Regarde Freaks zirko si tu ne l'a jamais vu. Il m'avait assez choqué lorsque je l'avais vu la 1er fois, je devais avoir environ 12 ans, je l'ai revu par la suite, je le trouve toujours aussi fort.
Collège: j'aime bien l'affiche Diamant 13: tant mieux pour Marshall je sais pas pourquoi je l'aime pas Freaks: c'est très bon je l'avais eu gratuit en collector sur warnerdvdclub
Résumé : Début des années 80. En Grande-Bretagne, le chômage atteint des taux record, les villes sont délabrées. Elles respirent la rage et la frustration. Le monde de la nuit et des clubs est encore pire. Tout n'y est que dépravation. Danny, ouvrier à l'usine, a peur d'affronter la vie. Son couple n'existe plus, et le temps passé avec ses filles se limite à une heure de temps à autre. Au bord de la dépression nerveuse, il décide de réagir. Il sympathise avec un groupe de videurs de boîte de nuit qu'il rencontre au sein du club de boxe dans lequel il s'est inscrit. Louis, Sparky et Rob l'acceptent tout de suite et lui redonnent confiance ...
Critique : Adaptation du livre "Watch my back", autobiographie écrit par le scénariste du film, ce film est une belle petite réussite A partir de cette histoire d'un ouvrier qui devient videur de boite de nuit, le réalisateur nous livre un portrait de l'Angleterre des années 80. Ses petits frafiquants de drogue qui essayent de faire régner la peur sur le quartier, ces gens pauvres à la recherche de reconnaissance, cet univers des boites de nuit est assez bien mis en valeur ...
Le casting est vraiment réussie. Sous ses apparences de mec fragile, Mel Raido tient parfaitement son rôle du mec qui essaye de se faire sa place petit à petit et qui fait passer sa famille avant toute chose. Quant à Colin Salmon, il a un charisme énorme dans le rôle du chef des videurs et entraineur de boxe !
Enfin, la réalisation comme la photographie sont particulièrement soignées et ça apporte un charme supplémentaire au résultat final. Sans oublier la musique composé de titre anglais des années 80 (disco, rock, ...) : un vrai plaisir à écouter.
Au final, on obtient un film bien maitrisé qui traite de l'importance de trouver sa place et de l'amitié. Un bon petit moment de cinéma
Résumé : Dans l'Amérique des années 50, Frank et April Wheeler se considèrent comme des êtres à part, des gens spéciaux, différents des autres. Ils ont toujours voulu fonder leur existence sur des idéaux élevés. Lorsqu'ils emménagent dans leur nouvelle maison sur Revolutionary Road, ils proclament fièrement leur indépendance. Jamais ils ne se conformeront à l'inertie banlieusarde qui les entoure, jamais ils ne se feront piéger par les conventions sociales ...
Critique : Un nouveau film de Sam Mendes s'attend avec la plus grande des impatience alors quelle joie quand le résultat est à la hauteur de l'attente ! Que dire de ce film si ce n'est qu'il est parfaitement maitrisé, que les acteurs sont parfaits et que l'histoire est à la fois tellement prenante et tellement banale ...
D'abord, il faut souligner l'interprétation parfaite de Leonardo DiCaprio et surtout Kate Winslet. Même si ça n'était plus à prouver, Kate Winslet est vraiment une actrice d'exception et arrive à faire passer des émotions énormes avec un jeu trés minimaliste. Quant à Leo, on ne peut pas dire que je l'aime particulièrement mais il est incontestable qu'il s'améliore de film en film. Il faut noter aussi les interprétations de Kathy Bates dans le rôle de la propriétaire et amie du couple et surtout de Michael Shannon dans le rôle de son fils !
Cette histoire de couple qui a de grands projets mais qui se retrouve embarqué dans une routine dont il n'arrive plus à se défaire est une histoire qui semble particulièrement banale sur le papier ... combien de couples ont vécu ça sans même s'en rendre compte ? Ce qui fait la différence, c'est qu'ici la femme s'en rend compte et veut changer les choses. Ce qui semble réjouir le mari dans un premier temps, va littéralement faire exploser ce couple par la suite. Tout est parfaitement écrit et interprété jusque dans les moindres détails qui peuvenet paraitre anodins mais qui rendent l'oeuvre des plus réaliste. J'ai beaucoup aimé la tournure que prend le film à la fin et ce final où l'on voit les réactions des personnages aux évènements qui ont eu lieu, est vraiment réussi : tout passe par des petits détails, des petites réactions qui veulent pourtant dire tellement de choses ... J'ai trouvé que le personnage qui était vraiment le plus interessant dans le film est celui du fils interné en hopital psychiatrique car considéré comme fou alors que son seul tord est de dire tout haut ce que les gens pensent tout bas ... j'adore le voir dire ses 4 vérités au couple DiCaprio/Winslet pour essayer de les faire réagir.
Ce film est donc un véritable drame humain qui parle de choses qui touchent tout le monde : la routine, l'individualisme, le besoin de se sentir en sécurité, toutes ces choses qui font partie intégrante de notre vie sans qu'on ne s'en rende compte et qui nous ferme les portes à des tas de possibilités ...
Au-delà du scénario et de la narration qui sont parfaitement maitrisés, Sam Mendes nous livre un film visuellement trés beau et la musique de Thomas Newman ne fait qu'apporter une dimension supplémentaire à ce drame.
P.s : J'aime beaucoup la musique utilisée dans la bande-annonce et on ne la retrouve pas dans le film. Si mes souvenirs sont bons, cette musique est extraite de la BO d'un autre film mais je ne souviens pas lequel ... Est-ce que quelqu'un saurait de quelle BO provient-elle ?
Résumé : A Los Angeles, comme chaque matin, Fausto et Jesus, deux travailleurs mexicains clandestins, attendent au coin d'un terminal de bus dans l'espoir d'être embauchés. Les tâches sont ingrates et très mal payées, mais la nécessité de gagner un peu d'argent leur met une pression intense. Aujourd'hui, ils ont trouvé un travail beaucoup mieux payé. Aujourd'hui, leur outil de travail est un fusil à canon scié ...
Critique : Petite deception pour ce film que j'attendais un peu ...
En effet, le film manque sérieusement de rythme Mélangeant les styles de Michael Haneke et de Carlos Reygadas (également producteur sur le film), Escalante nous livre un film contemplatif composé de longs plans-séquences parfois assez chiants. Par exemple, la plan d'intro du film nous montre les 2 protagonistes s'avançant vers la caméra ... le seul problème, c'est qu'ils sont à 1km de la caméra et que le plan dure 5 minutes
Le sujet du film traite de l'exploitation des sans-papiers mexicains et des effets que cela peut avoir sur leur santé mentale. Malheureusement, le scéanrio prend un peu des racourcis ... Il faut dire que si on garde l'essentiel et qu'on enlève les longs plans-séquences, il nous reste la durée d'un court-métrage donc forcément, il est difficile de développer les personnages dans ces conditions ...
En tout cas, le film vaut quand même le détour pour son explosion de violence soudaine façon Haneke ou Thomas Clay : on ne le sent pas arriver et on reste assez scotché Je n'en dis pas plus ...
Au final, ce film confirme que le nouveau cinéma mexicain commence à percer (Carlos Reygadas, Fernando Eimbcke) mais le réalisateur aurait besoin de trouver son propre style pour vraiment marquer les esprits ... Je vais quand même essayer de voir son premier film Sangre.
nicofromtheblock a écrit:P.s : J'aime beaucoup la musique utilisée dans la bande-annonce et on ne la retrouve pas dans le film. Si mes souvenirs sont bons, cette musique est extraite de la BO d'un autre film mais je ne souviens pas lequel ... Est-ce que quelqu'un saurait de quelle BO provient-elle ?
Résumé : Vincent, un jeune homme brillant mais refermé sur lui-même, travaille comme bagagiste dans un aéroport et refuse le parcours tracé que lui offraient ses études. Avec son collègue Gérard, Vincent a l'habitude de voler dans les valises avant leur embarquement en soute. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, Gérard meurt brutalement suite à une explosion. Le propriétaire de la valise, un diplomate syrien, récupère le bagage avant de disparaître. Vincent est alors coincé par la DST qui lui propose un marché : lui éviter la prison et collaborer avec les services secrets français et anglais pour retrouver les hommes impliqués dans l'explosion ...
Critique : Voici une surprise plutôt bonne. Je n'attendais pas grand chose de ce film et il se trouve qu'il n'est pas si mal. En tout cas, contrairement à Secret défense, le film évite les clichés et arrive à nous livrer une histoire qui ne soit pas trop tirée par les cheveux ...
Guillaume Canet (que je ne tiens pas particulièrement dans mon coeur) s'en sort plutôt bien dans le rôle principal même s'il n'est pas non plus parfait. Géraldine Pailhas se fait plutôt rare ces derniers temps (du moins dans les bons films) et ça fait plaisir de la revoir. Elle arrive à donner une dimension interessante à son personnage qui pourrait paraitre un peu stéréotypé sur le papier ... Quant à Stephen Rea, il est toujours aussi excellent : cet acteur irlandais dégage une nonchalance qui donne un certain charisme à son personnage.
On pourra quand même reprocher au scénario de changer un peu rapidement le comportement de Guillaume Canet : il passe de la réticence à la totale exceptation de ce qu'on lui demande en un temps record ... ça aurait mérité d'être un peu plus progressif. Mais une fois l'histoire lancée et qu'on se retrouve en Angleterre, le film devient trés interessant et on reste absorbé par l'entrecroisement de cette histoire de terrorisme et de cette histoire d'amour.
Côté mise-en-scène, Nicolas Saada s'en sort bien même si on pourra lui reprocher ses courses-poursuites caméra à l'épaule qui ne sont pas d'une parfaite fluidité ...
Au final, on obtient un film sympathique devant lequel on ne s'ennuie pas. Dans le genre, on n'a pas fait mieux dernièrement dans le cinéma français.
Résumé : Tony Hunter, artiste déchu, revient à New York où il est accueilli par ses deux vieux amis, Lily et Ted. Ils se lancent dans la création d'une comédie musicale qui, à sa première représentation est un échec retentissant ...
Critique : Et je continue de découvrir des vieux classiques grâce au ciné-club de mon ciné Voici un classique de la comédie musicale que je n'avais encore jamais vu ... Vincente Minnelli à la réalisation, Fred Astaire et Cyd Charisse dans les rôles principaux : que demander de plus pour une comédie musicale réussie ?
Tout d'abord, le scénario est fort interessant avec cette mise en abimes : Fred Astaire joue le rôle d'un artiste de music-hall qui pourrait être lui-même et il réalise une pièce musicale qui commence comme un film dans le film avant de devenir une partie intégrante du film ...
Fred Astaire y est particulièrement génial, comme à son habitude, et porte le film sur ses épaules. Il est bien accompagné par Cyd Charisse mais elle parait un peu effacée devant le charisme de Fred. En tout cas, le film tient principalement sur l'évolution de leur relation : rivaux au début, ils se trouvent des affinités par la suite jusqu'à tomber amoureux l'un de l'autre à la fin ...
Pour ce qui est des parties musicales, j'ai beaucoup aimé les parties chantées et dansées mais moins les parties uniquement dansées ... les 2 acteurs ont beau être trés doués et les chorégraphies trés réussies, c'est quand même mieux quand le chant est associé à la danse.
Enfin, j'ai quand même trouvé quelques longueurs : 1h52 pour une comédie musicale des années 50, c'est quand même un peu long !
Au final, ce film vaut le coup d'être découvert pour les adeptes de la comédie musicale mais ça ne vaut pas un Chantons sous la pluie ...
Résumé : Une réalisatrice veut faire un documentaire sur les actrices, toutes les actrices : les populaires, les inconnues, les intellos, les comiques, les oubliées... Filmant tout, tout, tout, avec ou sans leur accord, la réalisatrice va se prendre au jeu et se laisser dévorer par ces femmes aussi fragiles que manipulatrices ...
Critique : Une vraie merveille ! Un vrai coup de coeur !
Autant je n'étais pas vraiment fan de Maïwenn en tant qu'actrice, autant depuis qu'elle est passée derrière la caméra, je la trouve formidable ! Après Pardonnez-moi qui était une véritable claque à la Festen où la réalisatrice réglait ses problèmes de famille, Maïwenn nous revient avec un film totalement dédié aux actrices.
Avec ce faux documentaire où chaque actrice joue son propre rôle, la réalisatrice nous montre l'envers du décor avec beaucoup d'humour et de sensibilité et ça se ressent dans chaque scène du film. Maïwenn aime les actrices qu'elle filme et ces actrices le lui rendent bien ! Tout comme pour son premier film, on sent une sorte d'exutoire dans ce film : la réalisatrice parle de toutes ces actrices mais parle avant tout de sa propre expérience dans ce milieu.
Je vais certainement spoiler un peu mais je ne peux m'empécher de parler de chacune de ces actrices étonnantes qui jouent dans le film ...
- Karin Viard en actrice imbue d'elle-même qui veut faire carrière aux States car la France est trop petite pour son talent est mémorable dans cette scène où elle passe un casting en anglais - Muriel Robin qui répète une pièce de théatre mais qui en a marre qu'on la prenne pour la comique de service. Jacques Weber est vraiment excellent dans cette scène ! - Mélanie Doutey qui n'arrive plus à trouver du plaisir dans son jeu d'actrice décide de partir se resourcer en Inde et de faire sa Angelina Jolie ... - Julie Depardieu en actrice qui doit jouer une femme enceinte mais qui mélange réalité et fiction. - Marina Foïs qui va se faire injecter du colagène chez un médecin mais celui-ci lui conseille de s'occuper d'abord de ses seins ! - Karole Rocher en actrice en herbe qui suit des cours d'expression scénique et qui lache ses nerfs contre son prof. - Romane Bohringer qui ne trouve pas de boulot et qui est obligé de faire de la pub pour des marques histoire d'arrondir les fins de mois ... - Estelle Lefebure en top-model actrice que Maïwenn ne veut pas dans son film mais dont elle va tomber amoureuse.
Sans oublier Joey Starr qui est excellent dans le rôle du petit ami de Maïwenn ! Il joue son propre rôle avec beaucoup d'ironie et il en devient trés attachant ...
Il faut aussi noter que le film est parsemé de passages musicaux parfaitement réussis où chacune des actrices poussent la chansonnette. Mention spéciale à Muriel Robin qui chante sa chanson à l'envers tout en se démaquillant de façon à ce qu'en passant la vidéo dans l'autre sens, on puisse lire les paroles sur ses lèvres et elle se remets le maquillage au fur et à mesure (c'est pas trés clair mais c'est un joli exploit technique) A noter également Charlotte Rampling qui chante une chanson écrite par Joey Starr en personne : chanson en total décalage avec l'image qu'elle donne au spectateur.
Au final, ce film est une petite merveille à découvrir de toute urgence ! Ca sent déjà le meilleur film français de l'année