[nicofromtheblock] Mes critiques en 2009

[nicofromtheblock]

Pour Les passagers, c'est vraiment décevant ... ma critique devrait arriver ce soir.

Je te mangerais me tente bien aussi même si je crains le pire.
Y'a une projection en présence de la réalisatrice dans le ciné où je bosse ce soir

[zack_]

On m'a parlé de La Vague aujourd'hui ca me tente bien

[nicofromtheblock]

LOIN DE LA TERRE BRÛLÉE
Guillermo Arriaga - 2008
7/10

Résumé :
Dans le désert du Nouveau Mexique, une caravane explose mystérieusement, à l'intérieur ; Gina et Nick, son amant secret, meurent. Une quinzaine d'années plus tard, à Portland, Sylvia, jeune femme perdue qui multiplie les conquêtes amoureuses est poursuivie par un homme étrange ...

Critique :
Après le passage réussi de Paul Haggis de scénariste à réalisateur (Crash, In the valley of Elah), c'est au tour de Guillermo Arriaga de passer derrière la caméra et il y arrive tout aussi bien. En effet, le scénariste atitré d'Alejandro Gonzalez Innaritu (Amores perros, 21 grams, Babel) nous livre un scénario comme il sait si bien les faire et signe une mise-en-scène plutôt réussie. Le film se déroule donc sur 2 époques et chaque époque se divise en 2 temporalités : avant et après un évènement décisif (l'explosion de la caravane et le crash de l'avion). Le réalisateur bascule de façon régulière et de façon compréhensible d'une période à l'autre.

Comme à son habitude dernièrement, Charlize Theron est excellente dans le rôle de cette mère qui a abandonnée son enfant à sa naissance et qui mène une vie morne et sexuellement trés active (on a d'ailleurs le droit à quelques scènes de nu). Jennifer Lawrence est une belle découverte dans le rôle de cette fille qui découvre la liaison de sa mère puis qui vit une relation amoureuse désapprouvée de tous. Le reste du casting n'est pas mal non plus même si Kim Basinger est assez peu présente contrairement à ce qu'essaye de nous vendre l'affiche ...

Le scénario est d'une grande simplicité mais le montage alterné lui apporte un véritable intérêt. On suit cette histoire en puzzle avec pas mal d'intérêt et on s'attache facilement à ces personnages. La fin est peut-être un peu trop optimiste par rapport à ce que nous avait habitué le scénariste dans les films d'Innaritu mais c'est un détail qui ne gache pas le reste du film.

Au final, ce premier essai d'Arriaga derrière la caméra est trés prometteur et il nous livre un joli film sur les espoirs, les erreurs et les désillusions d'une jeune fille devenu femme.

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LES PASSAGERS
Rodrigo Garcia - 2008
3,5/10

Résumé :
A la suite d'un effroyable accident d'avion, une jeune thérapeute, Claire Summers, est chargée d'aider psychologiquement les survivants. Les difficultés qu'éprouve la jeune femme à remplir sa tâche sont encore plus grandes avec Eric, un passager qui refuse son aide et profite de la situation pour chercher à la séduire ...

Critique :
Rodrigo Garcia aurait mieux fait de rester dans ce qu'il sait faire ! En effet, il est l'auteur de 2 beaux films sur les femmes (Ce que je sais d'elle d'un simple regard et Nine lives) et réalisateur de séries de grande qualité (Six feet under, Carnivale, Big love, In treatment). Ce film de studio ne lui correspond pas du tout. Pseudo Sixème sens où Anne Hathaway doit faire face à des phénomènes étranges suite à un crash d'avion, le film n'arrive jamais à être passionnant et on s'ennuie grâve devant cette amourette entre les 2 persos principaux.

Anne Hathaway s'en sort pas mal mais Patrick Wilson nous avait habitué à mieux avec sa trés bonne interprétation dans Little children, il vient d'aligner 2 rôles trés mitigés (celui-ci et Watchmen). Les autres acteurs ne font que de la figuration. Dommage quand on connait le talent de David Morse, Clea Duvall ou encore Andre Braugher.

Niveau scénario, ça ne tient pas trop la route. Déjà le film tient sur un principe vu et revu récemment avec des films comme Sixième sens, Identity ou Reeker. Et certains détails ne passent pas comme le coup des proches des victimes qui viennent les aider à passer le pas mais ceux-ci n'arrivent pas à les reconnaitre ... c'est un peu énorme quand même !

Au final, on obtient un film plutôt ennuyeux basé sur un scéanrio déjà vu et particulièrement mal traité. Passez votre chemin !

[Niko06]

les passagers m'intéresse pas trop par contre burning plain carrément, je pense qu'Arriaga est un des meilleurs scénaristes au monde mais c'est pas toujours simple pour un scénariste de réaliser...

[zack_]

Les deux me tente
mais je vais attendre pour ce dernier une autre critique

[jean-michel]

moi idem que zack, les deux m'intéresse.

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EXTREME MOVIE
Adam Jay Epstein & Andrew Jacobson- 2008
2/10

Résumé :
Un film à sketchs, sur les joies et les situations cocasses liées au sexe, à l'adolescence ...

Critique :
Voici un film sorti en DTV même aux Etats-Unis, ça annonce déjà le niveau du film vu qu'ils ne se gènent pas pour sortir les daubes sur grand écran de l'autre côté de la manche ! Vous aurez donc compris rien qu'avec la jaquette du DVD que c'est un teen-movie. Et pour qu'un fan comme moi mette une telle note, c'est qu'il n'y a vraiment rien à sauver.

Le film est donc une succession de sketchs tous plus nuls les uns que les autres :

- Un couple d'ados fait l'amour pour la première fois puis la fille demande à son mec si il veut passer à l'étape suivante. De fil en aiguille, ils essayent des tas de trucs des plus saugrenus au point que le mec finisse par se sauver en courant ...
- Un prof donne un cours d'éducation sexuel en distribuant des godes de toute taille et de toute forme à ses élèves ...
- Un mec qui n'arrive pas à conclure avec la fille qui lui plait, décide d'acheter un vagin artificiel et en tombe follement amoureux ...
- Un duo de geeks crée une créature façon Weird science mais se retrouve avec une femme obèse qui veut les violer ...

J'en passe et des bien pires ...

Il y a quand même un sketch qui est un peu meilleur que les autres : un étudiant coincé se retrouve par erreur sur le tournage d'un porno où on le prend pour l'acteur principal ... s'ensuit un passage en comédie musicale plutôt sympathique.

Niveau casting, il y avait quelques éléments qui pouvaient nous faire espérer un peu : Michael Cera, Jamie Kennedy, Matthew Lillard (qui joue son propre rôle), Frankie Muniz, Danneel Harris mais ils font tous de brèves apparitions. On a quand même le droit à quelques jolies actrices en particulier Cherilyn Wilson. Quant au quota de seins à l'air qui aurait pu sauver le film, c'est la même chose : 3 paires de seins en tout et pour tout ... de quoi être bien déçu !

Je pense que ça n'est pas la peine d'en rajouter, ce film ne mérite même pas le détour.
Sauf peut-être pour Riton si il a un peu de temps à perdre.

[nicofromtheblock]

DEAD & BREAKFAST
Matthew Leutwyler - 2004
5/10

Résumé :
Sur le chemin d'un mariage, une bande d'amis s'arrêtent une nuit dans un Bed & Breakfast d'une petite ville. Le shérif local va suspecter le groupe après la mort particulièrement étrange du gérant. C'est alors que la panique s'installe quand les habitants, possédés par un esprit démoniaque, assiègent la résidence ...

Critique :
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire sur les jaquettes de DVD quand même !!! "La réponse américaine à Shaun od the dead", "La meilleure comédie d'horreur depuis Braindead". Il ne faut pas non plus abuser, on est trés loin de la qualité des 2 films cités.

Voici donc une petite comédie d'horreur au budget on ne peut plus réduit. En effet, les effets spéciaux sont vraiment super cheaps et ne sont pas aussi réussis que ceux d'un Braindead. On a bien le droit à de nombreux litres d'hémoglobine mais ça ne suffit pas à cacher le peu de moyen. Quant à la mise-en-scène, elle est digne d'un téléfilm : difficile de faire plus mauvais. Je ne pense pas que le réalisateur puisse percer dans ce domaine.

Après le film est servi par un joli casting Jeremy Sisto (May), Gina Philips (Jeepers creepers), Ever Carradine (fille de David), Jeffrey Dean Morgan (Watchmen), Bianca Lawson, Erik Palladino et même David Carradine en guest. Tous surjouent plus ou moins mais c'est dans l'esprit du film donc ça passe plutôt bien.

Le scénario est bien sûr tout bidon mais il n'est qu'un pretexte à l'apparition de zombies que notre équipe de jeunes héros vont prendre plaisir à détruire. Pour résumer, c'est une boite magique contenant un esprit qui, une fois ouverte, contamine les habitants de cette petite bourgade qui se transforment en zombies.

Au final, on obtient un film plutôt fun mais en partie gaché par une mise-en-scène qui n'est pas à la hauteur.

[Val]

Un film qui m'intéresse depuis un bout de temps déjà, faut que j'y jette un coup d'oeil.

[nicofromtheblock]

THE LOST
Chris Sivertson - 2006
6/10

Résumé :
Trois adolescents font la fête dans les bois. Aux commandes du groupe, Ray, armé d'une carabine, tue brutalement deux campeuses qui ont la malchance de se trouver sur son chemin. Ray établit alors un pacte avec ses amis pour qu'aucun d'eux ne révèle les atrocités commises ce soir-là ...

Critique :
Je suis étonné de voir un tel film accompagnant le dernier numéro de Mad Movies : on est plus proche du petit film indépendant que de la série B qu'ils nous balancent habituellement. Voici donc l'histoire d'un groupe de 3 amis qui, suite à un débordement de violence, vont devoir garder un secret. Quatre ans après les évènements, le chef de la police continue à avoir des suspicions sur le leader de cette bande et va essayer de lui mettre la pression pour le faire craquer.

Le film prend vraiment son temps pour se mettre en place développant des intrigues secondaires plus ou moins passionnantes : le film fait tout de même 1h55. On suit pas à pas ce jeune qui semble un peu déséquilibré mais qui prend bien soin de ne pas le montrer. Malgré les longueurs, le final est particulièrement sympa avec une montée de violence assez soudaine ! Fusil à pompe, revolver, couteau de cuisine : on peut dire que le perso se lache bien.

Côté casting, dommage que l'acteur principal Marc Senter soit aussi peu charismatique ... mais d'une certaine manière, ça participe à cacher sa folie. A ses cotés, sa petite amie et son meilleur ami interprétés par Shay Astar et Alex Frost (Elephant) sont plutôt interessants dans leur rapport de dominant à dominés. Il est également étonnant de retrouver Michael Bowen (Buck dans Kill Bill Vol.1) dans le rôle du gentil flic ... c'est tellement aux antipodes de son précédent rôle ! Dans les seconds rôles, on retrouve un casting de jolies actrices : Katie Cassidy qui fait une petite apparition, Robin Sydney (quasi-inconnue mais fort charmante) et Misty Mundae qui vient nous faire profiter de sa poitrine dans la scène d'intro du film.

On peut dire que le film arrive à mettre en place une ambiance particulière et les quelques longueurs passent plutôt pas mal. Enfin, l'histoire d'amour entre le flic à la retraite (joué par Ed Lauter) et une jeune fille de 18 ans n'a absolument aucun intérêt. On notera également une mise-en-scène qui a tendance à partir inutilement dans le "tape-à-l'oeil" : les effets de flous, l'images superposées et autres mouvements de caméra, sont plus désagréables qu'autre chose.

Au final, même si le film n'est pas totalement maitrisé, il reste quand même plutôt plaisant à regarder.
Ça reste du cinéma indépendant sans grande prétention donc à reserver à un public averti ...

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THE LIVING END
Gregg Araki - 1992
6,5/10

Résumé :
Juste après avoir appris leur séropositivité, Luke prostitué et Jon critique de cinéma, se rencontrent par hasard et vont partir dans une virée mouvementée à travers les Etats-Unis. Peu à peu, l'amour va naitre entre eux ...

Critique :
Ca y est, j'ai enfin vu le premier film de Gregg Araki !!! Enfin officiellement, c'est son troisième film mais ses 2 premiers (Three bewildred people in the night et The long weekend) sont totalement introuvables.

Je vais commencer par présenter le réalisateur pour les novices. Gregg Araki est un des chefs de file du cinéma gay underground de Los Angeles. Même si son cinéma a grandement évolué depuis ses débuts, il reste toujours trés impliqué dans le communauté gay et n'hésite pas à se servir de ses films pour faire passer des messages qui lui tiennent à coeur. Voici donc un pur film indépendant, tourné avec des moyens dérisoires et des acteurs amateurs. Malgré le remastering, l'image reste trés granuleuse mais on y fait rapidement abstraction.

Dans ce roas-movie, Araki nous présente 2 personnages hauts en couleurs qui, face à l'annonce de leur séropositivité, vont essayer de profiter au maximum des plaisirs de la vie tout en se découvrant mutuellement. Les acteurs ont beau être amateurs, ils jouent quasiment leur propre rôle et donc sont bluffant de réalisme dans leur jeu.

Contrairement aux habitudes du cinéma indépendant, Araki utilise trés peu la caméra à l'épaule (voir jamais ?). Par contre, il affectionne particulièrement les gros plans pour filmer les émotions au plus près et intégrer le spectateur au coeur de l'action. Et malgré ses petits moyens, on sent déjà qu'il a du talent et qu'il choisit minutieusement ses cadres.

Sur un scénario assez simple, le réalisateur met en avant le problème du sida, la perception de l'homosexualité au début des années 90 et montre que les histoires d'amour sont universelles. On a quand même droit à quelques passages plutôt glauques mais rien d'étonnant sur un tel sujet.

Au final, ce premier film aborde déjà tous les thèmes de prédilection de Gregg Araki qu'il réabordera dans ses autres films.
Un bien joli film qui reste quand même difficile d'accés par son côté "underground".

[nicofromtheblock]

TOTALLY F***ED UP
Gregg Araki - 1993
7/10

Résumé :
Le quotidien d'un groupe d'adolescents homosexuels à Los Angeles, entre ennui, rage, expérimentations sexuelles et peur du sida ...

Critique :
Et j'enchaine avec le film suivant de Gregg Araki enfin disponible en DVD zone 2. Considéré comme le premier opus de sa trilogie "Teenage apocalypse" composée également de The doom generation et de Nowhere, Totally f***ed up plonge encore plus dans la communauté homosexuelle que The living end. Ici, chacun des personnages fait partie de cette communauté et vit en autarcie face à l'incompréhension de la société bien pensante.

Cette fois-ci, le réalisateur ne s'interesse pas qu'aux gays mais aussi aux lesbiennes en intégrant un couple de filles dans le groupe d'amis. On sent que le réalisateur a vécu les choses de l'intérieur car il y a une grande véracité qui se dégage de ses propos. D'ailleurs, on peut se demander si ça n'est pas autobiographique vu que l'un des personnage filme ses amis à l'aide d'un caméscope et les interroge sur la façon qu'ils voient le monde : leur rapport aux autres, leur rapport à l'amour, leur rapport au sexe, ... Une fois de plus, Araki essaye de montrer que cette communauté est composée de gens comme les autres et qu'ils sont injustement mis à l'écart.

Comme dit juste avant, le réalisateur utilise différents types d'images : la pellicule pour la partie fiction et la DV pour la partie filmée par un des protagonistes. Une fois de plus, le mélange passe particulièrement bien car justifié par le sujet.

Le réalisateur s'entoure une nouvelle fois d'acteurs amateurs jouant pratiquement leur propre rôle. Seul James Duvall, inconnu à l'époque, va percer dans le milieu en devenant l'égérie du réal ... on le verra donc par la suite dans des films comme Independance day ou Donnie Darko.

A noter que le film forme une boucle puisque il commence sur des chiffres annoncant que 30% des suicides chez les jeunes concerne les homosexuels et que le film se termine sur le suicide d'un des protagonistes suite à une deception amoureuse.

Avec ce film, Araki nous livre une vision trés réaliste de ce milieu dans le Los Angeles des années 90.
Totally f***ed up, quasiment inconnu en France, est un film de référence pour une grande partie de la communauté gay américaine !

[nicofromtheblock]

Et un petit classement des films de Gregg Araki pour conclure :

1. Mysterious skin 9/10
2. Nowhere 8,5/10
3. The doom generation 7,5/10
4. Totally f***ed up 7/10
5. Splendor 7/10
6. The living end 6,5/10
7. Smiley face 6/10

[Riton]

Extreme movie de Adam Jay Epstein & Andrew Jacobson 2/10
Sauf peut-être pour Riton si il a un peu de temps à perdre

Possible que je le matte. Surtout qu'un pote vas passer pour mater le foot Jeudi soir, et comme d'hab on vas se matter un teen movie après . La dernière fois c'était Van Wilder 2, qui est beaucoup moins bien que le premier