[Jipi] Mes critiques en 2009

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jeff Buckley » Lun 05 Jan 2009, 13:25

Effet ABPRODUCTIONS :love:
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Jeune fille à la perle (La) - 8/10

Messagepar Jipi » Lun 05 Jan 2009, 16:10

La jeune fille à la perle de Peter Webber 2004

« La jeune fille à la perle « est un film doux et blanc. L’éveil d’un esprit courbé par la corvée s’éjecte miraculeusement des lessives éreintantes dans un temps ou l’on ne fait que servir du matin au soir en admirant à la dérobée les contenus amorphes d’une maison terne cernée par les grands froids.

Griet beauté naturelle éteinte mais non consumée s’anime soudainement devant ces ocres et ces bleus qu’un peintre en manque d’inspiration dévoile devant ses yeux jeunes avides de découvertes.

A travers la peinture deux êtres en sommeil communiquent, ressentent, quittent un monde triste ou il ne faut que se reproduire ou frotter les sols en laissant derrière soi une mère délaissée rongée par le rictus et une progéniture abandonnée jalouse livrée à elle-même.

Les doigts s’effleurent, les visages se décrispent, la lumière capturée par la lentille divulgue une nouvelle palette émotionnelle absente d’un visage dilué dans des taches quotidiennes longues et harassantes.

Grisé par toutes ces offrandes une nouvelle pensée dessine un nouveau visage transcendé. Le plaisir se partage encore pour quelques temps avec sa génération mais l’âme s’est envolée vers les délices des couleurs et des vernis.

Deux personnages isolés par la condition et le désœuvrement offre à la postérité une œuvre contemplative traversant des siècles de lumières et de cendres en alternance.

Le visage de Griet éblouissant de pâleur se teinte d’une rosée admirablement reconnaissante envers un nouveau monde synonyme de conscience.

« La jeune fille à la perle » genèse d’un tableau est en priorité la propagation d’une émotion intense dans une demeure dominée par le silence et l’ennui.

Le visage immaculé de Scarlett Johansson est magnifique.

8/10

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Roi danse (Le) - 9/10

Messagepar Jipi » Mar 06 Jan 2009, 11:24

Le roi danse de Gérard Corbiau 2000

« Donnez la plus belle musique du monde au roi Jupiter. »

Jean-Baptiste Lully usurpateur sodomite et Molière libertin incestueux meuvent sur commande par la musique et le théâtre les années du jeune Louis avide d’une lumière étincelante antichambre d’un pouvoir avidement désiré.

Avant de régner cet enfant devenu roi habillé de tous ses feux s’impose par la danse à l’aide d’une machinerie efficace disposant devant une cour effarée un système solaire constitué de familles naguère en luttes apaisées par l’adoration.

Une mesure férocement tapée par un compositeur aux ordres transporte merveilleusement un monarque en puissance de la domination matriarcale vers la solitude des hautes sphères décisionnelles dans une magnifique illumination à faire palir les étoiles.

La face du théâtre change, les plaisirs abondent loin d’un peuple affamé. La cour complote tout en se soumettant et se divertissant de plaisirs interdits. Les pièces loufoques de Molière déclenchent des rires aussi incompréhensibles que leurs sujets.

Quelques illuminés poissons pilotes d’un jeune roi en ascension profitent de l’aubaine pour s’auto glorifier d’un talent égocentrique validé par l’astre des astres.

Une chute malencontreuse démontre que personne n’est Dieu sur cette terre dont les seuls repères en ces lieux sont la durée par l’adoration et la protection d’un jeune roi focalisé par les arts.

« Le roi danse » remarquable farce sur un arrivisme saupoudré d’une servilité démoniaque habille ses protagonistes de beaux habits masquant l’interne d’esprits tourmentés par une inspiration nécessaire qu’il faut fournir à temps complet si l’on ne veut pas être happé par le déclin et la disgrâce.

Ici la faiblesse ne pardonne pas.

De tous les instantanés d’une époque impitoyable décimée par la tuberculose et la gangrène se détache la merveilleuse musique de Jean-Baptiste Lully. Un nectar de premier ordre au dessus d’un nid de guêpes.

A signaler la scène extrêmement réaliste de la mort de Molière. Un corps intérieur brisé crache le sang d’une époque ou l’esprit malgré ses facultés incommensurables quitte le monde dans d’atroces souffrances.

Un très bon film Français sur les premières flammes d'un parcours royal méconnu conditionnant la virulence intellectuelle de ses subordonnés tout en restant à distance.

« Les planètes ne se trouvent pas près du soleil, elles le laisse rayonner ».

9/10

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Vacances Romaines - 10/10

Messagepar Jipi » Mer 07 Jan 2009, 12:53

Vacances Romaines de William Wyler 1953

Harassée par le protocole la ravissante princesse Ann en visite officielle en Italie file à l’Anglaise dans les rues de Rome le temps d’une journée.

Vacances Romaines est une œuvre rafraichissante sur une aventure éphémère impossible en temps réel entre un reporter légèrement carnassier et une princesse frustrée d’être absente de la vraie vie

Un joli conte de fées détournant les contraintes d’une logique empêchant ce genre de rencontres. Un film de midinette plein de charme et de grâce par sa désinvolture.

Une princesse chez Monsieur tout le monde qui n’en a pas rêvé ?

Audrey Hepburn coquine, naïve et curieuse à deux pas d’une beauté cristalline en initiation urbaine ouvre de grands yeux ébahis dans la ville du scooter devant la découverte d’un monde bruyant, bigarré totalement inconnu.

Cette agréable promenade amoureuse dans Rome ferait presque envier Stendhal tant chaque découverte est pittoresque et attachante. La plus belle des visites touristiques par l’intermédiaire d’un regard tout neuf prenant pour quelques heures la poudre d’escampette.

De la place d’Espagne en passant par le Colisée, le palais de Victor Emmanuel II et la fontaine de Trevi un billet d’avion est économisé tellement les rues Romaines des années cinquante sont filmées de manières frétillantes et sans retenues.

Vacances Romaines film romantique avec un cœur gros comme ça nous offre une seconde chance, celle des premiers émois, une renaissance bienfaitrice dans le territoire des sentiments.

Une œuvre évaporée de naïveté par un contexte émotionnel, un phantasme espéré de tous.

Bravo et vive l’amour même si celui-ci ne dure qu’une journée

10/10

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Horizon perdus - 10/10

Messagepar Jipi » Jeu 08 Jan 2009, 12:36

Horizons Perdus de Frank Capra 1937

L’utopie pénalisée par une impossible naissance devient la ressource principale de l’ironie voir d’une moquerie désabusée. Cela pourrait être l’unique perception de ce film un peu naïf projetant suite à un départ précipité quatre américains dans une configuration fantastique.

Au-delà du froid et de la glace sur des hauteurs pratiquement infranchissables se trouve une vallée verdoyante Shangri-La. Découverte dans la douleur, le site offre des vents calmés, une température clémente et des rires spontanés, l’accueil est chaleureux, la faune idyllique.

A l’inverse d’Aguirre, Robert Conway n’envahit pas ces territoires inconnus, il y est convié par une douceur désarmante. La vallée s’auto alimente en gestes simples, ici rien ne change la base est immuable. Les tempéraments des nouveaux arrivants se transforment, au début réticents il s’adaptent et songent à ne plus repartir.

Film culte, chef d’œuvre de la quête récompensée, Horizons Perdus est un apaisement bienheureux. Au-delà de cette frontière que Sondra empêchant Robert Conway de partir ne peux franchir, les vents sont déchaînés, le froid est un poignard, dans ce contexte l’homme redevient immédiatement mauvais. Le long calvaire du retour vers la civilisation à travers ces montagnes ou la mort peut surgir à chaque instant précipite de manière désordonné un homme complètement desséché vers ses semblables. La route est faite à l’envers. Robert Conway le comprendra et agira en conséquence.

Frank Capra dans ses films offre bien souvent une seconde perception à l’homme projeté dans un premier temps dans des comportements universels. Georges Bailey rêve de conquêtes, il y renoncera en sauvegardant un bien précieux, la présence constante de sa famille et de ses amis. Tout est au kilomètre carré et pour toute une vie.

A Shangri-la dans un premier temps on pleure un monde perdu puis on s’adapte en visitant les lieux, les idées fuses, tout est à entretenir ou à améliorer, le basculement s’opère naturellement, le nid est fait, on ne regarde plus derrière soi.

10/10

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Contact - 9/10

Messagepar Jipi » Ven 09 Jan 2009, 11:42

Contact Robert Zemeckis 1997

« Vous êtes une race intéressante. Vous semblez si seuls, si perdus. Vos rêves sont si doux, vos cauchemars si terribles ».

Ces mots sont prononcés par un autre monde à l’apparence d’un père parti trop tôt catapulteur d’un pole d’intérêt majeur, l’écoute passionné d'un univers infini.

Son discours est encourageant, ses gestes sont tendres. L’univers prend l’initiative de se faire connaître affectueusement en invitant Ellie Arroway à venir caresser les étoiles.

Cette visite Végane est un premier jet sur fond de théologie et de science terrienne en chute libre. Dans les deux camps il ne se passe plus rien les discours sont rabachés, le ciel est muet, le Vatican et S.E.T.I sont en berne, les processus sont coûteux, les résultats inexistants, les portes de ces deux approches de l’inconnu se referment lentement, il faut un coup de pouce du ciel, une révérence courtoise, une main tendue, Véga va s’en charger et de la manière la plus incroyable.

La terre est à bout de souffle, ce n’est plus qu’un capharnaüm de concepts issus d’un principe orphelin. L’absence du père est également terrienne, qui sommes-nous ? Quelle est notre mission ? Notre schéma directeur ? Ellie va le comprendre en se pliant à une subordination douce venue des étoiles. Au dessus de nos têtes, un message a été reçu, la réponse est merveilleuse, inespérée, on brûle de nous connaître.

Les Végans ne sont pas supérieurs aux terriens, ils sont différents, la perception de l’Homo sapien est bonne, les expéditions punitives d’antan sont bannies. Un livre s’ouvre, l’univers nous offre le début de sa lumière, ce n’est qu’un commencement, deux cultures peuvent s’accepter en devenant médianes.

Le discours Végan ne s’adresse pas uniquement qu’à cette petite privilégiée méritante, sensible, accrocheuse et déterminée, il concerne l’humanité éprise de nouvelles lois à connaître, la terre ne peut plus s’en sortir par elle-même, il lui faut une revalorisation offerte par l’univers. Un concept parental nouveau, une charte de comportements annihilant un parcours égoïste enfanté par une solitude éternelle.

Ellie pleure un modèle et le retrouve reconstitué par une intelligence supérieure. Nous souffrons tous de l’absence d’un Père, il viendra certainement du ciel, en l’attendant il faut maintenir notre planète a flots dans un kaléidoscope de lumières vives trop diversifiées

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Ven 09 Jan 2009, 13:04

j'adore les trois derniers films critiqués! Une faiblesse quand même pour "vacances romaines" !! :love:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar zirko » Ven 09 Jan 2009, 13:13

Pour ma part ma petite faiblesse serait pour Contact.
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Jipi » Ven 09 Jan 2009, 14:10

jean-michel a écrit: j'adore les trois derniers films critiqués! Une faiblesse quand même pour "vacances romaines" !! :love:


Bonjour Jean-Michel
Ce film est un régal, Audrey Hepburn est vraiment avant toutes rencontres féminines établies selon les circonstances le premier visage espéré.
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Amants (Les) - 7/10

Messagepar Jipi » Ven 09 Jan 2009, 18:06

Les amants Louis Malle 1958

Jeanne jeune et jolie bourgeoise Dijonnaise s’ennuie. Son mari Henri propriétaire d’un journal est rarement présent. Pour se distraire elle monte régulièrement à Paris retrouver son amant qui au fil du temps ne l’amuse plus guère.

Lors d’un retour sur Dijon, sa voiture tombe en panne, elle fait la connaissance de Bertrand jeune anticonformiste désabusé.

De cette rencontre va naître une union sulfureuse, une nouvelle femme va naître s’assumant entièrement dans de nouvelles mœurs libérées.

La lourdeur étouffante de sa condition bourgeoise disparaît dans les bras d’un homme sans attaches.

« Les amants » fit scandale lors de sa sortie. Deux corps s’étreignent sans retenues. Une femme mariée délaissée revendique sa liberté amoureuse en se donnant passionnément pour combler son esprit et son corps d’une volupté suprême.

Jeanne revendique l’indépendance des sentiments. Le choix de ses passions.

Quel courant nouveau pour l’époque ! C’est une véritable révolution cinématographique. Le personnage de Jeanne Moreau devient l’emblème secret des femmes de l’ombre encastrées dans leurs cuisines espérant secrètement un embellissement dans leurs vies sans éclats.

Louis Malle déclara d’ailleurs "Je ne m’étais pas rendu compte à quel point Jeanne Moreau avait pris possession de l’écran et s’était imposée, éblouissante dans toutes les scènes".

Roger Vadim avait déjà pas mal dégrossi le problème avec « Et Dieu créa la femme » mais « Les amants » propulsent prodigieusement l’avancée d’un nouveau concept, La libéralisation des mœurs féminines.

Jeanne ne se jugeant pas responsable de son isolement s’estime le droit de ressentir les émois de l’amour libre.

7/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar jean-michel » Ven 09 Jan 2009, 20:55

celui là je l'ai pas vu... mais alamo bay de louis malle je l'adore!! :love: pourquoi il est pas encore sortie en dvd!! je comprend pas!! :x
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Week-end à Zuydcoote - 9/10

Messagepar Jipi » Sam 10 Jan 2009, 13:48

Week-End à Zuydcoote de Henri Verneuil 1964

La poche de Dunkerque malgré son paroxysme permet à certains de se recadrer dans des perceptions de bases corrigées en fonction d’un vécu hors norme.

Maillat désabusé s’en prend à un Dieu absent donc consentant de tous ses massacres de bord de mer minimisé par Pierson rivé désespérément à ses doctrines théologiques de plus en plus contestées sur un terrain aveugle de générosité et de bonté que seul Alexandre parvient à maintenir à flots dans le pire des contextes.

Sous les bombes l’absurdité à pignon sur rue. Aucun mérite n’est récompensé. La mort frappe ou elle veut éradiquant les bons comme les méchants.

La guerre est le meilleur des endroits pour remettre à jour des concepts appris en temps de paix. Ici on crie sa douleur, son arrogance et son mépris devant une punition incessante venue du ciel.

Week-End à zuydcoote permet d’admirer une remarquable reconstitution logistique guerrière juxtaposée à des conversations permettant à des morts en sursis d’élaborer quelques constats philosophiques personnels sur le sens de la vie.

Un site pathétique de bout de courses réunit une faune de tous bords maintenue opérationnelle par des parcelles de moralité sévèrement traquée par une boucherie inutile.

L’un s’accroche par ses convictions religieuses pendant que l’autre ne croit plus en rien en maintenant malgré tout une mécanique serviable, l’ensemble est couvé par une mère poule éliminée impitoyablement malgré sa bonté.

Ces plages initiatiques offrent la soudaineté d’un départ à certains et des morceaux de bravoures finaux à d’autres. Chacun est pulvérisé en fonction des circonstances sans préférence ni modèle.

Le seul message que l’on laisse est un destin tragique dont l’échéance atténuée par quelques rapports intimes ne fait que sommeiller.

Un grand film spectaculaire sur un état des lieux terrestre et cérébral complètement abandonné.

9/10

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Duel - 10/10

Messagepar Jipi » Dim 11 Jan 2009, 12:39

Duel de Steven Spilelberg 1971

Un dépassement mal perçu effectué par un camion au bord de l’asphyxie déclenche un impitoyable jeu vidéo en temps réel entre un paisible voyageur de commerce bercé par les battements auditifs d’un auto radio et un chauffeur invisible frustré dont la détermination vengeresse se manifeste à travers le soutien d’une mécanique soumise et infernale.

Après un départ un peu lourdaud, l’opus se déchaine. Une course poursuite haletante, les délices de la traque en milieu rural entre deux composants débridés déconnectés de toutes responsabilités.

L’œuvre est prenante, certains plans presque démoniaques. L’image grossissante d’un camion fou fonçant sur un débris trahi par ses durites est terrifiante.

Un être insignifiant collecte sur un site désolé une personnalité nouvelle, une panoplie d’attaques et de défenses formatées suite à une angoisse soudaine faisant d’un homme traqué un survivant maintenu en vie par des raisonnements nouveaux.

«Duel» télé film somptueux invité de manière royale à sévir dans les salles obscures suite à ses qualités est une œuvre hors du commun. Un éventail d’images extrêmement efficaces masquant habilement les contraintes d’un low budget.

Pas de répit pour les sens tout le long de ce trajet hallucinant aux décors dépouillé. L’efficacité de certains plans travaillés remplace une enveloppe budgétaire pratiquement vide. Le contenu s’immortalise par des angles de référence immortalisant un travail loyal et soigné.

Ovni cinématographique sa vision laisse toujours pantois. On se demande quelle substance extra terrestre a imprégné un jeune metteur en scène de vingt trois ans d’une telle maîtrise.

Effarant.

10/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Val » Dim 11 Jan 2009, 13:09

Excellent film en effet :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2009

Messagepar Scalp » Dim 11 Jan 2009, 13:12

Duel c'est le meilleur DTV de l'histoire du cinéma.
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