[Jipi] Mes critiques en 2009

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Jeu 02 Avr 2009, 16:52

ouais mais ce mec il a quand même commencé avec 2 films de fou furieux (the crow et dark city) et I Robot y'a des bons trucs dedans (si y'avait pas l'autre buse de Smith) donc il doit y avoir du bon dans ce film!!
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Jeu 02 Avr 2009, 16:55

bein un bon script ça aide, là l'histoire ça a l'air bien neuneu, tu rajoutes à ça un Cage en pleine forme, la mise en scene de Proyas pourra jamais tout rattraper :eheh:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Riton » Jeu 02 Avr 2009, 17:40

Pour l'avoir vu, il y a des bonnes scènes, mais Cage est juste un peu mieux que ce qu'il fait ces derniers temps, le scenar est moyen, et surtout on a toujours un train d'avance sur le perso, ce qui pour un soit-disant "génie", le fait pas trop.
Mes DVD a vendre à partir de 0.70€ 8)
helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Ven 03 Avr 2009, 08:01

J'ai petit faible pour le final du coté terrien avec ce dernier lien familial balayé par une nature sans pitié
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Indigènes - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 06 Avr 2009, 09:43

Indigènes Rachid Bouchareb 2006

« Ce ne sont ni des indigènes ni des musulmans, ce sont des hommes tout simplement »

L’incorporation dans une machine de guerre s’exécute sans contraintes, presque naturellement pour ces inondés de soleil préservés temporairement d’une température en chute libre qu’un Nord lointain encore absent s’apprête à leur délivrer.

Seule la mère perçoit le danger de perdre un fils. Sur le front, le premier choc est brutal pour ces inexpérimentés décontenancés par le contact d’un feu nourri. Le gradé en rajoute dans la froideur d’un commandement observé de loin à la jumelle par un état major situé au delà des limites de tir.

La différence est perçue dans l’attribution des récompenses ou les quotas ne tiennent pas compte de l’action d’éclat du Berbère. Le froid Vosgien s’acharne sur ses déracinés tentant de comprendre une religion représentant un homme en croix.

Comme bien souvent la femme est le seul réconfort. Privée de discriminations elle console, câline cet Africain en uniforme de passage lui promettant de revenir malgré les contraintes relationnelles imposées par ses croyances.

La gratitude d’une délivrance est offerte par les applaudissements de quelques civils uniques pépites occultant l’ignorance d’une armée surgissant le combat terminé, à la limite du racisme ne pensant qu’a récupérer de la chair à canon représenté par un unique survivant libérateur, privé de chef, héroïque jusqu’au dernier affrontement voyant ses frères terrorisés tomber les uns après les autres.

« Indigènes » est avant la rude école de l’assimilation de perceptions inconnues par un continent satisfait de son immobilisme. Les mœurs Françaises sont ambiguës, sélectives elles déroutent un esprit tribal, ancestral, simple, chaleureux aimant un maître plus par bonté que par servitude, préférant conserver un état analphabète consolidant l’entretien d’un esprit naturel ne raisonnant que par la chaleur d’un accueil véridique et spontané.

Le système militaire procédurier par ses brimades mêlés de quelques apaisements libère une autonomie revancharde, bestiale, peureuse régie par un instinct de conservation désordonné dans un épilogue Septentrional glacial.

Le Berbère tombe aux grands froids dans un pays inconnu aimé sincèrement de la plus belle des manières, une naïveté que le métropolitain avide de définitions à dilué dans sa discrimination

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Eikichi Onizuka » Lun 06 Avr 2009, 09:46

je l'ai toujours pas vu celui là :oops:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Lun 06 Avr 2009, 09:58

tu rates rien c'est une purge infame, mieux vaut voir ennemi intime
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Niko06 » Mar 07 Avr 2009, 07:57

pas vrai c'est loin d'être une purge, très intelligent comme film et la surprise c'est qu'en plus les acteurs sont bons, même Jamel (même si y'a une grosse abérration avec son bras...)
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Mar 07 Avr 2009, 19:51

c'est atrocement mal filmé
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mer 08 Avr 2009, 16:02

J'ai trouvé ce film historique très sympa :super: sans non plus être révolutionnaire
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Thelma et Louise - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 14 Avr 2009, 10:43

Thelma et Louise Ridley Scott 1991

Plein gaz pour ces deux serviettes de tables, pressées comme des citrons par un mari ou un petit ami avachi par la bière et la diction pâteuse.

Dehors le destin est imprévisible, Thelma passe de l’exploitation abusive à la protection assassine.

Louise prend les commandes d’un road movie traditionnel ponctué de l’inévitable flic de cambrousse aux basques de fugitives exaltées par un panoramique offert dans une décapotable brassant vent et kilométrages.

Au fil de la route Louise s’éveille, prend de l’assurance, s’éloigne du concept masculin dans une lucidité confronté à une situation s’aggravant d’heures en heures.

« Thelma et Louise » récit de route aux paysages vertigineux et hallucinés libère deux ménagères de la graisse des fourneaux et de la main aux panier en leur offrant un territoire sans limites.

Cette relation fusionnelle n'est pas sur le fil du rasoir de l'homoséxualité mais ressemble plutôt à une amitié sans le plumard entre deux femmes hystériquement récupérées par un contexte sans limites admiré sans retenue.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zack_ » Mar 14 Avr 2009, 16:57

Je savais même pas que c'était de Ridley Scott
Très beau film :super: Avec sa scène finale si mythique :super:
zack_
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Mer 22 Avr 2009, 13:43

A oui!! un très beau film, un duo explosif, une belle bande son et une fin d'anthologie!!! :love: :love:
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Singe en hiver (Un) - 8/10

Messagepar Jipi » Sam 25 Avr 2009, 11:43

Un singe en hiver Henri Verneuil 1962

L’esprit ibérique se délocalise en terre pluvieuse. Un état second livre fiestas et corridas à un vieux soldat éteint par le bonbon du soir.

Dix sept jours de beau temps en été rivalise en vain avec un soleil perpétuel ranimé au picon bière sur une terre venteuse n’offrant que la belote et le pastis comme chemin vers les étoiles.

La parole donnée est lézardée par la fougue d’une jeunesse refusant dans un premier temps de traverser le corridor d’un ennui profond. Le jeune régénère le vieux qui le temps d’une soirée retrouve l’esprit de ses vingt ans voguant sur un yang tse Kiang devenu plus mental que féerique.

Deux générations le temps d’une soirée illumine un ciel normand désespérément sombre. Un comportement choisi trop longtemps cumulé s’applique au mépris d’une faune locale assoupie ingurgitant du mauvais vin.

Le jeune s’entretient par le chagrin d’amour pendant que l’ancien se régénère à l’écoute de ces férias incessantes contées par ce jeune père aux responsabilités embrumées par la fête.

« Le singe en hiver » sorte de « Quai des brumes » désopilant montre l’autochtone de base harassé par l’ennui et les vents incessants. Bloqué par une mer omniprésente qu’il ne peut traverser, il ne survit que par un passé commémoratif, la cueillette du bigorneau et la déferlante estivale parisienne.

L’œuvre est cynique, la différence entre ces deux nostalgiques et ces légumes endormis est appuyée presque blessante, irrespectueuse entre un monde méprisant l’autre en s’octroyant par ses perceptions un droit de cuisage intellectuel.

Le petit peuple privé d’une véritable conscience répète inlassablement sa médiocrité sur un site désolé brusquement réveillé par la délivrance d’un excès que l’on ne peut reconduire, une sorte d’orgasme de lumière avant de s’enfoncer dans un long hiver.

8/10
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Fenêtre sur cour - 10/10

Messagepar Jipi » Mer 29 Avr 2009, 13:28

Fenêtre sur cour de Alfred Hitchcock 1954

« Fenêtre sur cour » ressemble à une pièce de théâtre intra muros offerte à un immobilisé temporaire. Voir sans être vu entame un passe temps égreneur d’heures longues ennuyeuses entretenant une véritable passion admirative et sans bornes envers les prestations offertes par les locataires de ses grandes baies ouvertes.

Jeff Jeffries momentanément inactif se pâme de bonheur devant les perceptions liées aux ages de cette faune scénarisée offerte au regard d’un embusqué par la dominance d’une météo accablante imposant les grâces d’un courant d’air permanent.

Un simple mateur devient un voyeur professionnel reléguant au second plan une apparition sublime émergeant d’un demi sommeil un nouveau pensif accablé de chaleur.

Elaboré dans son intégralité en studio ce huit clos majestueux fascine par ses incohérences. Un hélicoptère surgit de nulle part frôle le toit d’un immeuble ne s’ajustant pas à la logique de ce lieu reclu d’une urbanisation sans âme.

Curieusement le contenu est truffé d’extravagances bienfaitrices nécessaires à la bonne conduite de ce récit prisonnier de quelques centaines de mètres carrés.

La vie se trouve en arrière cour et non au bout de ce passage où l’on distingue à peine une foule mécanisée. Dans ces appartements tout bouge magistralement, trop intensément, de manière surdosée, théâtrale, outrancière.

Un spectacle ininterrompu activé en fonction des besoins ventilés par ses allers et retours perpétuels d’une pièce à l’autre. Rien que pour cette énergie existentielle offrant le mouvement à un site calfeutré ce film est un chef d’œuvre.

Toutes les directives de la vie s’expriment en secret à deux pas d’une grande artère anonyme. La caméra comprime en une seule valeur les pointes d’une danseuse aux pleurs d’une femme esseulée.

D’une fenêtre à l’autre les frivolités cachées d’une jeunesse cèdent la place à un dîner en solitaire mimant un convive invisible.

Une vie devant soi en overdose masquant ce qu’il y a de plus beau, l’élégance platinée d’une femme aimante attendant patiemment que la crise de voyeurisme d’un être aimé s’estompe dans un repos réparateur.

10/10
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