THE DEATHLESS DEVIL (Yilmayan Seytan) de Yilmaz Atadeniz (1973) : 7/10
Le cruel Dr. Satan kidnappe un professeur qui vient d'inventer une arme géniale. A la rescousse se présente le héros du jour, nommé Copperhead qui est une sorte de clone du catcheur mexicain
SANTO (ici avec un beau masque plein de paillettes!) et son acolyte Bitik, un Sherlock Holmes local amateur de jolies filles et qui sera aussi le bouffon de service avec ses gags lourdauds et bien poussifs...
Et c'est parti pour un film "pop" turc complètement fou-fou avec ce super-héros masqué qui se bat contre un adversaire infernal, le Dr. Satan, puissant adversaire moustachu qui fait exploser ses hommes de main à distance et qui possède un atout redoutable : un terrifiant robot au look de boîte de conserve munie de trois lumières clignotantes et d'une démarche gauche du plus bel effet.
THE DEATHLESS DEVIL est donc une aventure unique en son genre et qui part rapidement dans tous les sens. Et ça n'arrête pas pendant un peu plus de 80 minutes, avec des rebondissements les plus improbables qui soient. Même si l'ensemble est incroyablement mal fichu, c'est diablement divertissement de bout en bout et sans aucun temps mort. C'est kitsch à souhait et bourré d'idées, qu'elles soient originales ou piquées sur d'autres films. Car au détour de certains séquences, se fait entendre le thème de
LA PANTHERE ROSE ou encore des mélodies issues des aventures de James Bond ou encore des accords empruntés à Ennio Morricone... Au diable les lois du copyright! En bref, c'est une pellicule complètement déglinguée, c'est inouï. Une merveille incomparable!