[Ron Howard] Mes critiques en 2009

[Ron Howard]

En ne le voyant pas en 3-D, tu ne perds que le confort visuel apporté par la technique 3-D : meilleure perception spatiale des objets et de l'action, quelques effets rigolos dans ta face et une lisibilité accrue des détails.

Je précise que je suis un amoureux des toutous (j'ai toujours vécu avec des chiens depuis ma naissance) et que l'un de mes chiens ressemble à s'y méprendre au héros, même couleur, mêmes mimiques, même aboiement... Le travail de recherche sur le réalisme canin est très poussé !

[zack_]

Ils ont fait un film sur ton chien en faite, c'est fun a voir

meilleure perception spatiale des objets et de l'action, quelques effets rigolos

J'avais vu ça avec Voyage au centre de la Terre avec des scènes tournées exprès comme le coup du yoyo qui vient vers la caméra ou la bave du dinosaure

[Ron Howard]

Enfin je pense que le cinéma en 3D va peu à peu se débarrasser de ces effets "dans ta face" au profit d'effets plus matures. C'est comme qd la couleur est arrivée au cinéma, les films ont sorti des couleurs très criardes au début pour revenir à quelque chose de plus sensé.

[Eikichi Onizuka]

L'Etrange Histoire de Benjamin Button



L'Etrange Histoire de Benjamin Button part d’un concept scenaristique des plus intéressants pour se livrer à une véritable fable sur la vie et le parcours que chacun trace pour parvenir finalement au même but.

On sent naturellement l’influence que Forrest Gump a eu sur ce récit et ce film, dans cette volonté de présenter un héros hors normes traversant toutes les grandes époques de l’Amérique du 20ème siècle (y compris la guerre), voyageant à travers le monde, mais revenant toujours vers une « maman » très sage et pleine de conseils judicieux, et croisant encore et toujours l’amour de sa vie, au fil des époques, répétant les étreintes et les séparations, jusqu’à leur réunion finale mais temporaire et la concrétisation de leur amour par la naissance d’un enfant. Ce n'est évidemment pas fait avec la même émotion et la même justesse dramatique, le personnage de Cate Blanchett n'était pas aussi touchant que Jenny, mais l'envie de coller à cet esprit est bel et bien présente.
D’ailleurs les références au cinéma de Zemeckis ne s’arrêtent pas là, comme avec cet interêt particulier pour la déformation du corps par le temps, thème zemeckisien par excellence (présent quasiment dans toute sa filmo). Fincher, comme Zemeckis, a bien compris d’ailleurs l’utilité de l’effet spécial de synthèse pour manipuler ce corps à volonté. Sur ce point, le travail sur le maquillage physique et virtuel, est vraiment remarquable. Une vraie prouesse visuelle !

J’ai aussi senti l’influence de Titanic, même si c’est moins évident, dans le récit de cette vieille dame au crépuscule de sa vie, qui doit confier le lourd secret de l’histoire d’amour de sa vie. Cette gigantesque horloge fonctionnant à l’envers, finalement innondée à la fin du film n’est d’ailleurs pas un symbole innocent et rappelle fortement celui que James Cameron avait su rendre si frappant dans son propre film.
Le fait qu'elle ne se soit pas arrêtée, comme à la fin de Titanic, signifie que le temps est infini comme les amours, et continue de passer, à l'endroit ou à l'envers, insensible aux drames, aux guerres, aux vies qui prennent fin et aux amours impossibles mais eux aussi éternels... A ce propos même, Fincher trouve une bien jolie et originale image avec cet oiseau, ne suspendant jamais son vol, même en pleine mer ou dans un violent orage, qui représente l'infinité du temps (et par là même de l'amour)...

Même si Fincher marche dans les pas d’illustres aînés, on sent ici qu’il signe son film le plus mature, le plus réfléchi et le plus passionnant à parcourir. Après s’être égaré dans un cinéma réac douteux aux propos discutablement engagés (Fight Club), il se range ici dans un cinéma plus profond et plus humain. Une belle évolution !

Note : 8/10

[Ron Howard]

Le Labyrinthe de Pan



Une mise en parrallèle très intéressante de la réalité et de la fantaisie dans ce contexte de guerre civile espagnole d'un côté, et le monde féérique imaginé ou non par une enfant, de l'autre. Le film raconte de manière assez triste le passage de l'enfance à l'adulte, de la magie à la cruauté et aborde l'amer sujet de la perte de l'innocence.
Les effets spéciaux sont très potables pour un film européen, la musique douce et envoûtante.
Le film réussit tant dans sa description réaliste de la guerre que dans la peinture surréaliste d'un univers fantastique. L'alternance des deux mondes frise la skizophrénie et on attend le moment fatidique où ils vont devoir s'entrechoquer d'une manière ou d'une autre. Un film saisissant qui se tient jusqu'à sa fin, à la fois tragique et belle.

Note : 7,5/10

[Bik]

[Niko06]

Magnifique film, le plus beau de Del Toro

[AYA]

en tout cas je vois que pour une fois il y a consensus (moi aussi je peux dire des vilains mots sur ton topic ) autour de Benjamin Button
merci pour tout ça qui donne encore plus envie de s'y précipiter...

[Ron Howard]

C'est un joli mot consensuel...
Oui, à voir ! Sauf pour ceux qui ne veulent pas avoir l'impression de revoir Forrest Gump en moins bien...

[Riton]

Magnifique film, le plus beau de Del Toro

+1 il est sublime ce film.

[Ron Howard]

Je suis rarement déçu par le cinéma fantastique espagnol, mon préféré étant sans hésitation Ouvre les Yeux d'Amenabar, un vrai bijou ce scénario !!

[Ron Howard]

One Night With The King



One Night With The King est un péplum classique qui ne comporte ni scènes de guerre, ni actes héroïques. Sa volonté est simplement de raconter, de manière très théâtrale, le récit biblique d’Esther, Reine de Perse, qui a caché son identité juive durant son règne. Le film nous raconte également comment un traître, à force de manipulations, a su gagner la confiance du Roi pour devenir Prince de Perse dans un unique but de vengeance, en annihilant les juifs du royaume. Un exemple de plus dans l’histoire d’un peuple juif persécuté.

Le film se perd souvent dans des détails politiques et des références religieuses qui nous échappent à nous, population d’une société laïque du 21ème siècle, mais sa tentative de réalisme dans ce sens est louable. Tiffany Dupont, qui interprète la Reine de Perse, réussit à rendre son personnage attachant et d’une grande beauté. Quelques acteurs de renom comme John Rhys-Davies, Omar Sharif et Peter O’Toole (très brève apparition de 10 secondes) permettent au film un cachet qui contraste avec les petits moyens employés, comme en témoignent des décors restreints permis par une unité de temps et de lieu.
Le film parvient avant tout à raconter une histoire d’amour qui a sauvé tout un peuple et toute une nation. Il arrive parfois à être convainquant mais faiblit aussi parfois dans sa tâche. La magie de cet amour royal entre un perse et une juive ne semble prendre forme qu'à la fin du film, ce qui a tendance à nous laisser sur une bonne impression, tout en nous faisant oublier les lacunes antérieures.

Un film intriguant et intéressant, basé sur un mythe biblique plein de cœur, hélas rarement conté. Un beau témoignage plus qu’une grande œuvre.

Note : 5,5/10

[Niko06]

Je suis rarement déçu par le cinéma fantastique espagnol, mon préféré étant sans hésitation Ouvre les Yeux d'Amenabar, un vrai bijou ce scénario !!

Et c'est un grand fan du cinéma espagnol qui parle

[Ron Howard]

I Know Who Killed Me.



Ce film pourrait presque être l'auto-portrait psychologique de Lindsay Lohan, qui est passée de la petite enfance sage des films Disney à la femme sulfureuse aux frasques connues du tout Hollywood, tout comme elle passe dans ce récit de la jeune lycéenne proprette à une strip teaseuse dévergondée.
Aubrey est la victime d'une sequestration affreuse et lorsqu'elle est retrouvée à moitié morte, son traumatisme est tel, qu'elle semble s'être inventée une autre personnalité, celle de Dakota, jeune fille paumée et cynique.

Le thriller est parfois un peu trop gratuitement gore (et déconseillé aux âmes sensibles, à la limite du soutenable dans certaines scènes). Mais tout est fait avec une esthétique propre à plonger le spectateur dans une ambiance à part : notamment avec le choix des couleurs rouge et bleue qui dissémine astucieusement les indices de la future résolution de l'étrange changement qui est apparu dans la vie de cette jeune fille et grâce à la sublime musique très hermannienne de Joel McNeely. Le scénario se suit avec un grand intérêt et s'avère d'une efficacité et d'une cohérence sans faille. Un bon thriller qui frôle finalement les limites du paranormal avec tact.

Note : 7,5/10

[Scalp]

ah tient je l'ai vu celui là et je lui avait un magnifique 0/10