[Scalp] Mes critiques en 2009

[Bik]

J'avais l'intention de le voir celui la

j'ai le z1 a vendre pour pas trop cher, mais bon tipiak powa je suppose

Ca va allez merci

[zirko]

Bien joué Scalp on est d'accord pour une fois !

[Scalp]

même quand je dis que POTC c'est nul en comparaison ?

[zack_]

Dla merde en boite, le pire de l'animation made in hollywood, c'est moche, pas drole ( a part les pinguins ) et c'est nul.

2/10

J'avais mis 4 à cet opus : vu au ciné, dormi 15 min, entouré de gamins qui riaient aux eclats au moindre pet ou rot des protagonistes...
Par contre j'avais aimé l'esprit des pingouins ce qui m'a incité à voir le court metrage "Les Pingouins Mission Noel" et là : mega coup de coeur
Je suis donc allé voir dans la foulée Madagascar 2 le 31 à 22H.
Bluffé : peut-etre parce que ce film m'a fait retomber en enfance mais je n'ai pu contenir mes rires et ce metrage m'a reboosté.
Direct 8,5/10. 2 ou 3 passages un peu plus mous. La fin un poil decevante. Mais on frise la perefection (par contre il faut se mettre dans la peau d'un gamin de 10 ans et jouer le jeu : meme si le discours general peut toucher un adulte et que la polsyémie est bien presente dans maintes scenes). Et un 8,5 sur 10 de Jeff ca vaut plus qu'un 10 d'Eiki

Et dire qu'on a une critique là et qui n'est pas référencé car mon jeffounet veut pas faire un vulgaire copier-coller dans son topic qui n'existe pas! Allez Jeff, 2009 sera l'année de la critique

[Scalp]

Scarface Brian De Palma - 1983

Film générationnel par excellence, Scarface présente la particularité par rapport à pas mal de film générationnel c'est qu'il ne prend pas une ride, le film ne vieillit pas, le propos ne vieillit pas ( bon alors depuis on a vu ce genre de film 50 fois ).
A l'origine De Palma ne devait pas faire ce film, il était prévu sur Le Prince de New York mais le script lui a plus et remaké un film de Hawks l'intéressait car c'est le cinéma qu'il aime.
Encore un film de De Palma démonté par la critique et qui ne fera pas un succès mais qui est devenu culte ( Carlito's Way s'est fait descendre à sa sortie au States ), et ici c'est même le niveau au dessus du film culte car le film est carrément rentré dans la culture populaire, tout le monde connait Scarface et Tony Montana.
Le script est signé Oliver Stone et il signe ici un des ses meilleurs script ( toujours bon ses scripts quand il écrit sous cocaine ) avec une critique de la société capitaliste ricaine ( le propose se rapproche de Live and Die to LA ), "You know what capitalism is? Getting fucked! "
Ca dure 2h50 et on voit pas le temps passé, c'est super rythmé, on ne s'ennuie jamais et tout s'enchaine a merveille, dans ce genre de film avec ascension et chute en général y a toujours une partie moins réussite que l'autre, bein pas ici, Stone et De Palma était fait pour travaillé ensemble quand le premier degré de l'un rencontre la virtuosité ostentatoire de l'autre çà fait des miracles ( et en plus dans le film on y trouve même des thématiques chère à De Palma notamment le voyeurisme une nouvelle fois présent ) et ici l'excès des 2 auteurs associé à l'excès de Pacino fait LE film de l'excès.

Quand on regarde un film de De Palma on sait que la réal ça va envoyer du lourd et ici comme toujours la caméra est prima donna, dès la première scène en plan séquence on sait qu'on est chez De Palma :

"How'm I gonna get a scar like that eating pussy? "

Et ici son style si reconnaissable trouve son apogée lors de la séquence du deal de drogue avec un colombien qui sort une tronçonneuse, ça fait carrément fait too much ( mais c'est très De Palma, il aime faire dans l'outrancier, ça rappelle la fin de Carrie ou le meurtre à la perceuse de Body Double bon par contre ici la scène est pas gore du tout, De Palma ne montre rien on voit juste des giclées de sang et on a beaucoup de bruit ) mais ça rajoute carrément au charme de la séquence avec ce faux plan séquence avec la camera qui sort de l'appart crade et se retrouve en pleine rue ensoleilé avec Manny qui drague, puis la camera retourne dans la salle de bain a travers le petite fenêtre, tout le talent de De Palma en terme de réal et de découpage est ici une fois de plus bien présent et puis quand la scène se termine la légende Tony Montana est né avec De Palma qui iconise son gangster tuant le colombien en pleine rue devant plein de monde.

et j'aime beaucoup aussi la scène de dispute qui marque la fin de Tony, il insulte les seuls personne qui l'aime vraiment Manny et Elvira du coup Tony se retrouve tout seul dans son bain : Zoom arrière assez lent avec et filmé en plongé : Tony est … très riche… super puissant… mais il est tout seul. Sans famille, sans amis, sans amour, sans personne, et il finira par buter son seul ami.
Et puis c'est filmé en scope, et c'est un super scope magnifique, De Palma sait s'en servir.

Pacino est bluffant il incarne l'icône de toute une génération ( et pas que les wesh wesh qui soit dit en passant on rien compris au film ) : Tony Montana un homme qui a beaucoup d’ambitions et peu de scrupules ( il a un semblant de moral à un seul moment dans le film ) : cette combinaison gagnante lui assurera une ascension éclair dans sa nouvelle patrie, une ascension suivi d'une descente au enfers aussi rapide.
La dernière scène est vraiment Bigger than life avec Pacino qui bouffe du plomb avec son M4 en main mais qui continue d'insulté tout le monde :"I'm Tony Montana! You fuck with me, you fuckin' with the best! "" Culte !!! fucking climax

"You wanna fuck with me? Okay. You wanna play rough? Okay. Say hello to my little friend! "

Il est aussi une vrai usine a punchlines ( et a fuck aussi ), dans la longue liste des performances haut de gamme de Pacino, Montana c'est très haut ( top 3 avec Carlito et Corleone ) et en plus on voit pas Pacino qui cabotine non on voit vraiment le personnage de Tony Montana, dommage par contre que Pacino bouffe autant l'écran du coup, les autres paraissent un peu fade : F. Murray Abraham a un super rôle de pute mais il est jamais mit en valeur, Steven Bauer y trouve le rôle de sa vie mais là aussi il aurait mérité plus de temps de présence, Michelle Pfeiffer est très bien mais bon son rôle est vachement limité ( elle insulte et se drogue ) mais bon De Palma sait filmer des femmes et là il la sublime vraiment à chaque plan ( même quand elle se drogue comme une vieille pute de luxe ), Mary Elizabeth Mastrantonio si on oublie sa sale coupe de cheveux bein elle est plutôt pas mal quand même, seul Robert Loggia a un personnage qui intéresse autant que Montana.

La bande son est terrible aussi ainsi que le Miami des 80's qui est vraiment très cinématographique.
Plus qu'un film de gangster c'est un film sur l'ambition démesuré d'un gars qui veut a tout prix ( et c'est vraiment le cas de le dire ) réussir.
Pas le meilleur De Palma, Carlito's Way étant le meilleur film de l'univers, c''est difficile de le surpasser, mais un putain de film, flamboyant, violent et magnifique.

9/10

[jean-michel]

Un film culte pour moi!!! la fin est éblouissante de violence!!! la folie dans les yeux de scarface!!

[Scalp]

4/10


Eagle Eye de DJ Caruso - 2008

Un film qui fonctionne bien dans sa première heure, puis la révélation de milieu de métrage plombe un peu le truc à mes yeux., et finalement le film est juste une succession de références plus ou moins assumées (Ennemi d'Etat revient pas mal ici) et y a des trucs vraiment cons comme comment buter Aria, là c'est quand même énorme, l'autre gus il explique pleins de trucs qui servent à rien alors qu'un grand coup dans la gueule suffit amplement ), mais bon ça va les 2 heures passent bien, on s'ennuie pas vraiment, enfin le happy end de rigueur est bien nul bien entendu ( quoique merci au scénariste de nous avoir évité l'histoire d'amour ).
Le cast est sympa et le film tient surtout sur ça : Shia je l'aime bien et ici il se débrouille bien, Michelle sera jamais une grande actrice mais elle a toujours une espèce de fraicheur appréciable même si ici elle dans un rôle de mère célibataire un peu boulet comme on en voit trop, mais son rôle reste mieux que celui de Rosario Dawson qui sert vraiment à rien, Billy Bob Thornton est toujours nickel (et on évite le bad guy cliché) ,bon par contre Chicklis dans tous les films c'est une catastrophe, ce mec est vraiment la définition de l'acteur d'un seul rôle.
Niveau real malheureusement c'est nul, les plan à la Tony Scott c'est cool, mais les scènes de poursuite en voitures c'est vraiment de la merde illisible avec plein de bim bam boom et de plans de 2 secondes, c'est monté n'importe comment, reste la scène de l'aéroport plutôt correct ( enfin elle dure 3 minutes donc pas de quoi s'extasier longtemps). Un film qui représente bien les limites de Caruso qui restera toujours un piètre réalisateur.

[zack_]

J'ai aimé lire ta critique même si elle reste mitigé, et j'apprécierai bien de voir le film aussi
On verra ça quand ça sortira en BD en France

[Scalp]

Y a des st fr sur le blu ray import.

[Riton]

et une VFF

[Scalp]

oue mais VFF on s'en fout c'est pour les cancres

[zack_]

et puis je veux la jaquette en VF

[Scalp]

t'as raison attend 6 mois pour payer un film 30 € que tu avoir maintenant à 20 €

[zack_]

Tu as tout compris Batman
Trop riche pour ne pas assez dépenser

[Scalp]

The Longest Nite Johnnie To - 1997

Un peu d'histoire avant de commencer, à l'époque en 1997 c'est un peu la merde à Hong Kong, on est en pleine rétrocession, le hero-movie ne marche plus, toute les stars se sont barrés à Hollywood ( Jet Li, Tsui Hark, Woo, Lam, Wong ), et personne ne semble capable de prendre leur succession, To n'est pas encore reconnu, à l'époque son meilleur film date de 88 avec The Big Heat, chapeauté par Hark en plus, y a bien les 2 Heroic Trio mais a part les chorégraphies de Ching Siu Tung et les 3 actrices ont peu pas dire qu'on ai une idée du talent de To, il est encore loin du festival de Cannes et pourtant tout va changer en quelques films, notamment avec ce Longest Nite qui va l'imposer sur la scène HK comme le renouveau du polar HK.

To livre ici son film le plus noir, un polar noir sans concession sur la fatalité où un flic ripoux torture a tout va et balance des femmes de sa voiture qui roule a vive allure. C'est le seul film de To qui fasse vraiment référence au film noir ( citation évidente à Orson Welles ici ) et d'ailleurs c'est son seul film où il use d'une voix off via son personnage principal, outre Welles, To cite une nouvelle fois du Peckinpah.
Une nuit à Macao, 2 hommes : un flic ripoux et un tueur joue a un dangereux chassé croisé, dont l'issue finale sera terrible, l'intrigue est light mais reste tout de même manipulatrice sans que ça ai le coté petit malin.
L'intrigue est simple, un contrat a été mit sur la tête d'un parrain, qui l'a mit, que vient faire ce tueur, l'intrigue se dévoile petit a petit pour se terminer par un final surprenant ( c'est pas Hollywood, ici c'est Macao ), ça dure 1h20 et c'est captivant d'un bout à l'autre avec un tension qui monte petit à petit ( grosse séquence à la douane avec un personnage piégé notamment), les personnages sont des pions manipulées par un personnage mystère et chacun croit être maitre de son destin alors qu'au final personne ne contrôle rien.
La noirceur est présente du début à la fin, ici pas de moment de légèreté comme To est coutumier, on ne sourit jamais, les femmes se vomissent dessus ou se font éclater la tronche, ici on a pas de héros, ou de personnage positif, non juste une bande de crapule qui essaye de sauver sa peau, prendre le pouvoir ou gagner de l'argent.
Et une nouvelle fois ce film est la preuve que 1h20 c'est bien comme durée, ça évite le remplissage à la con.

Niveau réalisation c'est du To ça saute au yeux, y a des scènes stylisé a mort : le face à face dans la prison avec la lumière magnifique qui montre les grains de poussières, les visages en gros plan, c'est beau, le gunfight final est un morceau de bravoure sympathique à l'issue WTF, la scène de voiture est géniale et bien entendu faite avec tout le savoir faire HK ( quand en plus avant on vient de se taper un blockbuster ricain avec une course poursuite calibré 2 plans/seconde, on apprécie encore plus ).

Le film ne serait pas aussi réussit sans ses 2 acteurs principaux. Lau Chin-Wang en tueur au crane rasé qui parle peu mais en impose vraiment ( voir la scène de la voiture ), il est presque passif pendant tout le film mais le coté mystérieux voulu est une entière réussite, il trouvera un adversaire à sa mesure avec Tony Leung parfait dans son rôle de flic ripoux dépassé par les événements mais qui vendra chèrement sa peau, au début il est sure de lui, tape sur tout ce qui bouge mais petit a petit il s'enfonce de plus en plus, dans le reste du cast on peut reconnaitre Lam Suet en homme main qui NE MANGE PAS !!!!
Raymond Wong s'est pas cassé la tête pour le thème musical puisqu'il reprend celui de Midngiht express en le remaniant un peu a sa sauce, mais faut avouer qu'il se fond très bien dans cet univers glauque.

Quand Johnnie To fait du Ringo Lam, c'est bien.

9,5/10