[Ron Howard] Mes critiques en 2009

[Val]

Je pense qu'il faut arrêter de se lancer dans des débats inutiles et vains. Nicholson et Ledger offrent deux versions différentes du Joker et ça ne veut pas dire que l'un a compris le persos et l'autre non. Il ne faut jamais oublié que c'est une adaptation, donc il n'y pas qu'une façon d'interpréter un persos.
Moi (et ma faible culture au niveau comics), je trouve qu'il y a des qualités et des défauts dans chaque interprétations.
Et il est vrai que Mark Hamill est également très bon dans ce rôle et on a tendence à l'oublier.

[Ron Howard]

Ledger offre une interprétation plus sérieuse du personnage, plus proche de ce qu'attend un spectateur moderne, et certainement plus proche de sa propre personnalité à ce moment de sa vie, ce qui demeure intéressant, mais ne sauve pas le film à mon très humble avis.

[zack_]

avec Val

y fait vraiment pitié Nicholson en joker...

Abuse pas il est trop beau Chacun son style entre Ledger et Nicholson
Après je connais pas le Comics

[Jeff Buckley]

Y'a pas besoin d'avoir couché avec l'auteur du comics pour être habilité à juger le film. Quel délire de PéDants...

[Ron Howard]

Monstres Contre Aliens



Il se dégage de Monstres contre Aliens une délicieuse ambiance de science-fiction 50’s/60’s. Tout est caricaturé avec un humour efficace : le président et son héroïsme exacerbé (lol), les extra-terrestres ultra conventionnels, le savant fou et son rire démoniaque, etc. On appréciera aussi au passage des références plus modernes à Rencontres du 3ème Type, E.T. et même Le Flic de Beverly Hills (oui, oui !).
L’auto-dérision est également de la partie comme ce moment où les ingénieurs de SETI se rendent comptent qu’en cas d’invasion extra-terrestre ils ne savent pas quoi faire car ils ont choisi ce job justement parce qu’il n’y avait rien à faire ! Ou comme ce présentateur qui rappelle, lassé, que chaque invasion extra-terrestre sera sempiternellement localisée sur les Etats-Unis.
Tout cela contribue à crédibiliser davantage le film et lui confère une identité propre et très charmante. Cependant, le scénario tient sur un ticket de métro en nous servant une intrigue "minimum syndical" au profit des gags habituels chez Dreamworks (cette fois peut-être un peu moins pipi-caca que d'habitude), la morale sauve est prévisible et ne sera là que pour donner une leçon aux enfants. Elle reste cependant louable : il faut savoir s’accepter tel que l’on est et c’est en révélant sa vraie identité que l’on commence réellement à vivre.

A noter que la VF est assez mauvaise et les acteurs semblent peiner à délivrer un jeu d’acteur digne de ce nom (surtout la fille géante et le présentateur télé). J’ai compris le pourquoi à la sortie de la séance lorsqu’on m’a dit qu’une présentatrice de météo et un chanteur de la nouvelle star étaient de la partie. Moi qui ne regarde jamais la télévision je ne pouvais savoir de quoi il s’agissait… Mais bon si le monde très pro du doublage français commence à recycler des déchets de la télévision, on y perd sérieusement en qualité ! Enfin ce n'est pas nouveau... Je me rappelle du massacre de Stuart Little par Antoine de Caunes ! Voilà c’était mon petit coup de gueule qui n'a rien à voir avec la qualité intrinsèque du film.

Un film réussi qui ne casse pas 3 briques à un canard, mais qui saura égayer votre journée, surtout dans une salle équipée en 3-D ! Le spectacle est toujours aussi bluffant même si les artistes y voient toujours un instrument pour amuser le spectateur plus qu'un outil filmique à l'instar de Beowulf.

Note : 6,5/10

[Ron Howard]

Le Secret de Terabithia



Après Harry Potter, Narnia et compagnie, on nous promet ici de nous seriner une fois de plus de mômes plongés dans un monde féerique peuplé de créatures imaginaires. Alors on se met devant Terabithia avec un œil à moitié ennuyé d’avance et on soupçonne le sous-produit qui n’a d’autre ambition que de surfer sur une mode et de répondre à des obligations marketing.

Grossière erreur (qui a été la mienne je l’avoue), car Terabithia débute sous des hospices plus qu’intriguants, comme un film social poignant sur la vie de deux rêveurs plongés dans une réalité étouffante, et qui ne peuvent respirer que par le biais d’une imagination débordante et la création d’un univers fantasmagorique inventé de toutes pièces mais auquel leur cœur d’enfant se met à croire de plus en plus fort. Le récit est ainsi des plus passionnants et les personnages sont écrits avec une sensibilité et une justesse vraiment touchantes. On se met à repenser à notre propre enfance, à récolter des tas de petits souvenirs au fur et à mesure du film, et à se rappeler combien notre imagination était fertile et comment nous imaginions nous aussi notre propre univers pour se soustraire à celui, trop pesant, des adultes. Et ce charmant film nous propose ni plus ni moins de retenter l’expérience une nouvelle fois.

Un film magique mais surtout poignant, qui prend une tournure dramatique inattendue, et qui finit par sérieusement émouvoir à la fin. Une très jolie ode à l’amitié et au pouvoir de l’imagination transcendant la réalité et toutes ses souffrances, y compris celle de la mort. Mention spéciale à la jeune actrice AnnaSophia Robb, qui regorge littéralement de talent !

Note : 8,5/10

[zack_]

De belles critiques

Je suis déçu de voir que Monstres contre Aliens ne fait pas grands succès dans les critiques - j'en attendais beaucoup et au vu du doublage, j'attendrai donc de le voir en VOst en sortie vidéo! Oui oui en Vost Niko

[Ron Howard]

Je crois qu'il ne faut plus attendre grand chose du département animation de Dreamworks, qui fait désormais plus dans le formatage marketing que dans l'oeuvre d'art géniale à la Pixar.

[zack_]

Ca a toujours été le cas!
Quand on compare Fourmiz et 1001 pattes à l'époque ou encore Monstres et compagnie et Monstres Vs Aliens aujourd'hui

[Ron Howard]

Il fut un temps où leur département 2D était au top. Je parle surtout de ce qui reste à mon avis leur plus grand film d'animation, Spirit. Et dans une moindre mesure, Sinbad, leur dernier excellent film.

[Riton]

Kung-Fu Panda était très bon l'an dernier.

[Scalp]

Spirit c'est une belle grosse merde par contre

[Ron Howard]

Ton avis sur Spirit confirme d'autant plus ma préférence ! Faire un film d'animation entièrement avec des animaux qui ne parlent pas, c'était un beau pari, très réussi. A l'heure ou le moindre bestiau en 3D se transforme en moulin à paroles dans n'importe quelle production animée, cela semble hélas une idée bien révolue.

[zack_]

Pas vu mais bel argument

[Johtaro]

Ton avis sur Spirit confirme d'autant plus ma préférence ! Faire un film d'animation entièrement avec des animaux qui ne parlent pas, c'était un beau pari, très réussi. A l'heure ou le moindre bestiau en 3D se transforme en moulin à paroles dans n'importe quelle production animée, cela semble hélas une idée bien révolue.

d'accord avec toi