Essonne : un élève poignardé à la sortie du collège
Un collégien de 16 ans a été grièvement blessé par un coup de couteau lundi en fin de journée à la sortie de son établissement à Chilly-Mazarin (Essonne). Touché au coeur et à un poumon, il a été admis et opéré à l'hôpital Lannelongue au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine).
Mais ses jours «ne seraient plus en danger», a affirmé mardi Jean-Xavier Moreau, chef de cabinet du recteur de l'académie de Versailles qui «condamne avec la plus grande fermeté» cette agression.
Le quartier dans lequel s'est déroulée l'agression est ordinairement très calme. D'après l'inspection d'académie et la mairie de Chilly-Mazarin, les faits se seraient déroulés à proximité du collège les Dînes-Chien et non dans le lycée de la commune, comme indiqué par d'autres sources.
Selon nos informations, le collégien vivrait à Chilly Mazarin avec son petit frère et son père, divorcé depuis deux ans. Les voisins ont décrit un garçon poli, un brin taciturne.
Le quartier, en revanche, ne serait pas si calme qu'il y paraît. Les habitants ont aussi évoqué des bagarres entre bandes, opposant des jeunes de Chilly et à d'autres de Morangis. «Le phénomène de bandes est à la mode, mais en arriver à recevoir un coup de couteau, c'est qu'il y a un sérieux problème», a lâché l'un d'eux, très inquiet. Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la Sûreté départementale, l'adolescent aurait été agressé par trois personnes, vraisemblablement cagoulées, à la sortie de son établissement scolaire, hier soir.
Les motifs de l'agression sont pour l'heure indéterminés. Selon certaines sources policières, il s'agirait d'un différend entre bandes. Mais on ne sait pas pourquoi ce jeune, inconnu des services de police, a été visé. Les agresseurs disposaient également d'un flash-ball, avec lequel ils auraient tiré sur leur victime mais sans l'atteindre. Le couteau a été retrouvé. Les forces de l'ordre, craignant des représailles, se sont postées à la sortie du collège. Plusieurs parents d'élèves font part de leur anxiété : « D'habitude je ne viens pas chercher mes enfants, explique une maman. Mais avec ce qui s'est passé hier...»
Une cellule de soutien psychologique a été installée mardi matin dans le collège et l'inspectrice d'académie de l'Essonne s'est rendue sur place pour «apporter son soutien à l'ensemble de la communauté éducative», a-t-il ajouté.
putain!! même dans ma ville ont n'est plus épargné par les conneries!! jusqu'a maintenant c'était un phénomène que je voyais a massy ou je travail mais là!! j'habite à coté!!