[Ron Howard] Mes critiques en 2009

[Ron Howard]

Liste récapitulative de mes critiques en 2009 :

001 - Twilight - 8,5/10
002 - Le Mystère Andromède - 9/10
003 - Tonnerre Sous les Tropiques - 4/10
004 - La Tête dans les Nuages - 10/10
005 - L'Oeil du Mal - 7,5/10
006 - Au-delà de Nos Rêves - 9,5/10
007 - La Cité de L’Ombre - 9/10
008 - Contact - 10/10
009 - Immortels - 8/10
010 - September Dawn - 9/10
011 - Stardust - 6/10
012 - Class 1984 - 7/10
013 - New-York 1997 - 9/10
014 - The Boy in the Striped Pyjamas - 7,5/10
015 - Volt - 7/10
016 - L'Etrange Histoire de Benjamin Button - 8/10
017 - Le Labyrinthe de Pan - 7,5/10
018 - One Night with the King - 5,5/10
019 - I Know Who Killed Me - 7,5/10
020 - Flyboys - 8,5/10
021 - 7 Vies - 6/10
022 - Peur Bleue - 8/10
023 - The Dark Knight, Le Chevalier Noir - 2/10
024 - Monstres Contre Aliens - 6,5/10
025 - Le Secret de Terabithia - 8,5/10
026 - 17 ans Encore - 9,5/10
027 - Piranhas - 7/10
028 - Click - 7,5/10
029 - Sale Môme - 6,5/10
030 - L'Amour Extra Large - 7/10
031 - Histoires Enchantées - 7,5/10

[Ron Howard]

Twilight



Le film débute sous des airs de l'excellent « Génération Perdue » (1987), le film de vampires culte de Joel Schumacher, ce qui présage que du bon, mais rien de vraiment nouveau, juste une réactualisation dans les années 2000 du film de vampires teenagers comme ce fut déjà le cas avec Buffy dans les années 90.

Mais on ressent vite de la part de l’auteur et de la réalisatrice (respectivement Stephenie Meyer et Catherine Hardwicke), une tout autre volonté que celle de créer une histoire cool et effrayante de vampires lycéens. Le film, par son ambiance très travaillée (musique au piano envoûtante de Carter Burwell, climat humide et brumeux, maquillages livides, décors de clairières et de sous bois teintés d’irréalité, jeu d’acteurs retenu, mise en scène lente et mystérieuse, et photographie blême et vaporeuse), nous plonge dans une bourgade qui semble appartenir à un autre monde, un monde propice au mystère et à la romance plus qu’au slasher movie. Car évidemment, le vampire n’est pas ici le sujet du film et on en apprend très peu sur leur origine et leurs propriétés.

Le sujet central du film, c’est cette histoire d’amour incompréhensible entre Bella (Kristen Stewart, déjà vue dans Zathura, Into The Wild et Jumper) et Edward le bel immortel. Le fantastique du film n’est alors qu’un prétexte à une intéressante et inédite réflexion sur la nature de l’amour. D’après le personnage d’Edward, le vampire est une machine construite pour attirer ses proies, un prédateur parfait en qui tout (odeur, apparence, voix,…) a été conçu pour attirer Bella à lui. L’amour n’est-il donc qu’une illusion envoyée au cerveau, motivée que par une nécessité biologique, que ce soit celle de la reproduction ou de la subsistance alimentaire ? Ceci explique l’attirance inexplicable de Bella et de toutes les femmes pour Edward, mais voilà, cela n’explique pas pourquoi Edward tombe lui aussi, éperdument amoureux de Bella, au point que la survie de Bella devienne plus cruciale à ses yeux que sa mort. Lutant contre un instinct qui le pousse à dévorer celle qu’il aime, son amour pour Bella n’a rien d’explicable car il n’est plus motivé par aucune raison biologique et semble devoir demeurer platonique. Est-ce là que l’amour devient la réunion spirituelle de deux âmes, lorsque le spirituel prend le pas sur l’amour biologique et physique ? Le film pose le constat de manière très troublante.

Bien loin du film cool pour teenagers, on obtient au final une œuvre qui, au moyen du fantastique, une rupture de l’état naturel des choses, parvient à réfléchir sur la plus ambiguë des émotions humaines, et ne se contente pas d’en faire une jolie histoire simplette pour jeunes filles. Le parti pris de se concentrer uniquement sur cet aspect réussit au film et l’esthétique générale du film, manipulée pour nous faire ressentir de toutes part le paradoxe amoureux qui s’opère, en fait une œuvre fascinante sur la fascination amoureuse, inexplicable et pourtant si puissante.

Note : 8,5/10

[Eikichi Onizuka]

cool ça fait plaisir de te revoir Anakin

[jean-michel]

oui!! et il commence par un film qui m'est inconnu! cool!! une bonne critique!!

[Niko06]

Allons jean-mimi, on parle que de ce "phénomène" en ce moment de partout

[Riton]

C'est juste le #1 du Box Office en France depuis 2 semaines


Sinon ravi de te revoir Anakin.


C'est Helldude qui vas être content.

[jean-michel]

désolé les gars, mais moi pour me sortir de mes vieux DVD ! et puis je vais plus au ciné depuis.... des lustres!!! je boycott car je trouve que le prix du ticket c'est du vol!!!

[Riton]

Moins de 1,70€ la séance, je trouve pas que ce soit du vol.

[jean-michel]

moi les séances que je vois c'est pas loin de 10 euros!! je parle de séance cinéma... riton tu parle d'autre chose là!!

[nicofromtheblock]

Moins de 1,70€ la séance, je trouve pas que ce soit du vol.

Autant que ça ? Moi, je tourne à moins d'1€ la séance

[jean-michel]

vous truandez , vous passez par les coulisses ou l'ouvreuse c'est votre copine!!! ou c'est un dvdrip que vous voyez sur votre grand écran! mais c'est pas une séance au cinéma honnêtement payer!!

[Riton]

Moins de 1,70€ la séance, je trouve pas que ce soit du vol.

Autant que ça ? Moi, je tourne à moins d'1€ la séance

No life

vous truandez , vous passez par les coulisses ou l'ouvreuse c'est votre copine!!! ou c'est un dvdrip que vous voyez sur votre grand écran! mais c'est pas une séance au cinéma honnêtement payer!!

Non, on a ça


(Pas avec la même tête, je te rassure )

19.80€ par mois, et on a accès au cinéma de manière illimité sans rien payer en plus (à part le popcorn quand on y vas avec Zirko )

[jean-michel]

ah ok!! c'est vrai que tout le monde sort une carte de quelque chose maintenant sauf..... les cartes de parti....

[Ron Howard]

Le Mystère Andromède



L’auteur de Jurassic Park et le réalisateur de Le Jour Où la Terre S’Arrêta et Star Trek signent ici un film plus que troublant à mi-chemin entre le documentaire et la sience-fiction. Adoptant un ton résolument réaliste, qui surfe en 1971 sur la vague « 2001 l’Odyssée de l’Espace », Robert Wise adapte à l’écran le récit de la première crise bactériologique humaine.

A la fin des années 60, le monde change : l’homme vient de marcher sur la Lune, les sociétés de la planète engagent une révolution sociale et la menace nucléaire est une réalité bien tangible. C’est dans ce climat que Michael Crichton sème la paranoïa avec son roman La Variété Andromède, le récit d’une bactérie extra-terrestre ramenée sur terre par une capsule d’exploration. Finie, donc, la science-fiction à papa pour Robert Wise, qui plonge dans un nouveau cinéma dur et réaliste, dans la veine d’un THX 1138 de George Lucas, réalisé l’année précédente. L’extra-terrestre à l’apparence d’un monstre ou d’un humain devient une bactérie de deux microns, les héros courageux et les militaires surarmés deviennent des scientifiques sauvant le monde derrière leur microscope.

Le générique du film instaure immédiatement le ton du film avec cette surimpression de rapports secrets de l’état, sur fond de musique électronique expérimentale et inquiétante, composée par Gil Mellé. Le film annonce d’ors et déjà qu’il est basé sur des faits concrets et réels, preuves à l’appui, et le spectateur, est littéralement happé par une ambiance aussi inquiétante de réalisme. Une seule envie s’impose : en savoir plus !

Heureusement, le film ne s’embourbe pas dans une mise en scène implicite à la Stanley Kubrick en n’abandonnant pas son spectateur devant des plans qui s’éternisent et en prenant un soin tout particulier à lui raconter cette histoire complexe dans ses moindres détails. On reconnaît là, l’art de la narration de Michael Crichton, toujours inquiet de ne pas semer son lecteur malgré une foule de détails scientifiques apportée à ses récits, et l’art de la mise en scène hollywoodienne de Robert Wise, qui même en mode « film de SF expérimental des années 70 » aborde son sujet toujours dans le souci de passionner son spectateur sans jamais l’abandonner devant un cinéma complexe et prétentieux.

Malgré une lenteur extrême et un souci du détail scientifique qui pourraient devenir lassants, le Mystère Andromède parvient à fasciner du début à la fin, faisant entrer son spectateur dans la même paranoïa hypnotique que ses protagonistes, cette même volonté furieuse de découvrir la vérité, ces mêmes sentiments d’angoisse et de fascination, entremêlés dans une grande course contre la montre qui pourrait bien marquer la fin de l’humanité, tout en nous laissant toujours penser que cela pourrait parfaitement exister.

Note : 9/10

[jean-michel]

celui là je l'adore!! je l'ai vu sur les chaines cinéma de canalsat!!