[Zirko] Mes critiques en 2009

[jean-michel]

drogué cela a été vrai longtemps... obèse non pas encore... mais mon arme tire plus vite que sont ombre.... c'est à plusieurs coups!!

[Padrino]

Je n'ai pas pensé à mettre Rocco dans le combat ?

Une fois l'ennemi à terre, Rocco est le plus dangereux

[jean-michel]

oui c'est l'arme finale!!

[zirko]

Prête moi ta main : 7/10



"La vie est facile pour Luis, 43 ans, célibataire heureux, épanoui dans son métier, aimé, choyé, couvé par sa mère et ses cinq soeurs. Cela aurait pu durer toute une vie, mais voilà...
Lassées de le materner, celles-ci décident qu'il est temps pour lui de se marier. Le plus vite possible ! Cerné par sa famille qui ne pense plus qu'à ça, il élabore un plan : trouver la femme parfaite qui va se faire passer pour sa fiancée et qui va lâchement l'abandonner le jour du mariage"


En général les comédies sentimentales c'est pas trop mon truc mais bon madame voulait le voir donc pas trop le choix.

Heureusement le casting est intéressant avec Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat. J'aime bien ces deux acteurs.

Le film est sympa, drôle et touchant avec des situations intéressantes.

On passe un bon moment sans trop réfléchir et on sourit beaucoup tout au long du film.

Evidemment dans ce genre de film on connait le début avant même de mettre la galette dans le lecteur et l'histoire se déroule sans grande surprise.

Mais c'est très frais et divertissant.

[jean-michel]

oui! je l'avais trouvé sympathique ce film, et puis j'aime bien chabat.

[zack_]

J'aime le talent de Chabat mais ca me tente pas du tout

[jean-michel]

je l'avais vu en location. c'est vrai que je l'achèterais pas.

[Dunandan]

Titre : Martyrs
Date de sortie : 03 Septembre 2008
Réalisé par Pascal Laugier
Avec Mylène Jampanoï, Morjana Alaoui, Catherine Bégin
Film français, canadien.
Genre : Épouvante-horreur, Thriller
Durée : 1h 40min.

Synopsis :
"France, début des années 70.
Lucie, une petite fille de dix ans, disparue quelques mois plus tôt, est retrouvée errante sur la route. Son corps maltraité ne porte aucune trace d'agression sexuelle. Les raisons de son enlèvement restent mystérieuses.
Traumatisée, mutique, elle est placée dans un hôpital où elle se lie d'amitié avec Anna, une fille de son âge.
15 ans plus tard.
On sonne à la porte d'une famille ordinaire. Le père ouvre et se retrouve face à Lucie, armée d'un fusil de chasse. Persuadée d'avoir retrouvé ses bourreaux, elle tire ..."

Il m'aura fallu pas mal de jours de recul pour écrire la critique de ce film.
En effet Martyrs est un film dont on ne ressort pas indemne, quelque chose restera à jamais graver dans ma mémoire comme l'est Requiem for a dream.
C'est un film qui reste dans un coin de sa tête et qui nous marque pour un moment !
Niko, m'avait dit au sujet de ce film : "rien ne peut te préparer à cela !" et il avait raison !

Autant le dire de suite il m'est impossible de dire que j'aime ce film au sens premier de l'expression "j'aime" ; je dirais plutôt que ce film est une de mes meilleures expériences de cinéma.

Dès le début du film, l'ambiance que l'on ressent immédiatement nous fait dire que nous allons vivre une expérience unique et on rentre directement dans le vif du sujet avec des scènes très dures dans le pensionnat pour enfants. À ce moment-là, je pense qu'une partie des spectateurs ne pourra pas aller plus loin. Ceux qui hésiteront encore seront achevés par la première scène qui se déroulera dans la maison ou le bonheur d'une famille contraste avec la violence de leur mort, mais aussi de leurs actes que l'on découvrira plus tard. Après cette scène certains abandonneront encore, mais ceux qui resteront ne le regretteront pas !

Il faut préciser que le film est très violent, mais cela est vraiment une de ses forces. Même les enfants n'échappent pas à cette violence. Tout est montré, rien n'est hors champ. Les scènes sont toutes très dures à voir, mais aussi indispensables au récit, car la violence physique montre également une violence morale encore plus dure.

D'ailleurs pour la petite histoire à la première lecture du script le producteur Richard Grandpierre avait déclaré : "Je ne vais pas le faire. C'est insupportable". Heureusement, il a changé d'avis.

La violence est bien sûr au coeur du film, car à la fin du film on découvrira le but de toute cette violence. Qu'y a t'il après la souffrance ?

Les effets spéciaux sont également exceptionnels et très réalistes. Il fallait absolument que tout soit crédible pour rester dans l'esprit du film et l'on peut dire que le travail du maquilleur, Benoît Lestang, a été remarquable !

La première partie du fim mélange la réalité à des visions imaginaires apportant au-delà de la violence un aspect épouvante au film très réussi et effrayant.

Ce film ne peut pas être classé aux côtés d'un Saw ou d'un Hostel car il est infiniment plus profond et riche. Toute la violence à un but et rien n'est gratuit.

Ce film vous trottera durant de longs jours (ou semaines) dans la tête. J'y pense encore plusieurs fois par jour et cela faisait longtemps qu'un film ne m'avait pas fait cet effet.

Je ne peux que vous conseiller de le voir. Je ne peux pas vous garantir que vous apprécierez, mais je peux vous affirmer que certains d'entre vous vivront un moment de cinéma rare, intense et traumatisant (mais que c'est bon).

Comme je l'ai dis au début de cette critique je ne peux pas dire que "jaime" ce film la note ci dessous indique donc une expérience cinématographique rare et intense !

A voir de toute urgence !

Martyrs : 9.5/10

[Niko06]

oh que ça fait plaisir de te revoir par ici!

[jean-michel]

la vache! critique impressionnante!! bon je le prend illico presto!!!

[Eikichi Onizuka]

moi je pourrai pas le regarder

[Niko06]

il faut pourtant

[zirko]

Merci à vous !

[zack_]

Trop bien la critique qui va exactement avec ce que je pense!
A voir d'urgence c'est sur avec un bon avertissement avant!
Merci pour ton partage zirko

"Je ne vais pas le faire. C'est insupportable"

[Dunandan]

Pour fêter mon retour plus assidu sur le forum, voici une autre critique.



Titre : Valse avec Bachir
Date de sortie : 25 Juin 2008
Réalisé par Ari Folman
Avec Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag
Film israélien, français, allemand. Genre : Animation, Documentaire
Durée : 1h 27min.
Titre original : Waltz with Bashir


Synopsis :
"Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !
Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.
Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.
Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface."

Il y a des jours comme ça ou l'on se demande ce qui se passe dans la tête du jury du Festival de Cannes quand ils décident en 2008 d'attribuer la palme d'or à Entre les murs.
Il y a des jours comme ça ou l'on se demande si tout le monde à la même vision du cinéma.
Il y a des jours comme ça ou l'on se demande si le sujet traité par valse avec Bachir est plus important que celui traité par Entre les murs.
Il y a des jours comme ça ou l'on se demande si au moment d'attribuer une récompense à un film on juge seulement sa qualité, la force de son récit, son originalité, sa mise en scène ...
Il y des jours comme ça ou l'on se demande pourquoi certains membres de jury ne sont pas aussi compétents que ceux des Golden Globe Award ou des Cesar.
Il y a des jours comme ça ou l'on se demande pourquoi ce film est sacré Golden Globe Award du meilleur film étranger et obtient le César du meilleur film étranger en 2009,

Il y a peu je disais à un ami que cela faisait longtemps que je n'avais pas été touché par un film (quand je disais touché, je parle d'une grosse claque comme on en reçoit peu) et bien la j'en ai pris une ; certes pas la plus grosse de ma vie mais suffisante pour marqué plusieurs jours de son empreinte.

Car Valse avec Bachir est un grand film d'animation qui comme Persepolis plus tôt traite d'un sujet grave avec a guerre du Liban et le massacre de Sabra et Chatila.

Ce film est même un véritable documentaire avec ses récits, le témoignage de personnes ayant participé aux évènements. Ceux si sont assis sur une chaise et témoigne comme pour tous les documentaires habituels.
Sauf que là il s'agit d'un film d'animation très réussi avec un style graphique particulier très coloré. D'ailleurs, le choix des différentes couleurs n'est pas anodin et chacune représente une émotion bien particulière.

Le titre "valse avec Bachir" provient d'une des scènes les plus spectaculaires du film ou l'on voit un soldat valser en évitant des balles avec en fond un portrait de Bachir Gemayel.

Les dessins sont à la fois simple, dénudés comme pour mettre en relief l'histoire du récit. Celle-ci est effet amplifié par cette simplicité de sorte que le spectateur ne s'attache qu'à l'essentiel.

L'aspect de ce film qui m'a le plus marqué et qui donne énormément d'importance au film est la bande-son composée par Max Richter. Cette mélodie, surtout celle utilisée pour les souvenirs, reste dans un coin de notre tête durant tout le film et à chaque fois qu'elle réapparait un frisson nous parcoure.

Le film aborde le problème des vétérans de guerre qui oublient inconsciemment es moments les plus durs de la guerre. Dès lors la recherche de la vérité bien qu'essentielle pour eux fait renaitres des souvenirs douloureux et traumatisants.

Il raconte qu'une partie de ces massacres auraient pu être évités si certaines personnes comme Ariel Sharon n'avaient pas fermé les yeux.

Le passage à la fin en images "réelles" d'archives nous tire comme d'un rêve éveillé (un peu comme le personnage du film) en nous faisant, exploser cette triste vérité ; oui tout cela est arrivé, tout cela aurait pu être évité et nous n'avons rien fait ...

Un grand film !

Et heureusement qu' :

Il y des jours comme ça ou l'on découvre Valse avec Bachir ...

Valse avec Bachir : 9.5/10