[Scalp] Mes critiques en 2009

[zack_]

De Niro sur la capture

rankheimer refait bien sortir les personnalités

sinon c'est Frankenheimer

[Scalp]

oue j'avais la flemme de verifier l'ortho je savais que j'avais mal ecrit

et pour la capture c'est abuser toute la scene il est comma ça, caler au fond de son siege il a pas l'air rassuré

[zack_]

Surtout pour finalement être accroché à une autre voiture, il a aucune mérite

[Chuck Chan]

A part que le pilote de la voiture-tracteur conduit exactement comme ce qu'on voit à l'écran niveau vitesse et zig-zag, dixit le doc du dvd. Alors je le comprends le DeNiro, parce que conduire comme un gland à plein tube ça me dérange pas, sauf si je suis le passager.

[zack_]

C'est sur mais il aurait du jouer son rôle d'acteur pour pas montrer le flip Je dis ca mais j'étais pas a sa place

[Scalp]

7/10

Sip si 32 dou de Patrick Leung - 1996

Production To qui comme toujours a certainement eu son mot à dire sur le film mais quand on le mate on y voit plus la touche de John Woo dont Leung a été l'assistant plutôt que celle de To (enfin en temps à cette période, y avait pas encore vraiment de To Touch, il se cherchait encore). Et on se retrouve devant un des derniers Girls with Gun de HK et un des tous meilleurs.
L'approche romantique de cette histoire c'est plus du Woo que du To. On suit donc une tueuse méthodique et sans identité qui "vole" les souvenirs de ses victimes et qui va tomber amoureuse. Rarement un film aura eu comme personnage principal une tueuse aussi ambigue, en général ça va jamais aussi loin et là on la voit quand même tuer une gamine. En fait le film c'est un peu la version féminine de The Killer avec la même approche mélancolique et désespérée d'une histoire d'amour.

Le défaut du film est sa durée, 1h20 c'est un peu court pour tout développer (et pour une fois 1h20 est donc pas un argument positif), ainsi le perso du tueur coréen est un peu sacrifié alors qu'il avait un gros potentiel, il s'éloigne vraiment du bad guy type, il veut venger la mort de son boss et sa fiancée, sauf qu'on s'en fout un peu de ses motivations vu qu'il a aucune scène pour vraiment exister, c'est juste une machine à tuer. Le récit alterne scènes de contrat et amour naissant, c'est routinier mais jamais chiant.
Vu qu'on est à HK c'est donc sans concession et la fin ne fait donc pas dans la dentelle et là on y retrouve le coté désespéré des polars de Woo sans que ce soit gratuit comme les polars coréens à la con.
Leung se montre aussi à l'aise dans les scènes d'actions que les scènes intimistes ( c'est un peu culcul mais ça fonctionne et on croit à leur relation naissante), son style est moins opératique que Woo et moins esthétisant que To (enfin y a des plans super stylé comme cette douille tombant dans un bloc de glace), il a un coté un peu plus cash dans la violence et use finalement très peu des ralentis, alors que chez Woo on peut voir crever un perso 5 fois ici c'est souvent en un plan. Le dernier gunfight dans la casse auto est un bel exemple de gestion de l'espace. Et c'est chorégraphié par les frères Yuen donc forcément efficace.

Wu Chien-Lien campe cette tueuse avec beaucoup de classe, on sent que Leung prend plaisir à la filmer et son visage d'ange tranche vraiment avec le coté sans pitié de son personnage, et c'est largement son meilleur rôle. Lau Ching-Wan joue un perso un peu en retrait, il est le gentil restaurateur dont l'impitoyable tueuse va tomber amoureuse, c'est très naïf dans le déroulement mais c'est surement ce qui fait que ça fonctionne, c'est quand même très rare qu'un acteur de la trempe de Lau Ching-Wan se fasse voler la vedette mais c'est le genre de rôle qui prouve qu'il pouvait vraiment tout jouer. Le coréen a la mèche folle est pas trop mal (malgré cette mèche ridicule) et aurait mérité d'exister un peu plus à l'écran mais il a pas la présence nécessaire pour ce genre de personnage taiseux.

Un polar en forme de parcours initiatique pour une tueuse qui découvre l'amour. Sympa. Malheureusement toujours inédit en France.

[Niko06]

à priori c'est le seul DVD qui est cut le hollandais

[Scalp]

nop y a le z1 ricain aussi et pis y a pas grand chose de cut, juste des zics et manque 3 minutes donc ça va c'est pas un drame et pis c'est une tuerie ce film !!! Besson devrait le regarder histoire d'apprendre a realisé correctement et surtout d'ecrire un script qui tient la route

[Scalp]

6/10

Fong Sai-Yuk de Corey Yuen - 1993

Corey Yuen je le préfère vraiment dans les polars sans humour,, on le sent clairement plus à l'aise dans ce registre l'humour dans les KFP j'aurai toujours du mal si on a pas Sammo ou Jackie c'est vite saoulant et même très envahissant, le mélange humour drame étant un équilibre très dur à obtenir..
L'histoire est évidemment prétexte à mettre le plus de combat possible mais finalement on a pas tant d'action ce qui est bien dommage quand dans ton film t'as Jet Li et Chu Man-Cheuk. D'ailleurs c'est marrant car Jet Li suite à des divergences avec Tsui Hark a quitter la saga OUATIC et il retrouve dans ce film celui qui lui a succédé.
On est donc devant un Kung Fu Pian qui mixe humour très cantonais avec quand même des gags qui fonctionnent comme Li en fait déguisé en Sailor Moor et comme toujours dans ce genre de film on a des quiproquos mais comme souvent ça devient beaucoup plus sérieux sur la fin, un petit peu de drame ( y a des morts quoi ) et combat de folie, mais le film est loin d'être un modèle de rythme, les enjeux sont très limités au début du film et faut attendre près d'une heure pour voir arriver le vrai antagoniste. Et c'est souvent bavard un peu relou.
Bon si on regarde le film c'est avant tout pour voir du pied poing dans la chetron et là on est quand même bien servit, alors le style de Yuen est par moment un peu trop câblé mais on a quand même des excellentes séquences, évidemment ça atteint jamais le niveau d'un OUATIC, d'un Sammo ou d'un Liu Chia Liang (ouais ça fait beaucoup de monde) mais y a une vraie personnalité et on a des bonnes chorégraphies inventives, on retiendra surtout le dernier combat entre Jet Li et Man-Seuk quand ils doivent se taper sous l'estrade et qu'ils se retrouvent donc accroupis, c'est habilement mise en scène avec des bons plans comme toujours, après clairement il manque LA scène qui le ferait passer dans le statut des indispensables comme peut avoir un Iron Monkey ou un Swordsman 2.
Le cast est impeccable, Jet Li fait le taf comme souvent mais je le préfère largement en mode sérieux que dans la partie humour Man-Seuk fait un très bon bad guy enfin ça sonne comme une évidence ça, mais la palme revient a la tornade Josephine SIAO qui en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir et là partie humour n'est pas détestable grâce à son abattage, et en plus ça va elle est assure bien les fight aussi ( bon on voit un peu la doublure par moment ). Le toujours charismatique Paul Chu en daron.
Loin d'être le meilleur Corey Yuen, ni le meilleur Jet Li, Fong Sau-Yuk reste un divertissement agréable.

[Scalp]

Fong Sai-Yuk 2



Un peu moins bon que le premier, on reprend quasi le meme casting que pour le premier : exit le pere et bonjour au frere interpreté par Corey Yuen.
C'est toujours rythmé et l'alternance comédie et kung fu fonctionne bien, le coup du poulet c'est enorme On retrouve un peu le même schema narratif que dans le premier : un tournoi ou faut attrapé un bouquet pour avoir droit de se marrier, et le final ou Jet Li doit sauver un membre de famille au bord de la mort ( ce qui donne lieu a une scene vraiment spectaculaire, ou Corey Yuen fait encore preuve de beaucoup d'inventivité, le combat contre les japonais est pas mal aussi.
Fong Sai-Yuk 2 c'est tout comme le premier en un poil moins bien donc.

7.5/10

[Scalp]

5.5/10

Street Kings de David Ayer - 2008

James Ellroy a pas de chance avec ses scénarios, ça a jamais donné des films à la hauteur des ses livres, bon en même temps vu le niveau des bouquins c'est impossible. Pourtant ici contrairement à Darkblue y a un réalisateur un peu plus compétent, ou du moins un mec qui aime le genre et est un peu le spécialiste du LA badass.
Vu la pauvreté du polar depuis plus de 20 ans, on va dire que ce Street Kings sort du lot même si c'est clairement pas ouf, mais le coté ripoux, LA, gang ( et qui dit gang de LA dit grande diversité ethnique, du coup ça défouraille tout le monde, ici pas de jaloux) font qu'on est en territoire connu et que ça reste plaisant à suivre même si tout est bien balisé et prévisible (à une exception, une exception qui sert d'ailleurs strictement à rien pour l'histoire). The Shield a marqué le polar à jamais (oui carrément, tout comme Soprano et The Wire, je trouve que c'est dur de passer derrière ces 3 là) et désormais dès qu'on voit des pourris à LA, Vic Mckey et sa bande sont la référence absolue sur laquelle on compare et clairement la comparaison fait mal. Bon heureusement on a une petite touche Ellroy par moment le premier dialogue avec les coréens c'est typiquement un truc qu'un personnage de chez Ellroy aurait pu dire, mais clairement on voit que Ellroy c'est juste des petites touches ici ou là car on a aussi ce bon gros tocard de Wimmer crédité (et le coup de la femme morte de Reeves, ça doit bien être lui car Ellroy il a pas besoin de justifier qu'un perso soit un ripou). Ici c'est de l'histoire basique de flics pourris à faire tomber, et si le film a un mérite c'est que c'est jamais chiant (mais c'est pas très bien écrit), ça avance assez rapidement et on croise plein d'acteurs plus ou moins sympas qui font que ça passe le temps.

David Ayer est pas mauvais derrière la caméra quand il s'en donne la peine et ici il fait bien le taf. La scène chez les coréens où Reeves bute tout le monde est ultra lisible (le genre de truc qu'on avait pas besoin de préciser avant), du vrai shoot em up sans pitié (bon par contre le manque de charisme de Reeves est assez chiant pour la séquence). La scène avec Common est vraiment pas mal aussi, bien tendu du string et qui se termine dans un jouissif bain de sang (le plan final sur le headshot est cool), du pur hard boiled. Et puis on a LA, ville tentaculaire qui rend toujours aussi bien à l'écran, avec Hong Kong c'est la mégalopole qui rend le mieux à l'écran quand il s'agit de polar.

Le cast sur le papier est sympa mais à l'écran c'est vachement inégal, Keanu Reeve et son jeu mono expressif ca dépend des rôles et ici en flic bordeline alcoolique c'est vraiment pas la joie surtout qu'on a l'impression que même lui il y croit pas, c'est clairement un énorme mistcast. Withaker en fait un peu trop ( sa dernière scène est vraiment mauvaise ), finalement c'est Chris Evans qui s'en sort le mieux (la fin de son personnage par contre ça aussi c'est du pur Ellroy) et je me rends compte que Evans avant d'être chez Marvel avait une filmo un peu diversifiée et sympa, D.House est très bien ( et j'aime bien le petit dialogue final avec Reeves ) et avec le recul sur sa carrière ciné on pourrait même dire que c'est son meilleur rôle (c'est dire le niveau du reste), et y a les 2 rappeur qui disent plein de gros mots et de niggaz : The Game ( il était meilleur dans le médiocre Waist Deep ) en poucave qui craque après 3 coups d'annuaire dans la tronche (la scène est cool) et Common dans un rôle moins smooth que habituellement, sinon y a plein de têtes connues comme Naomi Harris, Terry Crews, Jay Mohr et le mauvais acteur de Prison Break.

Clairement un pas un bon film mais la séance fait le taf.

[Bik]

Tu es généreux bordel

[Scalp]

bein t'as mit la meme note

[zack_]

[Bik]