[nicofromtheblock] Mes critiques en 2009

[Tyseah]

Ah, bah je vais voir ça, marki.

[nicofromtheblock]

La fille du RER d'André Téchiné 3/10



Résumé :
Jeanne vit dans un pavillon de banlieue avec sa mère Louise. Sans trop de conviction, elle cherche un emploi mais sa mère nourrit l'espoir de faire engager sa fille chez Samuel Bleistein, un avocat de renom qu'elle a connu dans sa jeunesse. L'univers de Jeanne et celui de Bleistein sont à des années lumières de distance, pourtant ils vont se rencontrer à cause d'un mensonge inouï que Jeanne va échaffauder ...

Critique :
A partir d'un fait divers, André Téchiné nous brode une histoire sans intérêt sur ce qui a pu se passer avant et après cet évènement où une jeune fille a fait croire à la police qu'elle s'était fait agresser dans le RER.
Si encore son histoire permettait d'expliquer les raisons de ce mensonge, ça aurait pu être intéressant mais là, c'est juste une mythomane donc tout ce qui a pu lui arriver n'est que du remplissage pour pouvoir faire un long métrage ...
Surtout qu'il précise bien à la fin du film que seul le fait divers est véridique et que tout le reste a été inventé.
Du coup, j'ai du mal à voir l'intérêt d'un tel film

De plus, Téchiné a l'air d'être un trés mauvais directeur d'acteurs !
Emilie Dequenne et Nicolas Duvauchelle ont déjà prouvé qu'ils pouvaient livrer de trés bonnes interprétations (voir Rosetta pour Dequenne et Les corps impatients pour Duvauchelle).
Or dans ce film, ils jouent tous les 2 particulièrement faux ...
Restent Catherine Deneuve et Michel Blanc qui ont suffisament d'experience derrière eux pour livrer une interprétation convenable malgré le peu d'intérêt que peut avoir leurs personnages respectifs.

En même temps, le générique de début nous annonçait déjà la couleur sur la qualité du film : je n'ai jamais vu un générique aussi naze !
Ce générique est une vision subjective du RER dans un tunnel accompagné d'une musique écossaise avec cornemuse
De même, la redondance des scènes avec Emilie Dequenne qui fait du roller est assez indigeste.
Une ou 2 fois, ça passe mais là, on a le droit à 5 ou 6 scènes de roller qui ne servent à rien ... au moins l'affiche du film est justifiée

Reste un point positif au film : l'utilisation du titre "Again" d'Archive
C'est quand même un bien petit lot de consolation ...

Au final voici un film assez chiant qui arrive à broder une histoire d'1h40 basée sur du vide.
Un seul conseil : passez votre chemin.

[jean-michel]

merci!!! une bouse infâme!!

[nicofromtheblock]

The longest nite de Yau Tat-Chi 7,5/10



Résumé :
Un chef de triade est sur le point de mettre de l'ordre dans le terrible affrontement que se livrent deux gangs rivaux depuis de longues années. Les deux chefs de gangs décident alors de faire la paix. Mais peut-il vraiment y avoir la paix ?

Critique :
Je suis tombé sur l'édition collector à 15 euros et je me suis laissé tenter vu la réputation qu'a le film ...
Et j'ai bien fait : c'est un polar made in HK de grande qualité

La réalisation et la photographie sont bien maitrisées.
D'ailleurs, j'ai entendu dire que Johnnie To, qui est producteur sur le film, aurait mis la main à la patte pour aider à la réalisation : est-ce vrai ou seulement des rumeurs ?
En tout cas, la mise-en-scène n'a quand même pas la virtuosité des films de Johnnie To ...

Niveau casting, Tony Leung Chiu Wai est parfait comme à son habitude.
Par contre, même s'il joue plutôt bien, j'ai trouvé que Lau Ching-Wan manquait un peu de charisme dans le rôle de ce tueur ténèbreux.

Enfin scénaristiquement, le film est parfaitement mené.
Malgré les nombreux personnages (chose récurrente dans les polars HK), on arrive toujours à suivre les enjeux et on n'est jamais perdu dans les méandres d'un scénario allambiqué.
Cette histoire de guerre de triades où s'affrontent yakusas et flics corrompus est trés bien structurée.
Et que dire de cette fin à laquelle on ne s'attend pas du tout : assez bluffant !

Reste tout de même un affrontement final entre les 2 protagonistes principaux que j'ai trouvé un peu "too much" ...
Mais ils aiment les scènes de baston à ralonge où ils explosent tout à HK

Au final, on obtient un bon polar bien noir qui va à l'essentiel et qui donne déjà le ton sur le genre qui a pris son envol depuis avec des films comme Time & tide ou Infernal affairs ...

[Scalp]

To a bien réalisé plusieurs scene de ce film.
Sinon t'es un peu dur avec Lau Ching-Wan y dechire en chauve et c'est un des meilleurs acteur de sa génération.

[Riton]

J'ai bien fais d'avoir la flemme d'aller le voir ce "la Fille du RER".

[nicofromtheblock]

Unborn de David S. Goyer 2/10



Résumé :
Casey Bell n'a jamais pardonné à sa mère de l'avoir abandonnée enfant. Mais quand des événements inexplicables commencent à se produire autours d'elle, elle comprend petit à petit la raison de cet abandon. Hantée par des cauchemars incessants, et traquée par un fantôme sans merci quand elle ne dort pas, son salut viendra de Sendak, un spécialiste du surnaturel, seul apte à mettre fin à son calvaire ...

Critique :
Tout d'abord, j'ai profité du printemps du cinéma pour aller voir quelques films dans le Kinépolis près de chez moi.
Moi qui suis habitué à mon cinéma d'art et essai, j'étais dans un autre monde dans ce lieu de consommation à outrance ...
Voir une salle quasiment pleine pour une telle daube, c'est assez hallucinant !

Donc voici un énième film de fantôme à la sauce américaine.
Ils ne sont quand même pas doués ces américains !
Le scénario a été écrit avec les pieds sans aucune imagination : c'est l'histoire d'une jeune femme hantée par le fantôme de son frère jumeau qui est mort-né ...
Mais le scénario va encore plus loin puisque cette malédiction est dans la famille depuis 2 générations lorsque la grand-mère du personnage et son frère jumeau ont subi des expériences par les nazis pendant les seconde guerre mondiale

Même si David S. Goyer arrive à livrer une mise-en-scène plutôt soignée, elle reste quand même hyper prévisible !
Le coup du cauchemar qu'on sent venir à chaque fois qu'elle s'endort ne fait même pas sursauter tant on le sent venir ... enfin, je dis ça pour moi parce que dans la salle, ça avait l'air d'en effrayer plus d'un
Quand au final, avec l'exorcisme, dans le genre "scène qu'on a déjà 100 fois", on ne peut pas dire qu'ils aient fait des efforts d'originalité ...

Niveau casting, pas grand chose à sauver.
La superbe Odette Yustman fait la potiche (en même temps on en demandait pas plus ).
Je trouve de plus en plus qu'elle ressemble à Megan Fox la vulgarité en moins.
A ses côtés, Meagan Good joue la meilleure amie tout aussi potiche, Gary Oldman nous livre une interprétation bien plate et Carla Gugino ne fait qu'une brève apparition en guest ...
Reste Jane Alexander qui s'en sort pas trop mal dans le rôle de la grand-mère et le gamin des voisins qui est quand même bien flippant !

Au final, on croyait avoir atteint un niveau de médiocrité avec The grudge mais c'était sous-estimé la capacité des américains à nous servir des bouses !
Prochaine étape : Les intrus qui sort le mois prochain

[nicofromtheblock]

t'es un peu dur avec Lau Ching-Wan y dechire en chauve et c'est un des meilleurs acteur de sa génération.

Je ne dis pas non plus qu'il est mauvais mais je m'attendais à un peu plus de charisme pour ce rôle.
Sinon, je crois que je n'ai vu que Running out of time et Mad detective avec lui et c'est vrai que c'est un trés bon acteur.

[Riton]

Ça a l'air un peu mieux les intrus ... enfin normalement

[jean-michel]

et bien! moi qui avait tant aimé Invisible! d'ailleurs tu a aimé invisible ou pas??

[Riton]

En tout cas, je confirme a 100% la critique de Nico au sujet de Unborn. C'est une purge. Le pire film de l'année pour le moment.

Je lui ai mis 1.5/10 (dont 1pt pour le casting féminin je crois)

[nicofromtheblock]

Scar 3D de Jed Weintraub 4,5/10



Résumé :
De son adolescence, Joan Burrows garde des traces profondes, traumatiques. La plus visible : une cicatrice sur le visage. La moins : le souvenir refoulé des tortures que lui inflige Bishop, un serial killer aussi coupable d'avoir, sous ses yeux, achevé sa meilleure amie. De retour dans la ville de son enfance pour la fin de la saison scolaire de sa nièce, elle voit dans une vague de meurtres sauvages la main du tueur en série qu'elle a pourtant tué ...

Critique :
Voici le premier véritable film en 3D que je vois et, bien que je ne sois pas féru de nouvelles technologie, je suis resté bluffé par cette nouvelle perception du cinéma qui s'ouvre à nous
Quelle sensation géniale d'avoir l'impression de vivre les évènements sous ses yeux !
Une chose est sûre : Angela Bettis semble bien maigre en 2D mais cela se confirme sans aucune mesure en 3D ...

Au-delà de cette inovation, le film reste super classique et n'aurait que trés peu d'intérêt en 2D tant l'histoire a déjà été vue des dizaines de fois.
Mais le réalisateur a l'intelligence de jouer sur la profondeur de champs à presque tous les plans.
Les scènes de torture qu'Angela Bettis revit en flash-backs sont bien pensées puisque elle et sa meilleure amie sont attachées sur 2 tables et que la mise-en-scène joue sur cette profondeur de champs avec une table au premier plan et l'autre table au second.
Seules ces scènes de torture sont vraiment gore puisque le reste du film consiste surtout à la découverte de corps qui ont déjà été torturés ...

Niveau interprétation, diifficile de juger tant la perception est différente.
On n'a pas l'impression que les acteurs jouent mais qu'ils vivent les évènements sous nos yeux. Du coup, aussi peu doués soient-ils, ça semble passé trés bien.
Angela Bettis se la joue traumatisée par son passé, Chritopher Titus joue le flic frère de l'héroine avec un certain charisme et Kirby Bliss Blanton joue la nièce dont les amis disparraissent un à un de façon assez crédible pour un premier rôle ...

Au final, au-delà d'un scénario super classique, ce film me marquera comme ma première expérience en 3D.
Et je suis impatient de pouvoir retenter l'expérience avec un autre film !!!

[nicofromtheblock]

et bien! moi qui avait tant aimé Invisible! d'ailleurs tu a aimé invisible ou pas??

Disons que The invisible se laissait regarder ... je crois que je lui avais mis 5/10
Enfin, une chose est sûre, David S. Goyer est plus doué comme scénariste que comme réalisateur !

[jean-michel]

ok! je le verrai au vidéo-club , cela me coutera moins cher....

[Scalp]

le mieux c'est de pas le voir