[nicofromtheblock] Mes critiques en 2009

[zirko]

Pour avoir vu the wrestler également aujourd'hui je trouve que ta critique "colle" vraiment au film.

[nicofromtheblock]

J'ai oublié de parler de la musique

Outre les morceaux de rock des années 80 particulièrement bien choisis et le superbe morceau de Bruce Springsteen composé spécialement pour le film, il faut signaler le travail de Clint Mansell qui était habitué aux grandes musiques orchestrales et qui nous livre une superbe BO trés discrète mais qui apporte beaucoup aux séquences d'émotions.

[ril]

J'ai hate de le voir, je n'ai pas regardé une seule bande annonce et très peu d'image du film, mais je n'ai jamais été décu par Aronofsky.
Merci pour cette critiquer nico qui me donne encore plus envie de le voir.

[Riton]

Raaaaaah Nico, tu me donnes encore plus envie de le voir

[Niko06]

Merci pour ton avis nico, ça donne encore plus envie

[Alegas]

BEFORE SUNRISE
Richard Linklater - 1995
7,5/10

Résumé :
Jeune américain de passage en Europe, Jesse aborde Céline, étudiante française, dans un train entre Budapest et Vienne. A Vienne, il lui demande de descendre pour l'accompagner dans une visite de la ville pendant les 14 heures qui le séparent du décollage de son avion pour les Etats-Unis. Amusée, peut-être séduite, Céline accepte ...

Critique :
Après avoir revu Before sunset (la suite de Before sunrise) le mois dernier, je me suis enfin décidé à voir celui-ci et même s'il est trés bien, je l'ai trouvé un peu moins maîtrisé que sa suite. Voici donc une comédie romantique de qualité où l'on suit 2 jeunes gens, qui viennent tout juste de se rencontrer, se promener dans les rues de Vienne tout en discutant d'eux et de la vision qu'ils ont de la vie. Comme sa suite, le film est basé avant tout sur les dialogues et fait donc penser à du Woody Allen dans son écriture. Au fil de leur balade à travers la ville, les 2 personnages vont se trouver petit à petit des affinités et vont, d'une certaine manière, tomber amoureux mais sans se soucier du lendemain ...

Ethan Hawke et Julie Delpy dégagent une véritable alchimie qu'on retrouve d'ailleurs dans Before sunset et cette évolution rapide de leurs sentiments et totalement crédible. Les 2 acteurs ont beaucoup de charme et Ethan Hawke semble beaucoup moins fade qu'à son habitude. Et ces longues scènes de discussions en partie improvisées donnent un grand cachet naturel à leur interprétation.

Côté mise-en-scène, Richard Linklater filme de façon assez fixe. Alors que Before sunset est une prouesse technique où il suivait les personnages en travelling dans des plans-séquences particulièrement longs, ici il utilise déjà les plans-séquences mais en posant sa caméra et en se consacrant principalement au jeu des acteurs. Ce qui donne un film un peu moins rythmé : on ne découvre pas la ville en continu mais par tableau, chaque séquence se déroulant dans un lieu différent.

En tout cas, les dialogues sont particulièrement bien écrits et les acteurs sont d'un naturel étonnant. Et le film se termine sur une fin ouverte puisque les 2 protagonistes se séparent en se promettant de se retrouver au même endroit 6 mois plus tard. C'est donc le second film qui apportera une réponse à leur histoire.

Au final, sans être aussi maîtrisé que Before sunset, Richard Linklater nous livre un film fort attachant où Ethan Hawke et Julie Delpy, encore assez méconnus à l'époque, montrent l'étendue de leur talent.

[nicofromtheblock]

Cowboy angels de Kim Massee 5,5/10



Résumé :
Paris, la Chapelle. Pablo, 11 ans, endure froidement la vie décousue de sa mère. Délaissé par elle pour la énième fois, il décide de partir à la recherche de son père en Espagne. Il convainc alors Louis, joueur de poker à la déroute, de le suivre dans son périple ...

Critique :
Film sorti de façon trés discrête au ciné en octobre dernier, il est enfin arrivé jusqu'à Nancy où il était projetté en présence de la réalisatrice et précédé d'un concert du compositeur de la BO.

Voici donc un premier film sous forme de road-movie qui a le mérite de chercher un style bien à lui mais qui, malheureusement, est loin d'être maitrisé ...
En effet, la réalisatrice essaye de mettre en place une atmosphère particulière qui pourrait faire penser aux films de Wim Wenders, entre rêve et réalité. Cette atmosphère est particulièrement interessante surtout étant donné le sujet traité.

Le principe du road-movie est un peu facile même si c'est celui le plus souvent utilisé pour symboliser le parcours initiatique de son personnage principal ... il suffit de voir Into the wild.
Ici, c'est un jeune garçon de 11 ans livré à lui-même qui s'invente une quête (retrouver son père) afin de partir dans un périple lui permettant d'échapper aux services sociaux. Il entraine avec lui un homme un peu pommé qui va, au fur et à mesure de leur voyage, devenir un modèle paternel.
Le sujet peut paraitre bateau mais est plutôt bien traité. Il faut dire que la réalisatrice travaille depuis quelques années avec des jeunes en difficulté donc ça doit aider d'avoir pu vivre les choses de l'intérieur ...

Le point faible du film, c'est la mise-en-scène faussement indépendante : la caméra à l'épaule qui capte les images comme elles viennent de façon anarchique ... les décadrages, gros plans flous et autres improvisations s'enchainent et nous font décrocher du film
Le deuxième point faible, ce sont les dialogues : on a l'impression que les dialogues sont récités comme ils ont été écrits ... ils sonnent faux mais il n'y a aucun travail d'improvisation pour les rendre plus naturels.
Du coup, l'ensemble faux et on a du mal à croire à la véracité des évènements que l'on suit ...
Ce sont des erreurs d'aprentissage mais ça m'a empéché d'accrocher complètement au film.

Par contre, la musique apporte une dimension interessante au film.
Dificile de décrire le style musical : un peu blues, un peu jazz, un peu folk.
Cette musique rythme véritablement le film et participe grandement à l'ambiance qui s'en dégage.

Au final, ce film est un premier essai prometteur mais loin d'être une réussite totale.
Attendons de voir ce que donnera son prochain projet ...

[nicofromtheblock]

Le code a changé de Danièle Thompson 4,5/10



Résumé :
Un dîner, c'est la dictature de l'apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l'humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C'est ça le principal ...

Critique :
Voici typiquement le genre de film qu'il faut que j'arrête d'aller voir
Un film totalement vide qui ne se vend que sur son casting "bankable" ...

Danièle Thompson nous revient donc avec un énième film chorale au scénario co-écrit avec son fils.
Fauteuils d'orchestre était déjà particulièrement vide d'intérêt mais là, on atteind des records !
Le but du jeu est de créer une galerie de personnages qui s'entrecroisent au fil du film.
Peu importe que les personnages soient interessants ou pas puisque le principal est d'attirer la ménagère de moins de 50 ans avec un casting de luxe et de la faire marrer avec quelques trucs pas drôles.
Et comme d'habitude, la réalisatrice y arrive tranquillement : il suffit de voir le public dans la salle

Les acteurs font le stricte minimum : Dany Boon fait son Dany Boon, Patrick Bruel, Marina Foïs, Emmanuelle Seignier jouent leur rôle bien stéréotypé sans en rajouter, Pierre Arditi fait de la figuration, quant à Karin Viard et Marina Hands, elles sont particulièrement mauvaises ...

Voici donc un film qui se regarde sans réel intérêt et qui s'oublie dés la sortie de la salle.
Quitte à aller voir Karin Viard et Marina Foïs dans de vrais rôles, autant aller voir Le bal des actrices !

[nicofromtheblock]

Ricky de François Ozon 6/10



Résumé :
Quand Katie, une femme ordinaire, rencontre Paco, un homme ordinaire, quelque chose de magique et de miraculeux se produit : une histoire d'amour. De cette union naîtra un bébé extraordinaire : Ricky ...

Critique :
Quand on va voir un film de François Ozon, on sait déjà qu'on va voir un truc barré ...
Ici, on est donc servi avec cette histoire de bébé à qui il pousse des ailes !

Après, Sitcom et Gouttes d'eau sur pierre brulante, le réalisateur revient à ses premiers amours et nous livre un film entre comédie grinçante et drame.
Une fois de plus, une histoire banale est pretexte à des évènements loufoques qui amène le réalisateur à remettre en cause le systême ...

En effet, outre le thème de la famille, ce film traite de la différence et des effets néfastes qu'elle avoir dans cette société si cadrée.
Bien sûr, c'est un sujet déjà traité mainte et mainte fois au cinéma mais le réalisateur y approte son style si personnel.

Côté casting, Alexandra Lamy est étonnante dans le rôle de cette mère qui essaye de protéger son fils du monde et qui finira par se résignier ...
La gamine jouée par Mélusine Mayance joue particulièrement bien également, elle apporte un élément supplémentaire à son personnage de façon trés suscinte : la jalousie d'une grande soeur devant l'intérêt qu'on porte à son frère. Cet élément de caractère est remarquable par des petits détails qui semble anodins.
Seul Sergi Lopez m'a un peu déçu car son personnage est trop effacé.

Les effets spéciaux sont trés réussis également : ces ailes sont d'un réalisme saisissant au point de créer le dégoût dans un premier temps ...

Seul problème du film : on a l'impression qu'au fur et à mesure, le réalisateur ne sait plus trop où il veut aller et l'histoire a tendance à se perdre jusqu'à un final dont on ne comprend pas l'intérêt
De même, le film commence par une scène qui est clairement une scène qui se déroule ultérieurement dans le film mais on ne la retrouve à aucun moment ...
Faudrait-il comprendre le film comme un rêve d'une femme enceinte qui se met à imaginer la naissance d'un bébé différent qui le sortirait de la morosité que semble être sa vie ?
Je me demande vraiment quelle est la vision du réalisateur mais c'était peut-être aussi son but de nous laisser dans le doute.

[zack_]

Tu viens de me faire découvrir le genre du film Brazil!
Je pensais pas que c'était ça ce film, je vais m'empresser de le voir et ca fera plaisir à Niko06

[Niko06]

ah ben ouais brazil c'est juste essentiel, comme tous les Gilliam de toute façon, à part brothers Grimm mais bon, c'est le pur film de commande donc...

[Solodzo]

D'ailleurs son prochain film avec Depp, Ledger, Jude Law est l'une de mes priorités 2009, en espérant qu'il soit relativement bien distribué.

[Niko06]

ah ben là je suis prêt à faire un gros déplacement si besoin pour le voir. Depuis que j'ai vu Tideland, j'ai retrouvé la foi

[Alegas]

Volt, star malgré lui de Byron Howard & Chris Williams 7/10



Résumé :
Pour le chien Volt, star d'une série télévisée à succès, chaque journée est riche d'aventure, de danger et de mystère - du moins devant les caméras. Ce n'est plus le cas lorsqu'il se retrouve par erreur loin des studios de Hollywood, à New York... Il va alors entamer la plus grande et la plus périlleuse de ses aventures dans le monde réel, cette fois. Et il est convaincu que ses superpouvoirs et ses actes héroïques sont réels ...

Critique :
Voici une trés bonne surprise pour un dessin animé Disney

Tout d'abord, c'est trés réussi visuellement.
Les dessins 3D sont de grande qualité et même si les humains ne sont pas trés réalistes aux niveaux des traits, ça n'empèche pas d'entrer facilement dans le film.

Ensuite, niveau scénario, on sent l'influence de Pixar. D'ailleurs, John Lasseter est producteur exécutif sur le film.
Fini les scénarios bidons où la tension retombait rapidement et où l'on s'ennuyait grave une fois passée la moitié.
Ici, on a un film qui prend son temps pour installer son intrigue et présenter ses personnages.
Le film part ensuite dans le road-movie où les personnages vont évoluer au fur et à mesure de leur voyage à travers les Etats-Unis.
On a toujours quelques clichés mais c'est normal puisque le film est d'abord destiné aux enfants.

Le personnage de Volt est plutôt attachant tout comme Mittens. Le hamster est un peu plus barré mais ce sont ces différents caractères qui créent un équilibre.
J'ai aussi beaucoup aimé les pigeons mais c'est surtout dû au doublage français de Omar et Fred qui les rendent vraiment hilarants

Au final, on obtient un bon dessin animé qui arrive à alterner action et scènes sentimentales.
Une belle petite réussite pour les studios Disney

[nicofromtheblock]

Les grands frères de David Wain 6,5/10



Résumé :
Danny et Wheeler, deux VRPs pour le moins immatures, saccagent le camion de leur employeur au terme d'une énième journée passée à promouvoir une boisson énergisante auprès d'adolescents blasés. Le juge leur donne le choix : le trou ou 150 heures de travaux d'intérêts généraux dans une association à but pédagogique ...

Critique :
Une comédie américaine sympathique mais peut-être pas autant que je l'espérais ...
Vu la qualité des comédies US récentes avec le perçée des productions Apatow et autre Stiller, j'ai tendance à être plus exigeant qu'avant.

On retrouve donc un duo trés prometteur : Sean William Scott (marqué par son rôle dans American pie) et Paul Rudd (habitué des productions Apatow) dans les rôles de 2 potes qui vont devoir prendre un jeune à problême sous leur aile ... pour le meilleur et pour le pire.
Leur duo fonctionne plus ou moins bien selon les scènes ...
A leur côté, on retrouve Christopher Mintz-Plasse (McLovin' !!!) dans le rôle d'un fan de jeux de rôle grandeur nature : il s'en sort d'ailleurs trés bien dans ce rôle.
Et on a également la toujours aussi charmante Elizabeth Banks qu'on voit souvent ces temps-ci mais on ne va pas s'en plaindre
Son histoire d'amour avec Paul Rudd aurait peut-être mérité d'être un petit peu plus traitée car elle est quand même bien survolée !

Niveau humour, on ne peut pas dire que ce soit hilarant mais certains passages sont trés bons.
A commencer par toute l'introduction où on découvre le boulot de nos 2 héros.
La partie de camping est plutôt réussie aussi.
Mais il y a quand même quelques temps morts par ci par là
Il faut dire que le personnage de la directrice de l'association n'est pas drôle et qu'elle est vite gavante ...

J'ai été égalament déçu du quota de seins à l'air que je pensais plus élevé ... seulement 2 poitrines dans le film, c'est assez peu quand on découvre la libido du personnage joué par Sean William Scott !
Dommage

Au final, ça reste une bonne comédie où l'on ne s'ennuie pas.
Même si ça n'a pas la qualité des productions Apatow, on sent qu'on s'en rapproche dans l'équilibre que trouve le film entre humour et passages plus sentimentaux.