[Ron Howard] Mes critiques en 2009

[Ron Howard]

Oui c'est Roger Carel qui le doublait il me semble !

[Ron Howard]

Immortels



Une jolie fable adaptée du roman de Natalie Babbitt sur le temps qui passe et le temps qui se fige pour quelques rares élus : les immortels.

Loin de transformer les personnages de ce récit en vampires ou autres morts-vivants, cette immortalité se contente de figer la matière vivante et d’enfermer des âmes pour toujours dans un corps devenu « pierre ». Le genre Fantastique prend alors une tournure dramatique plus humaine et tente de poser pas mal de questions.
L’immortalité est un secret et une malédiction pour la famille Tuck, qui se voit obligée de se terrer dans des bois pour ne pas éveiller de soupçons dans la société humaine qui, elle, continue inlassablement de mourir. Le monde change au début du 20ème siècle. Les bois sont peu à peu détruits par les hommes, de curieuses machines appelées automobiles font leur apparition et la famille Tuck prend peur, figée à jamais dans un temps révolu. Le monde continue de tourner et évolue trop vite tandis que le leur s’est arrêté depuis presque un siècle.
Chacun voit l’immortalité à travers ses propres yeux et pour le plus jeune de la famille, elle est un moyen de voir le monde, de vivre plusieurs vies, de profiter mieux que n’importe qui des richesses que la vie a à offrir. Au delà de cette forme d’égoisme, les interdits sont nombreux pour les «pierres» comme ils se caractérisent eux-mêmes. Celui de l’amour devient le plus douloureux de tous lorsque le plus jeune Tuck tombe amoureux. Ecartelé entre le besoin de vivre avec sa bien aimée et son état d’immortel, il hésite à lui infliger sa malédiction au nom de leur amour.

Une réalisation classique mais sensible et une brochette d’acteurs prestigieux achèvent de donner au film ses lettres de noblesse : William Hurt, Sissy Spacek et Ben Kingsley.

Le film tout entier engendre donc des réflexions sur l’évolution de notre monde, sur le temps et sa spirale qui nous emporte tous comme des petits rouages d’horlogerie, et surtout sur la vraie valeur de la vie et la vraie utilité de la mort. La mort n’inspire plus une crainte mais devient une libération, et la seule pensée qu’elle ne vienne jamais suscite alors un effroi vertigineux. Un film aussi sensible dans sa forme que dans son fond.

Note : 8/10

[BRELINX]

tres bonne critique, l affiche fait un peu "cul cul", mais on va se laisser tenter!

[Ron Howard]

Si les histoires d'amour impossibles et terriblement romantiques te font peur, prépare-toi mentalement quand-même...
On sent une certaine influence de Titanic (l'ambiance début de siècle sûrement et la présence de l'acteur qui jouait l'architecte du tristement célèbre paquebot) et l'histoire d'amour est dans la même veine...

[jean-michel]

Anakin visionne des films dont les histoires et les acteurs me plaise beaucoup.... encore un film que je connais pas... mais il est vrai que j'ai perdu le contact avec les nouveautés.... on le trouve en z1 VOSTF?

[Ron Howard]

Oui je l'ai trouvé en z1, mais il n'a que des stf, ce qui n'est pas un mal. Je ne sais même pas s'il est sorti en France...

[Scalp]

moi aussi ma derniere critique c'est une histoire d'amour et tout le monde s'en branle

[jean-michel]

merci! commandé pour 6 euros! pas cher!!

[Ron Howard]

Eh bien je devrais me recycler en vendeurs de DVD Jean-mi !
Non mais sérieusement, j'espère que ces films te plairont autant qu'à moi quand-même...

moi aussi ma derniere critique c'est une histoire d'amour et tout le monde s'en branle

Je prépare la critique d'une autre histoire d'amour si ça t'intéresse Scalp, cette fois-ci beaucoup plus macabre malheureusement. Un film qui m'a grandement déstabilisé ! C'est pourquoi je veux prendre mon temps pour écrire ce que j'ai sur le coeur (lourd).

[Ron Howard]

September Dawn



Le 11 septembre, un massacre perpétré au nom de Dieu a eu lieu sur le sol américain, mais pas celui auquel vous pensez. Cette fois, les coupables furent eux-mêmes américains et ils ont enterré ce secret avec eux pendant toutes ces années.

Le 11 septembre 1857, dans une vallée vierge de l'Utah, des colons de passage deviennent la proie d’une communauté de mormons vivant à l’écart de la société, reclus dans une piété obsessionnelle.
Le film s’attache tout d’abord à planter un décor habituel en abordant des thèmes typiquement américains, présents dans tous les westerns classiques, et ici emprunts d’un lyrisme très communicatif : l’homme face à la nature (les vertes prairies de l’Utah, la relation entre l’homme et l’animal), l’homme face à lui-même (le peuple indien omniprésent), et l’homme face à l’amour avec ces Roméo et Juliette revisités, tristement destinés à un sort funeste imminent. L’un est le fils du guide religieux des mormons, l’autre est la fille du guide religieux des colons. Leur amour permet de transcender les deux camps et souligne combien cette lutte fratricide entre humains est incompréhensible.
La suite est cruelle, insensée, bouleversante et pourtant bien vraie. Lorsque la tragédie frappe le film, tout le reste nous semble si lointain, si irréel, si cinématographique ! Que valait cette relation naissante entre un homme et un cheval indomptable qui finit par faire confiance en l’être humain ? Que valait cet amour d’une mère qui protège son enfant au péril de sa vie alors qu’elle ne l’a jamais enfanté ? Que valait enfin cet amour indicible né de deux cœurs purs ignorant la guerre et les clans ? Que vaut maintenant cette humanité pleine de cœur et d’espoir, plongée dans le sang et la noirceur de son âme : elle n’était que du cinéma. Fanatisme religieux, manipulation, massacre deviennent la seule réalité, effaçant celle, déjà lointaine, à laquelle on assistait au début du film et inventée de toutes pièces par l’esprit de l’artiste. L’homme est condamné à s’auto-détruire, tandis que l’artiste est condamné à imaginer qu’il possède encore un cœur.

Un film remuant, déchirant, et terriblement vrai. On en ressort pas indemne.

Note : 9/10
si tant est qu'on puisse noter ce film... Le coeur n'y est pas.

[zack_]

Connait pas ce film
Merci de me le faire découvrir par le biais de ta citrique

tres bonne critique, l affiche fait un peu "cul cul", mais on va se laisser tenter!

J'ai en DVD je crois (si j'ai pas vendu cette daube de céline )

[Ron Howard]

C'est mon côté féminin qui parle alors ptet !

[Ron Howard]

Stardust



Conte fantastique surfant clairement sur la vague Harry Potter, parfois sérieusement décalé (la présence de Robert De Niro dans le rôle d’un personnage plus qu’inhabituel dans les contes de fées), parfois émouvant dans sa tentative de présenter un amour inconditionnel entre un prince et une étoile. Claire Danes est touchante dans le rôle ingénu d’une étoile tombée du ciel mais les ficelles de ce récit sont un peu convenues et la fin bien trop prévisible pour être appréciée. Michelle Pfeiffer cabotine avec talent dans le rôle de la vile sorcière, mais encore une fois son personnage n’échappe pas aux clichés. Le film est malgré tout parsemé d’idées originales pleines d'imagination d'humour et de poésie, et sa grande naïveté finit plus par émouvoir que par décevoir.

Note 6/10

[zack_]

J'ai vraiment pas envie! Désolé
Pourtant les notes vont de 2 à 8.8/10

[Ron Howard]

Je ne le recommanderais pas particulièrement. Dans le même genre je recommanderais plutôt Princess Bride...