[Jipi] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Eikichi Onizuka » Ven 19 Déc 2008, 14:30

Scarlett Johansson :love: :love:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Ven 19 Déc 2008, 14:35

on dirait celle de ta signature :shock:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Eikichi Onizuka » Ven 19 Déc 2008, 14:40

toi aussi tu trouves :shock: :eheh:
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Aventures de Tom Pouce (Les) - 10/10

Messagepar Jipi » Ven 19 Déc 2008, 16:33

Les aventures de Tom Pouce de Georges Pal 1958

Message destiné à tous les enfants petits et grands. Voici votre film celui qui vous suivra pendant toute votre vie. Celui que vous n’oublierez jamais tant ses images sont enchantées à l’aide d’un récit aussi naïf qu'attachant atténuant le tumulte de nos pragmatismes.

Un conte traditionnel respectant à la lettre les ingrédients féeriques nécessaire à un esprit neuf d’avoir encore la liberté de choisir une connexion bienfaitrice avec une virtualité limpide, douce et spontanée fonctionnant avec un naturel enfantin que nos croissances sublunaires se chargeront de réduire à néant.

Magique jusqu’au bout des ongles ce joyau tissé dans les plus fins trucages que Tim Burton reproduira à l’identique dans certains de ses films est un paradis perdu, une œuvre inégalée offerte au plus bel écrin, un enfant roi blottit dans l’heureuse perception d’un univers n’appartenant qu’a lui, coloré, inoffensif, sentimental et chaleureux.

Le mal inconnu d’un personnage pas plus haut qu’un pouce fait de Tom un privilégié. Un danseur merveilleux à l’unisson de jouets et d’animaux avec lesquels il peut communiquer tout en s’amusant avec les éléments qu’il manipule avec confiance sans l’impression d’un danger.

Les méchants sont grotesques, caricaturés pour faire rire et ne pas frémir. La naïveté somptueuse du contenu permet à nos ambitions de souffler quelques instants devant les chants et les chorégraphies magnifiques de jouets animés donnant l’exclusivité de cette possibilité à un petit garçon à la taille minuscule, pur, joyeux et bondissant.

Quel bonheur de parcourir ce territoire rempli d’images manquant affreusement à nos vies. Cent minutes de rêve sans l’ombre d’un ennui sur une toile que l’on quitte les larmes aux yeux.

Un film de début de vie qui peut grâce à tous ses messages ne jamais nous quitter.

10/10


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Aventures de Rabbi Jacob (Les) - 8/10

Messagepar Jipi » Mar 23 Déc 2008, 18:28

Les aventures de Rabbi Jacob Gérard Oury 1973

Victor Pivert chef d'entreprise raciste fliqué par une mégère hystérique donne sa fille Antoinette en mariage au fils d'un militaire de carrière.

Apprenant que son chauffeur est juif il le garde à son service pour plus tard le licencier en lui offrant des Sabbats en soldes. Le fond d'un effarement est touché quand il se retrouve projeté sur la route d'un mariage mixte en adoptant instantanément suite à une réflexion de trop la couleur de la mariée

Non loin de la des arabes se contorsionnent dans des conflits internes, c'est beaucoup pour une journée surtout dans une logique « vieille France » ou la couleur blanche se doit d'être protégée de toutes ces soudaines nouveautés.

Un arabe subjugué par les rousses bénit un jeune juif voyant à travers un habit mal porté une chaleur humaine. Un faux Rabbin donne des bénédictions Papales rue des Rosiers, un ministre essaie de refourguer du matériel militaire à un nouveau président, Germaine Pivert fait du mélo à Orly sous les regards d'un Farès médusé et sans parades devant de tels débordements féminins, c'est un message attention la femme a du potentiel en réserve et le montre bruyamment.

Une danse improvisée rapproche Juifs et Chrétiens dans de mêmes pas exécutés instantanément, c'est la communion solennelle spontanée de tous les composants de la terre embrigadés dans une aventure ou chacun est l'autre en restant soi-même. Un récit unitaire se construit par les différences, chacun apporte par sa compréhension l'immense espoir d'une implication commune de plus en plus importante rythmée par le mouvement.

Slimane s'émerveille devant la belle chevelure d'Antoinette, Victor Pivert défend sa tribu les Smolls, Rabbi Jacob rêve de revoir sa Normandie, des policiers confondent port du chapeau obligatoire et fausses coutumes de saluts. Chacun inconsciemment communique avec son opposé par le paradoxe et l'acquis d'une éducation distribuée par des pairs dont les approches sont révolues.

Les mentalités s'offrent, s'entrecroisent, dans un récit volontairement ouvert à toutes les configurations. C'est la nouvelle terre ou les mains de cousins éloignés se serrent en amorçant un existentiel peut-être un jour commun.

Le cinéma de Gérard Oury nous manque énormément, il offre bien souvent la saveur finale d'un bouillon d'idées de tous bords construit et structuré par la comédie.

8/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Mar 23 Déc 2008, 18:32

Grand film avec notre très regretté Louis de Funès...

Une danse improvisée rapproche Juifs et Chrétiens dans de mêmes pas exécutés instantanément


Élevé au rang de culte cette danse soit rentrer dans les institutions :super: :eheh:

Le cinéma de Gérard Oury nous manque énormément, il offre bien souvent la saveur finale d'un bouillon d'idées de tous bords construit et structuré par la comédie.


:+1:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar BenderIsBack » Mar 23 Déc 2008, 18:43

En même temps Louis de Funès physiquement ressemble bcp à sarkozy donc il ne nous manque pas tant que ça ! :eheh:























:jesors:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Val » Mar 23 Déc 2008, 18:44

:eheh:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Mar 23 Déc 2008, 23:19

Je me permet de déplacer le message de Jipi dans la partie HS: le topic du Joyeux Noël :D
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Macbeth - 7/10

Messagepar Jipi » Ven 26 Déc 2008, 14:21

Macbeth de Roman Polanski 1971

De retour de guerre Macbeth est dynamisé par la prophétie de trois sorcières le prédisant Roi d’Ecosse mais pour cela il ne suffit pas d’attendre patiemment la mise en marche du destin il faut s’investir physiquement dans le projet, les vies sont courtes les conflits incessants, agir à la seconde, saisir l’opportunité, l’époque ne prédispose pas à une passation de pouvoir temporelle décidée par la nature.

Les derniers scrupules s’anéantissent au contact d’une Lady Macbeth vénale, sulfureuse et impatiente, un coach dans l’ombre, un potentiel sans pitié programmée dans le mouvement d’autrui.

Sans cesse harcelé par cette féminité négative motrice Macbeth réplique « J’ai tout ce qui sied à un homme pas davantage », cette phrase ambiguë d’un futur roi déclenche le plan, une violence terrible par l’accaparation d’une terreur interne et externe n’arrivant pas à freiner la détermination d’un homme prêt à tout pour être souverain.

Une hallucination interprétée comme directrice conduit Duncan Roi d’Ecosse et hôte de Macbeth à être saigné pendant un demi sommeil. C’est la pire des trahisons. Macbeth est roi par le crime d’un protecteur sacrifié sur l’autel de l’ambition et devient maudit dévoré par le spectre de sa victime.

Macbeth est une œuvre extravagante à la limite du grand guignol. Nous sommes en 1971 deux ans après la terrible disparition de Sharon Tate, on ne peut l’ignorer à la vision de toute cette hémoglobine outrancière.

Roman montre la détresse de ce qu’il vient de vivre tout en respectant la nouvelle loi du marché cinématographique de ces débuts d’années 70. Sam Peckinpah est passé par la en imposant un cinéma rouge vif, Roman Polanski suit le sillon en intégrant son vécu.

L’auteur livre en parallèle sa psychologie par la constitution d’un puzzle à l’image d’une seule pièce. En regardant Macbeth, on y trouve « Le Locataire » embusqué dans les méandres diabolisées d’une perte de raison mutuelle entre un criminel arriviste et une persécution crée de toutes pièces.

Un centre de gravité propulsé dans une filmographie constamment dérangeante. La démesure au service de l’alimentaire dans une époque où le L.S.D est le compagnon de base d’une génération en manque de repères.

La drogue n’est pas présente dans Macbeth ni dans le Locataire, les deux personnages semblent pourtant en manque ce qui déclenche certainement leurs excès.

7/10

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Opinion publique (L') - 9/10

Messagepar Jipi » Dim 28 Déc 2008, 12:08

L'opinion publique de Charlie Chaplin 1923

Charlie Chaplin met les choses au point des le départ par un petit message d'information, il n'apparaît pas dans « l'opinion publique ».

Des la première image, on perçoit de suite l'atmosphère pesante d'un logis de province triste, noir et embrumé. Marie Saint Clair est séquestrée par un visage paternel de cire.

Jean Millet son amant ne peut imposer une union à un père obtu. La grisonnante chevelure d'un géniteur dépassé est synonyme de conflits de générations et d'hostilité envers un couple désargenté mais désirant se stabiliser par le mariage.

Devant de telles pressions paternelles, la fuite est inévitable mais Marie par un concours de circonstances défavorables l'exécute seule. Dans la capitale, la beauté aidant l'ascension devient rapide, Marie côtoie les fumets, les liqueurs et les champagnes, Jean est archivé, Pierre Revel son nouvel amant riche brille de mille feux.

L'ambiance est Balzacienne, Grandeurs et misères des courtisanes avec entre ces deux extrémités une réflexion de la belle sur l'intérêt de l'existence, la caresse de son collier par Pierre lui donne une vision du milieu.

Les débauches parisiennes sont récurrentes, les dîners deviennent ennuyeux et Pierre ne reste jamais.

L'impact de la gaudriole semble un moment indélébile, les paillettes sont grisantes, les amies enjouées. Jean devenu artiste peintre refait surface, l'environnement protecteur est reconsidéré par une sensibilité, la morale reprend le dessus, Marie élabore un avenir avec son premier amour même dans le dénuement.

Il faut attendre la conclusion pour savourer la douceur d'un retour aux sources impératif pour un équilibre. L'intérêt pour des enfants socialement perturbés par la misère

Marie empêchée par le destin de conclure selon une lucidité retrouvée rebondit en fuyant la sécheresse d'un contexte artificiel uniquement basé sur le paraître en protégeant par l'investissement de belles têtes blondes orphelines elle retrouve un naturel enfoui.

Pierre un instant nostalgique sur une route de campagne dans sa luxueuse automobile se demande ce que Marie a bien pu devenir. Une charrette croisée sans un regard contient la réponse.

Charlot prince incontesté du mélo tapisse cette oeuvre de référence de tous les ingrédients nécessaires à un parcours artificiel s'achevant sur une prise de conscience et un recadrage sur les vraies valeurs de la vie.

Marie quitte la misère en qualité de victime pour la retrouver et la combattre dans une maturité conquise dans la superficialité des salons.

Un chef d'oeuvre.

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar zack_ » Dim 28 Déc 2008, 20:52

Certainement le moins abordable de tout les Chaplin (sans Chaplin d'ailleurs) mais ca reste un bon film (même si un peu long)
zack_
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Dim 28 Déc 2008, 21:31

des films critiqués sur ce topic qui m'intéressent fortement vu que c'est le genre de cinéma que j'aime également! bravo jipi!! :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Tyseah » Dim 28 Déc 2008, 22:52

Jipi, tu devrais faire une manche pour les captures à thème; avec toi, jean-mi aurait au moins une chance d'avoir la moyenne. :eheh: :jesors:
Tyseah
 

Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Lun 29 Déc 2008, 04:18

:eheh: yesssssss! :super: :love:
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