[johell] Mes critiques en 2009

[johell]

CAPRICE de Frank Tashlin (1967) : 5/10

Au premier abord, cette comédie d'espionnage semblait très sympathique. Le couple vedette qui associe Richard Harris et Doris Day est très improbable mais qu'importe. Le film comporte tout un attirail visuel très sixties pour que cela soit un petit plaisir pour les yeux. Hélas, le film est plutôt assez lourdaud dans son humour qui n'est guère amusant et c'est même très rare que l'on esquisse un simple sourire à cette histoire de cosmétiques beaucoup trop alambiquée. Et cela manque même d'une certaine extravagance, un petit grain de folie nécessaire pour que le film décolle véritablement. On se contentera de quelques scènettes assez chouette, comme la poursuite à ski qui ouvre le film ou encore (et surtout!) celle de la piscine avec l'asiatique aux cheveux qui ne mouille pas (!)... Sans oublier, bien entendu, les délicieuses tenues de Doris Day.

[johell]

MORGANE ET SES NYMPHES de Bruno Gantillon (1971) : 8/10

Durant leurs vacances en Auvergne, deux jeunes filles découvrent le royaume de la fée Morgane au fond d'une forêt. Celle-ci offre la jeunesse éternelle à celles qui se donnent à elle corps et âme.

Ce petit film fauché qui se rapproche, par certains aspects, aux films de vampires de Jean Rollin, est une belle incursion dans un univers onirique très envoûtant, fantastique et érotique. La distribution est presque exclusivement féminine si ce n'est la présence du très étrange Alfred Baillou dans le rôle du serviteur nain et bossu à la solde de la belle Morgane. Le film distille une ambiance doucereuse où l'érotisme sait se faire subtil et délicieux, sans une once de vulgarité. On tombe très rapidement sous le charme de cette histoire portée par des dialogues très datées mais qui n'enlève rien à l'envoûtement que dégage l'ensemble. Il suffit de se laisser emporter, MORGANE ET SES NYMPHES étant de plus magnifié par une photographie de toute beauté. Une réussite!

Petite anecdote, le château qui sert de décor au film est également celui qui fut utlisé pour le film LE CAPITAN de André Hunebelle.

[johell]

WHATEVER LOLA WANTS de Nabil Ayouch (2007) : 6/10

Lola, sexy New-Yorkaise de 25 ans, rêve d’être danseuse. Malgré son talent et sa détermination, ses auditions échouent. Mais, le jour où elle découvre la danse orientale, c’est le déclic ! Lola se met en quête de retrouver Ismahan, véritable star en Egypte, et d’apprendre la danse orientale. Malgré une volonté de fer, c’est un véritable travail sur elle-même qui l’attend, un retour aux sources…

Encore une histoire d'une jeune femme qui cherche à percer dans le monde de la danse. Ca ne vous rappelle rien? Pourtant, ce joli petit film présente un petit plus : à savoir un choc des cultures entre l'américaine qui débarque en Egypte où le statut de la femme n'est définitivement pas le même qu'à New York. Cette approche finement exécuté est certainement l'aspect le plus intéressant du long métrage et permet de découvrir Carmen Lebbos, la femme "adultère" blessée et renfermée sur elle-même. Elle y est impressionnante. C'est également le cas pour l'actrice principale, la blondinette Laura Ramsey qui dégage est assez belle présence. Son apprentissage de la danse orientale passe par de nombreuses scènes assez fascinantes et, bien entendu, les superbes séquences chorégraphiées qui sont un petit peu frustrantes du fait de leur courte durée.

L'ensemble fait que WHATEVER LOLA WANTS est une jolie histoire, pleine de douceur et assez touchante mais aussi une comédie romantique qui n'oublie pas les clichés inhérents au genre mais qui, fort heureusement, se concentre principalement sur un beau message de tolérance et une visite de l'Egypte qui est plutôt agréable à suivre.

[zack_]

Extraordinaire tout ce qu'on a a lire
Ca va me donner des idées de films à voir (je ferai mon commentaires après)

Y a du boulot a référencer tout ça, mais ca sera fait dans la journée, je m'en occupe

[johell]

SNOW ANGELS de David Gordon Green (2007) : 7/10

Dans une petite ville de Pennsylvanie, un adolescent qui découvre son premier amour doit supporter la séparation de ses parents. Pendant ce temps, une mère de famille, harcelée par son ex-mari, tente de surmonter un terrible drame personnel.

Très beau drame. Destins croisés entre plusieurs couples qui vivent des histoires d'amours assez contrariées. Magnifiquement interprété par un ensemble de comédiens uniformément parfaits. A commencer par Kate Beckinsale qui trouve là un de ses plus beaux rôles. De même que le jeune duo d'adolescents qui ont des scènes très touchantes. C'est assez émouvant, avec un final terrible, réellement inoubliable.

[johell]

THE DEATHLESS DEVIL (Yilmayan Seytan) de Yilmaz Atadeniz (1973) : 7/10

Le cruel Dr. Satan kidnappe un professeur qui vient d'inventer une arme géniale. A la rescousse se présente le héros du jour, nommé Copperhead qui est une sorte de clone du catcheur mexicain SANTO (ici avec un beau masque plein de paillettes!) et son acolyte Bitik, un Sherlock Holmes local amateur de jolies filles et qui sera aussi le bouffon de service avec ses gags lourdauds et bien poussifs...

Et c'est parti pour un film "pop" turc complètement fou-fou avec ce super-héros masqué qui se bat contre un adversaire infernal, le Dr. Satan, puissant adversaire moustachu qui fait exploser ses hommes de main à distance et qui possède un atout redoutable : un terrifiant robot au look de boîte de conserve munie de trois lumières clignotantes et d'une démarche gauche du plus bel effet. THE DEATHLESS DEVIL est donc une aventure unique en son genre et qui part rapidement dans tous les sens. Et ça n'arrête pas pendant un peu plus de 80 minutes, avec des rebondissements les plus improbables qui soient. Même si l'ensemble est incroyablement mal fichu, c'est diablement divertissement de bout en bout et sans aucun temps mort. C'est kitsch à souhait et bourré d'idées, qu'elles soient originales ou piquées sur d'autres films. Car au détour de certains séquences, se fait entendre le thème de LA PANTHERE ROSE ou encore des mélodies issues des aventures de James Bond ou encore des accords empruntés à Ennio Morricone... Au diable les lois du copyright! En bref, c'est une pellicule complètement déglinguée, c'est inouï. Une merveille incomparable!

[johell]

LES 13 FIANCEES DE FU MANCHU (The Brides Of Fu Manchu) de Don Sharp (1966) : 6/10


Fu Manchu et ses sbires enlèvent les filles de scientifiques éminents. Celles-ci sont retenues prisonnières dans les quartiers généraux du maléfique docteur, situés sur une île isolée. Au lieu de réclamer une rançon, Fu Manchu demande à ce que les pères des otages l'aident à mettre au point un rayon de la mort, qu'il a l'intention d'utiliser pour devenir le maître du monde. Cependant Nayland Smith de Scotland Yard, son ennemi juré, est bien déterminé à faire échouer ces abominables projets…

Suite directe du MASQUE DE FU MANCHU réalisé une année plus tôt, les amateurs du personnage incarné par Christopher Lee sont en terrain connu. Car il faut dire que les films suivent toujours un schéma très classique où rien ne change ni évolue. Fu Manchu a toujours son fameux rêve de domination mondiale et décidément il n'y arrivera jamais. LES 13 FIANCEES DE FU MANCHU n'est donc pas le meilleur film de cette saga, on lui préférera largement son épisode précédent. Et dans les réalisations de Don Sharp il y manque également le petit grain de folie qu'instaurera les oeuvres que Jess Franco apportera aux diaboliques machinations de Fu Manchu.

Reste que ce film est néanmoins agréable à suivre car il possède ce délicieux parfum désuet des productions fauchés. Et Christopher Lee est toujours aussi impérial. Et c'est toujours un plaisir de retrouver Tsai Chin dans le rôle de Lin Tang, fille maléfique de Fu Manchu qui n'est jamais en reste d'un bon dialogue pervers et/ou diabolique. Il y a aussi quelques séquences assez réjouissantes, comme le "supplice des serpents" ou encore les séquences d'hypnose, fascinants instants de grand n'importe quoi!

[johell]

DIRTY DANCING de Emile Ardolino (1987) : 8/10

Eté 1963. “Baby” Houseman vient d’avoir 17 ans et passe le mois d’août en famille dans un village de vacances de l’Orégon. Un soir, elle découvre le local d’un groupe de danse formé par les animateurs du village. L’ambiance est électrique, les couples se contorsionnent sur les rythmes lourds et syncopés d’un classique du Rythm’n Blues. Cette danse, sensuelle, provocante, c’est le “Dirty Dancing”. Pour Baby, c’est à la fois fascinant, terrifiant et délicieusement grisant.

Toujours un plaisir de revoir ce petit "classique", à la fois comédie romantique et "musicale". Et quel plaisir de revoir Patrick Swayze en jeune bellâtre un peu voyou mais finalement trop sensible qui va découvrir qui il est vraiment grâce à l'amour que lui porte une adolescente.

Les années passent mais DIRTY DANCING vieillit plutôt bien et garde son charme intact grâce à ses personnages attachants et sa bande sonore tout simplement irrésistible. De nombreuses séquences restent en mémoire, comme cette danse sur un tronc en forêt ou encore le "porté" dans le lac... Chaque instants musicaux réservent son lots de moments "cultes", et ne serait-ce que pour l'immense séquence finale, où un déchaînement de chorégraphies osées viennent chambouler le conventionnel mambo de rigueur... Une belle apothéose pour une histoire pleine de bons sentiments mais qui nous embarque allégrement pour autant que l'on accepte de se laisser porter par le charme désuet de son intrigue sentimentale. Beau et touchant. J'adore!

[Alegas]

TOP GUN de Tony Scott (1986) : 8/10

Pete Mitchell, élève superpilote de la Navy, est envoyé dans la célèbre Naval Air Station pour un entraînement intensif. Un instructeur civil, Charlotte Blackwood, veut partager sa passion, sa folie des performances et son excitation face au danger. Rivalisant avec Tom Kasanksky pour le très convoité Top Gun, Pete Mitchell s'inclinera devant son adversaire, affaibli par le deuil d'un ami.

Encore un "classique" avec un Tom Cruise encore tout gamin, le sourire enjôleur avec ses grosses lunettes de soleil, au volant de sa belle moto. Tony Scott filme ses héros de l'aéronavale comme un gigantesque clip vidéo sur fond de rock fm où les contre-jours, petits ralentis et autres délices esthétiques eighties feront le bonheur des spectateurs de bluettes sentimentales. Mais Tony Scott est principalement efficace dans ses nombreuses dépictions de séquences aériennes de haut vol, mise en scène et photographiées de manière ultra-efficaces. On reconnait bien là le style de son réalisateur, bien avant que sa mise en scène ne devienne carrément épileptique... Ici, sa réalisation est très soignée sans pour autant qu'elle nous pique les yeux. Les dialogues et situations sont souvent à double-sens (chercher l'imagerie gay!) et c'est délicieux de bout en bout. On rigole beaucoup, le film fonctionne bien malgré son côté un peu trop sérieux (belle promotion pour l'aviation américaine!). Et puis, TOP GUN c'est aussi le plaisir d'y voir certaines vedettes comme Val Kilmer jouer avec leurs dents ou encore d'y apercevoir une très jeune Meg Ryan qui a l'air complètement bourée à chacune de ses petites apparitions. Un "classique" de mon adolescence dont je ne me lasse pas.

[johell]

PREDATOR de John McTiernan (1987) : 10/10

Dutch et ses hommes ont été envoyés en Amérique Latine pour sauver trois hommes, otages de la guerilla. Largués dans la jungle, ils exécutent sans accroc la première partie de leur mission et s’apprêtent à se replier lorsqu’ils découvrent le corps étripés et atrocement mutilés des trois prisonniers. Ils découvrent qu’ils ne sont pas seuls et que l’être qui le traque vient d’un autre monde…

Monument du film d'action avec une créature du bestiaire fantastique absolument magnifique. Schwarzenegger y est magistral, soldat charismatique avant de se transformer en véritable bête de guerre. McTiernant livre une mise en scène parfaite où l'excellente utilisation de son décor permet à celui-ci d'être un personnage à part entière. Une oeuvre fascinante et très violente avec l'un des face-à-face les plus mémorable de l'histoire du cinéma sur la musique déchaînée (et excellente) de Alan Silvestri. Une oeuvre majeure en son genre qui garde encore toute son efficacité même après autant d'années depuis sa sortie en salles il y a plus de 20 ans déjà. Chef-d'oeuvre.

[johell]

LE BON, LA BRUTE ET LE TRUAND (Il Buono, Il Brutto, Il Cattivo) de Sergio Leone (1966) : 10/10

Quelle émotion de revoir ce film! Sans conteste mon Sergio Leone préféré. Un western d'anthologie. Des acteurs monumentaux. Des scènes inoubliables qui se gravent à jamais dans votre mémoire. Et la musique de Morriconne... Et de mes films préférés de tout les temps!

[johell]

THE PRINCESS BRIDE de Rob Reiner (1987) : 8/10

Une histoire que l'on raconte aux enfants. Avec un héros, des méchants et une belle princesse.
Et aussi tout le talent de Rob Reine qui nous conte ici une aventure sans cesse surprenante de par son ton décalé qui, par ses dialogues et situations cocasses, en font un divertissement d'une fraîcheur peu commune. Magnifique réalisation avec de bons acteurs!

On adore instantanément! Culte!

[Bik]

Tu te laches sur les critiques

[johell]

GHOST de Jerry Zucker (1990) : 9/10
Bien des années sont passées depuis que j'avais découvert GHOST au cinéma. Aujourd'hui, le film reste toujours aussi fort, drôle et émouvant. Le scénario, vraiment excellent, jongle parfaitement entre drame, suspense, rires et émotions. Un équilibre parfaitement dosé avec des scènes inoubliables. Et puis voir Demi Moore pleurer à plusieurs reprises, vous brise le coeur. J'aime ce film. "Idem!".

[zack_]

Il écrit super vite