Kagero Hideo Gosha - 1991
Avant dernier film de Gosha et c'est clairement pas le meilleur, c'est même un peu décevant de la part du bonhomme. Il nous livre ici un Ningyu Eiga classique, et l'histoire est très simple, pour une fois il se disperse pas avec ces multiples personnages secondaires, la narration est limpide ( bon on a toujours des flashback mais ils sont bien amené et apporte une profondeur au récit )
La joueuse itinérante nommée "Orin le Feu" rencontre par hasard son jeune frère sur un quai de gare. Criblé de dettes, le garçon s'est fait déposséder du restaurant où Orin et lui-même ont été élevés. De retour sur les lieux de son enfance, Orin s'inscrit à un grand tournoi de cartes pour tenter de récupérer la fortune familiale, honorer la mémoire de ses parents adoptifs et réhabiliter celle de son père biologique, tué des années auparavant à la suite d'une partie truquée. Face à elle, Orin a affaire à un adversaire redoutable, Tsunejiro dit "Tsune l'inébranlable", considéré comme le plus grand joueur du Japon...Bon pendant 1h c'est des plus passionnant faut avouer, ça dresse un jolie portrait de femme, on a droit à 2 scènes particulièrement ( bon les 2 fois c'est HIGUCHI Kanako est nue :wub: et Gosha y sait très bien filmé des femmes nues ).
Les scènes de jeu sont pas mal aussi ( même si j'ai toujours pas compris les regles ).
Le final barbare est nihiliste est plutôt pas mal mais bon on a vu mieux de la part de Gosha qui ici est très sage dans sa mise en scène a part quelques touches gore, rien de particulier, les combats au sabre sont quelconque, un comble quand on a le grand NAKADAI Tatsuya ( toujours aussi charismatique ), quoique voir la belle Higuchi Kanako avec un sabre et un gun défourailler des yakusa c'est plutôt agréable.
Même la bande son de Sato est moins bonne que d'habitude, les thèmes sont loin d'être renversant, surtout quand on connait son talent.
Un film mineur donc mais tout de même agréable a regarder grâce a un casting très convaincant et certains plans d'une beauté picturale éblouissante.
6,5/10