis, couteaux...que des trucs sympas.
Enfin, un mec bien balèse qui fait bien peur.

Le scenario tient la route, d'un autre coté assez calqué sur l'original avec un peu plus de voyeurisme. Des dialogues qui ne volent pas haut avec des jeux d'ados idiots. Plus de sexe pour plaire au public des années 2000.
Les morts s'echainent avec assez peu de suspense, pas trop de rebondissements, c'est toujours Jason qui a le dessus de toute façon, meme si on se demande avec les jeux d'ombres et de lumières quand est-ce qu'il va apparaitre.
Dans la saga originelle, il y avait un petit bruit qui signalait que Jason trainait dans le coin, et qui faisait monter la pression, mais ils ont laissé tomber ce concept, on l'entend peut etre 1 ou 2 fois dans le film contre une bonne vingtaine de fois auparavant.

Les acteurs principaux sont donc assez insignifiants : entre bibos et bobos, que de choix ! c'est dommage car le jeu d'acteur peu subtile diminue la crédibilité du film alors que le remake d'Halloween était plus recherché niveau casting.
Au final, grosse déception, un bon potentiel de remake, qui en fait est assez posiff et on s'ennuie pas mal. Les gags de l'époque ont disparu pour des dialogues de mauvais gout malgré une bonne mise en scène.
Un film qui au lieu de remettre Jason au gout du jour va définitivement le remettre au placard.


NOTE >> 4/10

[Alegas]

PUBLIC ENEMIES



*-*-Synopsis *-*-

L'histoire se passe dans les années 30 aux USA, et est basée sur l'histoire vraie du braqueur de banques: John Dillinger incarné par Johnny Depp.
Celui-ci arrive à braquer plusieurs banques grace à ses acolites et arrive toujours à filer sous le nez des policiers et des agents de FBI.
Dillinger devient vite l'ennemi public N° 1 et le boss du FBI : John Edgar Hoover nomme une équipe spéciale pour traquer Dillinger et poste à sa tete l'agent Melvin Purvis.


*-*-Mon avis *-*-
Réalisé par Michael Mann qui est quand meme passionné par les histoires de gangsters poursuivis par les flics, réalisateur de talent et producteur inspiré.
A sa filmographie, Miami Vice, Heat , Collateral.

Public enemies est doté d'un casting hallucinant.
Johnny Depp incarne Dillinger avec son talent habituel, toute en retenue et en justesse.
Marion Cotillard qui est Billie Frechette, une française qui est employée car vestiaire dans un hotel et qui part suivre Dillinger dans sa cavale alors qu'elle le connait à peine, mais une grande passion va naitre eux. Cotillard joue bien mais son role est assez mineur quelques scènes. C'est Johnny qui crève l'écran.
Christian Bale est l'agent du FBI chargé de poursuivre et d'arreter Dillinger coute que coute. Un role secondaire confié à un acteur habitué aux 1ers roles.
Je trouve que Bale est assez insignifiant dans ce film, pas trop mis en valeur.

Enfin, le casting est aussi excellent pour ce qui concerne les roles secondaires avec des acteurs de séries (friends, les experts...) :
Billy Crudup, Jason Clarke, Rory Cochrane, Stephen Dorff...Merveilleux casting.
La force du film est d'abord dans l'ambiance années 30 parfaitement recrée avec les voitures d'époque (Ford V8 ) et les costumes. Le chapeau et le manteau long, et un petit gilet qui sont les "uniformes" des braqueurs leur va à merveille. La grande classe !
Public Enemies dénombre 114 décors différents, au sein desquels il est possible l'un des 20 véhicules "stars", et les 1000 à 1500 voitures "d'atmosphère" utilisées.

Une ambiance très réaliste.
Un effort des décorateurs et des habilleurs a remarquer car tous les détails sont respectés. Si vous avez aimé Bonnie And Clyde, vous retrouverez la meme atmosphère ici.
Michael Mann a demander au FBI d'avoir accès aux archives pour avoir le plus d'informations possibles sur Dillinger et son dossier.
Niveau action, on peut dire que Public enemies n'est pas à la hauteur d'un film blockbuster style transformers. Un rythme assez lent, qui permet de voir le caractère de Dillinger et l'aspect psychologique et relationnel du personnage.
On voit que Dillinger n'est pas considéré par la population comme un gangster mais un peu comme un Robin des bois car il a des principes et ne vole qu'aux banques et pas aux clients de la banque.
Il est meme applaudit par les badauds lors de son arrestation.

Le film montre la double personnalité de Dillinger qui sait rester ferme mais juste lors de ses braquages, mais connait ses limites, ne tuerait jamais quelqu'un inutilement ou en cas de force majeure, n'est pas cruel comme certains de ses acolites qui tire sur tout ce qui bouge.
Et le coté Dillinger qui a craqué pour Billy est qui ferait n'importe quoi pour elle. Coté romanesque intéressant du film qui change des films d'action habituels.
Une réalisation peut conventionnelle, beaucoup de gros plans sur les visages, les regards qui mettent en avant les émotions des personnages. Quelques plans en caméras HD qui peuvent choquer certains, çà ne m'a pas spéciallement géné. Assez osé pour un film d'époque.

J'ai beaucoup apprécié ce film, et surtout le charisme de Depp qui porte le film sur ses épaules. Un film qui change des films modernes avec de l'action à tout prix où la profondeur des personnages est mise de coté.
De plus, ayant assisté au film à l'avant première que les champs, j'ai été subjuguée par Johnny Depp qui respecte le travail de Mann.

Videos de la première
Photos

*-*-Conclusion *-*-

Pas un chef d'oeuvre qui restera dans nos mémoires à tout jamais, mais un bon film de M. Mann qui offre un film respectable et offre à Depp un role en or.

Note: 7/10


Critique qui arrive un peu tard mais j'avais oublié de la poster.

[Milkshake]

Ah les photos et vidéo de l'avant première ça rappelle des souvenirs j'ai pu squatter dans les rangées réservé aux costards cravates d'Universal avec petite bouffe made in Paul.

J'ai essayé de faire ma groupie en prenant des photos lors de l'entrée dans la salle de Mann, Depp et Cottilard mais mon appareil sur le portable rend des images dégueu dès que les gens sont en mouvements. (3615 je raconte ma life)

Ils nous ont bien fait poiroter à faire des autographes pendant une heure tout ça pour rester 1 min top chrono dans la salle. En tout la deuxième vidéo avec Cotillard est collector avec le gars qui lui dit "t'es gourmande toi"

[caducia]

THIS IS IT

Si vous n'aimez pas MJ ( Michael Jackson), passez votre chemin, je pense que ce documentaire est quand même réservé aux fans.

Tout le monde doit savoir ce dont il s'agit, mais petite piqure de rappel, on ne sait jamais.
This is it, c'est l'expression utilisée par Michael lors de sa conférence de presse à la salle de l'O2 à Londres pour lancer sa grande tournée de 50 concerts pour son retour sur scène, mais hélas, le sort en a été autrement, et cette tournée de MJ n'aura jamais lieu.
Kenny Ortega réalise ce reportage sur la préparation de cette tournée d'adieu , c'est lui même qui était le directeur de la tournée. L'équipe a réussi à regrouper 1h52 minutes d'images des répétitions pour réunir plusieurs types d'images et en faire un reportage hommage cohérent. Un hommage à un artiste hors norme.

Travail assez bluffant car on voit pendant le reportage que les caméras utilisées pour filmer ces répét sont des caméras amateurs, et ils ont du utiliser des bribes de vidéos pour en faire un show émouvant. Chapeau !
Le reportage contient à la fois des images du casting des danseurs qui encadraient MJ sur scène, car MJ tout seul c'est bien mais c'est l'effet de masse et le travail des danseurs qui prolongent la dance de MJ qui ont fait le succès de chorégraphies de Jackson. Par exemple, Bad, Thriller, Smooth Criminal.
Des danseurs assez enthousiasmés de passer ce casting, c'est pas tous les jours qu'on se produit devant Michael Jackson.

Un fois le casting fini, il est temps de répéter les chorégraphies millimétrées de MJ et on aurait pu croire que MJ faisait cette tournée pour payer ses dettes et qu'il baclerait le show pour se renflouer, mais "this is it" nous montre que le king of pop est resté pro jusqu'au bout.
Répétant avec les danseurs des séquences scéniques assez usantes physiquement, on peut dire que MJ assure car quand on voit son état de maigreur, on se dit que les médocs l'aidaient à tenir le coup mais quand même quel travail de fou.
On découvre que les danceurs pouvaient apparaitre par des trappes qui pouvaient les propulser à plusieurs mètres du sol (façon grille pain) pour une arrivée assez "whaaaaaouuuuuuu", bluffante.
On n'aperçoit pas la scène finale car celle-ci n'a pas été montée dans la salle de répét mais aurait été montée qu'à l'O2, étant donnée que celle-ci devait être immense, et rentrait que dans un stade et pas au stapple center, mais des animations par ordi nous montrait un aperçu du show.
Ecran géant, feu d'artifice, flammes, effets spéciaux, spectacle lumineux, un plateforme mettant MJ au dessus de la fosse....et j'en passe pour laisser du suspense pour ceux qui iront voir ce reportage.
Bref cette tournée aurait pu être un spectacle assez impressionnant, rien que pour les moyens techniques employés pour la mise en scène.

Parlons de MJ.

Et oui, çà fait pas si longtemps que çà que le king nous a quitté, et çà fait toujours une boule dans le cœur de le revoir en images.
MJ a l'air assez affaibli quand on le voit comme çà. Une tête défigurée par son obsession pour la métamorphose pour devenir son idéal que personne ne réussira jamais à définir. On peut se demander jusqu'où serait-il allé s'il vivait encore 20 ans de plus ?
Niveau vêtements, MJ porte à la fois des costumes de scènes, costumes de ville, c'est assez déstabilisant, assez bariolé et fantasque.
Mais ce qui ne change pas avec MJ, c'est ses pas de danse, son sens du rythme de l'impro. Le reportage montre MJ évoluer sur scène comme jamais, sur un même morceau, il change de pas et le fait de façon naturelle alors que quand il repète avec ses danseurs on voit bien que tout est millimétré en fait, mais dès que le show commence, tout est fluide et on croit que c'est instinctif et c'était çà l'art de la dance de Michael.
Moi qui ne suis pas fan de dance du tout, je peux regarder MJ danser pendant des heures tellement c'est parfait et semble naturel.
J'ai bien aimé la séquence où les danseurs répètent le geste fameux de MJ avec son entrejambe, ils sont une dizaine à le faire en même temps, trop rigolo !
Mike osait s'opposer au metteur en scène qui avait décidé de changer quelques parties de ses morceaux, mais MJ voulait que les titres restent les plus fidèles possibles à ceux des albums, et semble très perfectionniste.

Les moments forts du film pour moi sont bien sur mes titres préférés : thriller, billie Jean, Smooth Criminal, un pur bonheur. Aussi la séquence où Mike parle de l'espoir qu'il porte dans cette tournée, du message qu'il veut faire passer ( message d'amour, de fraternité, de respect entre les hommes et de l'environnement) qu'il ne fera jamais passer au final, de la force qu'il veut donner à ses danseurs pour que la troupe ne forme plus qu'une personne.
Très émouvant car Mike ne se rendait pas compte de sa faiblesse.
Mais Mike était quand meme une star incontournable et aurait pu jouer sa Madonna ou sa Maria Carey et envoyer sur les roses tous ceux qui l'entouraient, mais on voit dans ce film que quand il a quelque chose à dire, il parle normalement sans jouer sa star, écoute d'abord ce que les autres ont à dire, et aussi ne se met pas seul en valeur sur scène mais aurait aussi mis en valeur ses choristes et danseur dans son jeu de scène.

On voit un MJ assez déstabilisé par le système d'oreillette qui n'existait pas à son époque, et qui le perturbe assez mais il faut faire avec.
Dans ce film, on ne ressent presque aucune souffrance, aucune faiblesse de la part de Michael qui assure de façon hallucinante. Je suis la 1ere étonnée car j'avais bien rit quand il a annoncé ce tour, et j'étais sure qu'il ne ferait pas 2 pas sur scène, le jour de la conférence il ne pouvait pas aligner 2 mots, ni 2 pas, comme un petit vieux, et le voilà métamorphosé dans "this is it".
Son père en est lui même stupéfait et a dit que çà ne pouvait pas être son fils dans ce film.
Mike a du faire le nécessaire pour se retaper, et tenir son contrat de 50 dates, et a du se shooter un max pour ne pas laisser transparaitre que chaque geste en fait était une vraie souffrance.
Lors du film, on voit quand même à plusieurs reprises Mike qui dit qu'il se préserve vocalement pour le grand moment, pour la vraie montée sur scène, car c'est sur que pour la voix on a pas encore de médicament miracle.
Pour le physique, ses toubibs ont fait ce qu'il faut pour que MJ tienne physiquement quelques heures par jour, pour le résultat que vous connaissez tous.

Bilan

Bel hommage, et une surprise pour moi qui était assez septique sur le sérieux de cette tournée qui au final avait été bien préparée de façon professionnelle.
On voit que Mike n'est jamais redescendu de sa planètes car il dit "God bless You" toutes les 30 secondes, et parle de Love à tout bout de champ. il restait assez innocent dans ses pensées de transmettre des messages de paix, de respect, d'amour, et d'espoir.
Les droit de "this is it" seront reversès à AEG, Sony (of course) et aussi aux associations de Michael.
Mais la grande question que l'on se pose en sortant de la salle, est-ce que tout ce boulot pour préparer ce tour et qui l'a tué au final en valait la peine ?
De grands moments de musique et d'émotions dans ce film qui rend hommage à un être qui ne laisse personne indifférent, une sacré personnalité, danseur inégalé, chorégraphe de talent. Jamais démodé, jamais égalé.

Un Peter Pan de 50 ans qui ne vieillira plus désormais.
RIP King of pop.

Note >>> 8/10 pour un documentaire je précise, on ne peut pas comparer avec un vrai film.