Watchmen
Résumé : Aventure à la fois complexe et mystérieuse sur plusieurs niveaux, "Watchmen - Les Gardiens" - se passe dans une Amérique alternative de 1985 où les super-héros font partie du quotidien et où l'Horloge de l'Apocalypse -symbole de la tension entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique- indique en permanence minuit moins cinq. Lorsque l'un de ses anciens collègues est assassiné, Rorschach, un justicier masqué un peu à plat mais non moins déterminé, va découvrir un complot qui menace de tuer et de discréditer tous les super-héros du passé et du présent.
AVIS :
Enfin vu et bonne claque bien qu’ayant quelques longueurs.
Il s’agit d’un film de super-héros atypique car totalement hors de standards :
- Pas de supervilain (le personnage que va voir le comédien est à l’article de la mort et est plutôt une victime de l’histoire, le personnage dont le hibou et Miss Jupiter parle dans le bar est un exemple flagrant de cet aspect, Big boss est du menin fretin…)
- Des héros immoraux (en vrac c’est trop en dire une ribambelle de lâches, psychopathe, démago…)
- Pas de vrai superpouvoir (exception faite de dr Manathan) en temps que tels. Les personnages se sont initialement masqués pour faire comme les criminels et les rechercher. Par contre lorsque que les combats commence ont voit leurs capacités de surhomme en combat
En touts cas le film est vraiment axé adulte :
- Le sexe est ainsi présent une partie du film via le Dr Manathan qui se promène à poil (et on voit bien que c’est un homme), on est loin des héros asexué de type le surfer d’argent.
- Immorale : Une des meilleure scène du film dans un bar du Vietnam entre le comédien et Dr Manathan résume totalement les personnages et leurs psychologies. Les personnages de Rorschach et du comédien sont plus que borderline. Un vrai film noir sans happy end avec une vision très pessimistes du monde
- Violent avec une tentative de viol qui fait froid dans le dos et surtout la première scène d’action du hibou avec Miss Jupiter d’une sauvagerie rare (on ne désarme pas les criminelle, on casse leurs membres). Lors de la tentative d’assassinat sur un des Watchemen celui-ci ne cherche aucunement à protéger les « civils » autour de lui, on contraire il s’en sert de bouclier. Le pouvoir du Dr Manathan est aussi un exemple très direct car ici lorsqu’il « atomise » des adversaires ça laisse des traces sanguinolentes.
- Politique : Le film est totalement ancré dans son époque et la guerre froide est très présente (lorsque le lobby des énergies fossiles essait de faire plier le personnage d’Ozzmonsis, il parle de réveler au grand jour des amitiés communistes), l’horloge nucléaire
- Théologique : Le question de Dieu est ominprésente (Le Dr Manathan, Ozzmonsis..)
Et tour de force malgré des « héros » qui n’en sont pas, on apprécie ces hommes et femme par leurs faiblesses et leur côté humain (Le comédien qui est quand même un beau salaud est touchant lors de la scène chez son pire ennemi et il reste un des personnages le plus lucide de tous)
Le générique de début du film est excellent, il restitue par bride l’histoire des Watchemen et celle des Etats Unis et la liaison entre les deux sur des événements majeurs (assassinats de kenndy, premier pas sur la lune). Il met également en avant l’aliénation des personnages mais aussi le contexte puritain de l’époque (l’assassinat d’une des Watchemen, dont l’homosexualité nous avait été révélée, avec des tages homophobes au-dessus de son lit par exemple).
Le personnage de Rorschach est terrible, l’acteur (Jackie Earle Haley) est réellement très bon. Le personnage est une véritable représentation de ce qu’est Le Punisher (pas les bouses infâmes de film hein). Un personnage avide de justice, aveuglée par celle-ci qui le conduise à faire l’irréparable. Totalement ancré dans son personnage de Rorschach (la scène dans la prison ou il hurle au détenu tout content de pouvoir lui faire sa fête « Vous êtes enfermés avec moi et non le contraire »), il appelle d’ailleurs son masque « son visage ».
Un mot sur la musique qui colle à l’ambiance du film et à l’époque. U très bon point pour la version française on ne finit pas comme c’était le cas pour le sublime 300 sur du rap totalement hors de propos.
Par contre j’ai trouvé quelques longueur et j’ai eu du mal avec quelques plans. Néanmoins, le film est dense malgré sa durée. Je suis sur également que chaque vision apporte un plus.
Note : 9/10