[nicofromtheblock] Mes critiques en 2009

[nicofromtheblock]

Ces temps-ci, j'ai envie de me mettre un peu au cinéma asiatique

Voici mes premières critiques !

[Dunandan]

Memories of murder de Bong Joon-Ho 8,5/10



Résumé :
En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d'une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour ...

Critique :
Tout d'abord, ce film est souvent comparé à Fargo des frères Coen pour son ton et son sujet ...
Une chose est sûre, il n'a pas à rougir de la comparaison car il est tout aussi bon !

Le film suit donc un service de police du fin fond de la Corée qui enquête sur un serial-killer pour la toute première fois et qui semble complètement dépassé par les évènements.
On suit cette enquête avec beaucoup d'intérêt et on s'amuse de ces personnages : le flic qui croit qu'il a don pour reconnaitre les coupables, son coéquipier qui ne connait qu'une seule technique d'interrogatoire (taper sur les gens).
A cela on ajoute la création de faux indices, l'obtention d'aveux forcés, l'aide d'une divinatrice et on obtient un grand foutoir bien sympathique !
Quant un policier de Séoul débarque pour aider à l'enquète, on se dit qu'il va remettre les choses en ordre mais il se trouve qu'il va peu à peu devenir comme les autres ...
Malgré ses 2h, le film reste passionnant du début à la fin.

Les acteurs sont excellents : Song Kang-Ho montre déjà son talent qui sera confirmé ultérieurement (The host, Secret sunshine, Le bon la brute et le cinglé) et Kim Sang-Kyung est trés bon également même s'il n'a pas fait grand chose depuis.

Côté mise-en-scène, Bong Joon-Ho nous montre l'étendue de son talent en nous livrant un film soigné avec de jolis mouvements de caméra et des cadrages fort esthétiques.
La musique d'Iwashiro Tarô tient également une place importante dans le film et participe à son ambiance.

Enfin, la fin est particulièrement réussie ...
Je ne spoilerai pas ceux qui ne l'ont pas vu mais c'est trés fort d'avoir fini le film de cette manière.

Ce film est donc une totale réussite et, même si ma note est déjà trés bonne, je pense qu'elle augmentera au fur et à mesure des visions.

[Niko06]

ah ouais magistral ce polar

[Alegas]

Memento mori de Kim Tae-Yong & Min Kyu-Dong 7,5/10



Résumé :
Dans un collège sud-coréen pour jeunes filles, Min-ah est déconcertée lorsqu'elle découvre un journal intime que deux de ses camarades rédigent de concert. Alors qu'elle en prend connaissance, elle est la proie d'étranges hallucinations ...

Critique :
Voici un bon film coréen qui mélange drame romantique et fantastique avec une certaine alchimie.

En effet, on suit l'histoire d'amour entre 2 jeunes filles par l'intermédiaire de leur journal intime qu'une de leur camarade a trouvé.
Ce qui semble commencer comme une simple histoire d'amour cachée va peu à peu tourner au film de fantôme lorsque l'une des filles va se suicider ...
Les réalisateurs trouvent un ton juste et arrivent à amener progressivement les touches de fantastique dans ce film au premier abord romantique.

Le montage alterné entre le présent (la fille qui lit le journal intime tout en cotoyant la fille encore en vie) et les flashs-back (l'histoire d'amour entre les 2 filles depuis leur rencontre jusqu'au suicide) est parfaitement géré et le spectateur n'est jamais perdu en route.

Les 3 jeunes actrices qui jouaient toutes les 3 leur premier rôle à l'écran s'en sortent parfaitement.
L'alchimie entre les 2 filles amoureuses se fait progressivement et la troisième fille intègre petit à petit cette relation pour former une sorte de triangle amoureux.

Quant au final dans le hall du lycée, il fait clairement référence à la scène du bal dans Carrie.

Le film étant le deuxième d'une trilogie (ghost school trilogy), il ne me reste plus qu'à voir les 2 autres films : Whispering corridors et Wishing stairs ...
Malheureusement, je ne pense pas que les films soient disponible en DVD avec sous-titres français

[Alegas]

Perfect blue de Satoshi Kon 8/10



Résumé :
C'est sans regret que Mima, chanteuse, quitte son groupe pour se consacrer a une carrière de comédienne. Elle accepte un petit rôle dans une série télévisée. Cependant son départ brusque de la chanson a provoqué la colère de ses fans et plus particulièrement celle de l'un d'eux. Le mystérieux traqueur passe à l'acte en dévoilant en détail la vie de la jeune femme sur Internet, puis en menacant ses proches ...

Critique :
J'ai enfin découvert ce film dont j'avais beaucoup entendu parler et, même s'il est trés bon, je ne l'ai pas trouvé aussi "culte" que je m'y attendais ...

Ayant vu Paprika, il est clair que Satoshi Kon a un style bien à lui qu'on repère immédiatement.
Que se soit au niveau du scénario ou de la narration, le réalisateur se démarque par son traitement à la fois complexe et pourtant complètement logique.

En effet, plus le personnage de Mima devient schizophrène, plus le réalisateur essaye de nous égarer : entre rêve et réalité, entre la vraie personnalité de Mima et celle du personnage qu'elle joue dans sa série télévisée.
Cela crée une sorte de malaise particulièrement difficile à mettre en scène dans un film d'animation.
Mais je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à une ambiance un peu plus malsaine.

Pour ce qui est de l'animation, c'est vraiment beau à regarder et les transitions entre les séquences sont toujours géniales !
Il est clair que Satoshi Kon a un talent fou

Au final, cette oeuvre est d'une telle complexité qu'elle mérite certainement plusieurs visions pour être appréciée à sa juste valeur.

[Alegas]

Millennium actress de Satoshi Kon 8,5/10



Résumé :
Le réalisateur de documentaires Genya Tachibana interview la vieille actrice Chiyoko Fujiwara. Ensemble, tous deux se plongent dans le passé de la comédienne ...

Critique :
Et je continue ma découverte de l'oeuvre de Satoshi Kon avec ce véritable bijou !

Dans ce film, on retrouve encore plus le style du réalisateur avec ses magnifiques transitions d'une séquence à une autre ou d'une époque à une autre.
Ces transitions sont d'une telle inventivité et visuellement tellement bien mises en scène, que les films de Satoshi Kon mériteraient d'être vus rien que pour cela ...

Ici, on suit donc un réalisateur et sa caméraman qui viennent interviewer une ancienne star du cinéma. Celle-ci leur raconte sa vie depuis sa plus tendre enfance et elle se matérialise devant leurs yeux. Ils peuvent alors interférer avec ces souvenirs comme s'ils y étaient.
Une fois de plus le ralisateur s'amuse à nous perdre entre réalité et fiction : la vie de l'actrice se mélange aux rôles qu'elle a interprété au fil des années.
Cela permet de nous faire découvrir différents univers et de nous faire basculer soudainement de l'un à l'autre.

J'ai trouvé que le film était particulièrement poétique et c'est ça qui lui apporte un charme supplémentaire.
Cette actrice est en quête perpetuelle d'un amour perdu et l'on reste ému par ce final d'une grande beauté visuelle et spirituelle.

Il ne me reste plus qu'à découvrir Tokyo godfathers qui, parait-il, est tout aussi génial que les autres ...

[nicofromtheblock]

Prochains films asiatiques à découvrir :

- Printemps, été, automne, hiver ... et printemps de Kim Ki-Duk
- A scene at the sea de Takeshi Kitano
- Seven swords de Tsui Hark
- As tears go by de Wong Kar-Wai
- Vagues invisibles de Pen-Ek Ratanaruang

Prochains films asiatiques à revoir :

- Chungking express de Wong Kar-Wai
- Les larmes du tigre noir de Wisit Sasanatieng
- Versus de Ryuhei Kitamura

[zack_]

Je sens que je vais fermer ma gueule un moment
J'ai rien vu de ça donc rien a dire

[nicofromtheblock]

Underworld 3 : Le soulèvement des lycans de Patrick Tatopoulos 4/10



Résumé :
Au Moyen-Age, l'équilibre règne entre les vampires dirigés d'une main de fer par Victor et leurs serviteurs les lycans. Mais lorsque la fille de Victor s'éprend de Lucian, un lycan, c'est le début d'une longue guerre sanglante qui continuera jusqu'à aujourd'hui ...

Critique :
Cette préquelle aux 2 premiers opus aurait peut-être mérité un DTV ...

En effet, le film raconte l'histoire d'amour secrète entre la fille du chef des vampires et le premier des lycans créés de toute pièce par les vampires afin de devenir leurs esclaves.
L'histoire d'amour d'Underworld 2 était déjà des plus affligeantes mais là, on atteind des records !
On a même le droit à une scène de sexe totalement naze entre les 2 protagonistes sur le bord d'une falaise (référence au Transporteur 3 ? )

Côté mise-en-scène, les scènes de combat sont trés mal filmées mais heureuement, il y en a assez peu !
En même temps, pouvait-on espérer mieux de Patrick Tatopoulos qui est avant tout un spécialiste des effets-spéciaux et des maquillages ?
D'ailleurs, les transformations des lycans sont un des points positifs du film même s'il n'y a rien de nouveau par rapport aux 2 permiers films.

Pour ce qui est du casting, Michael Sheen qui joue le rôle de Lucian manque sérieusement de charisme pour le rôle ...
Reste la superbe Rhona Mitra qui, malgré un personnage assez fade, apporte un peu d'intérêt au film par sa plastique irréprochable

Au final, y'a pas grand chose à tirer de ce film qui sera vite oublié pour ma part.

Pour info, voici mes notes pour les 2 autres :
Underworld : 7/10
Underworld 2 : 5,5/10

Vivement le 4

[zack_]

J'ai vu que le 1 et je lui est mis 2.5/10, alors j'imagine même pas le reste de la saga

[Scalp]

rhona est nue dans le film ?

[nicofromtheblock]

Palace pour chiens de Thor Freudenthal 5/10

Résumé :
Chez Andi et son petit frère Bruce, les animaux sont strictement interdits. Mais pour Vendredi, l'adorable chien qu'ils nourrissent en secret, les deux enfants sont prêts à prendre tous les risques. Ils finissent par lui trouver un refuge idéal dans un immense hôtel abandonné que Bruce transforme spécialement grâce à son génie du bricolage ...

Critique :
Je m'attendais à une grosse daube et en fait ça n'est pas si mauvais que ça ...

C'est un divertissement clairement destiné aux plus jeunes tout comme Le chihuahua de Beverly Hills mais ça n'empèche pas que ça se regarde sans déplaisir. On a bien sûr le droit à un scénario super bateau où les gentils enfants vont aider les gentils chiens contre les vilains gardiens de la fourrière. Et bien sûr, tout est bien qui finit bien.

Mais les chiens sont attachants et on prend plaisir à les voir faire les 400 coups tout comme on est peiner de les voir en cage. Le film réussit bien ses effets : les passges marrants sont sympas et le final un peu larmoyant est prévisible et un peu trop appuyé mais on arrive à y faire abstraction.

Enfin, niveau casting, Emma Roberts (qui vient d'avoir 18 ans ) est fort craquante dans le rôle principal. Quant à Don Cheadle, on l'a vu dans des rôles tellement mauvais ces derniers temps que celui-ci passe plutôt bien. Reste Lisa Kudrow et Kevin Dillon qui sont totalement sous-exploités dans le rôle de la famille d'acceuil : dommage car ils ont un talent comique indéniable !

Au final, on obtient une gentille comédie qui ne vole pas bien haut mais qui reste un petit divertissement sympa.

[nicofromtheblock]

rhona est nue dans le film ?

Et non

Y'a bien une scène de sexe mais on voit que dalle ... tout juste une courbe de sein et encore, c'est furtif

[Scalp]

fuck

[nicofromtheblock]

Le séminaire de Charles Nemes 2,5/10



Résumé :
C'est entre espoir et crainte que six employés de la société Geugène se rendent à Paris pour participer à un séminaire de motivation. Parmi eux, Hervé, délégué syndical duplice, et Jean-Claude, qui se décrit lui-même comme le roi de la vente ...

Critique :
Je ne suis déjà pas super fan de la série Caméra café mais les films sont encore pire !
Ce deuxième opus est du même niveau que le premier à la différence près qu'il n'y a même plus la charmante Shirley Bousquet qui en était le seul intérêt

Voici donc un film sur les beaufs pour les beaufs !
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut rire devant un film comme ça.
C'est bourré de clichés tellement énormes que même Clint Easwood en vieux raciste associal parait crédible à côté

Je ne parle même pas des acteurs qui sont insupportables : Yvan Le Bolloc'h en tête à qui t'as envie de mettre des claques !
Seul Bruno Solo essaye un tant soit peu de rendre son personnage crédible mais c'est pas gagné ...

Est-ce la peine de parler de la mise-en-scène ?
Charles Nemes a à son actif La tour Montparnasse infernale et Le carton : pas besoin d'en dire plus.

Voici donc une perte de temps prévisible mais il faut croire que j'ai des tendances masochistes parfois !