[Scalp] Mes critiques en 2008

[Scalp]

5 eme element plus grosse purge du cinéma francais
bon Leon sur ce que je me souviens ça doit valoir un ptit 7, ptet plus si les scenes d'action sont bien torché.

[Bik]

Pas de quoi s'extasier mais pour du film français à l'époque c'était pas mal, et Léon c'est pas mal non plus... Pis Jean Reno a de grosses facilités pour jouer les simples d'esprit

Reno, j'lai adoré dans "Tait toi"

[Niko06]

j'ai pas osé voir ce truc moi

[Bik]

C'est marrant

[Scalp]

oue 2 minutes, c'est inter minable ce film

[Bik]

[zack_]

C'est vrai que Tais-toi est marrant!
Quentin de Montargis est devenu culte! Un second François Pignon

[Bik]

Rubbbbyyyy, merdeeeeuuuu, rubbbbyyyyy, rubbbyyyyyy, merdeeeeeuuuuuu

[Dunandan]

Kagero Hideo Gosha - 1991

Avant dernier film de Gosha et c'est clairement pas le meilleur, c'est même un peu décevant de la part du bonhomme. Il nous livre ici un Ningyu Eiga classique, et l'histoire est très simple, pour une fois il se disperse pas avec ces multiples personnages secondaires, la narration est limpide ( bon on a toujours des flashback mais ils sont bien amené et apporte une profondeur au récit )
La joueuse itinérante nommée "Orin le Feu" rencontre par hasard son jeune frère sur un quai de gare. Criblé de dettes, le garçon s'est fait déposséder du restaurant où Orin et lui-même ont été élevés. De retour sur les lieux de son enfance, Orin s'inscrit à un grand tournoi de cartes pour tenter de récupérer la fortune familiale, honorer la mémoire de ses parents adoptifs et réhabiliter celle de son père biologique, tué des années auparavant à la suite d'une partie truquée. Face à elle, Orin a affaire à un adversaire redoutable, Tsunejiro dit "Tsune l'inébranlable", considéré comme le plus grand joueur du Japon...
Bon pendant 1h c'est des plus passionnant faut avouer, ça dresse un jolie portrait de femme, on a droit à 2 scènes particulièrement ( bon les 2 fois c'est HIGUCHI Kanako est nue :wub: et Gosha y sait très bien filmé des femmes nues ).
Les scènes de jeu sont pas mal aussi ( même si j'ai toujours pas compris les regles ).
Le final barbare est nihiliste est plutôt pas mal mais bon on a vu mieux de la part de Gosha qui ici est très sage dans sa mise en scène a part quelques touches gore, rien de particulier, les combats au sabre sont quelconque, un comble quand on a le grand NAKADAI Tatsuya ( toujours aussi charismatique ), quoique voir la belle Higuchi Kanako avec un sabre et un gun défourailler des yakusa c'est plutôt agréable.
Même la bande son de Sato est moins bonne que d'habitude, les thèmes sont loin d'être renversant, surtout quand on connait son talent.
Un film mineur donc mais tout de même agréable a regarder grâce a un casting très convaincant et certains plans d'une beauté picturale éblouissante.

6,5/10

[Scalp]

Les Fleurs et les vagues



Un Ningyu Eiga de Suzuki mineur, coté histoire ça raconte un peu la même histoire que la vie d'un tatoué avec un yakusa qui se cache ( ici avec sa femme ) dans une communauté d'ouvrier ( ou les clans se battent pour avoir les chantiers ), une histoire classique donc et en plus y a pas la ptite touche Suzuki, bon y a bien un tueur au look improbable mais on est loin de ces autres films.
Bon visuellement ça reste bien torché, y a notamment quelques plan large ou l'on peut observer tout les protagonistes alors qu'eux ne se voit pas.
Le climax est pas à la hauteur de ces precedent film aussi.
Classique dans le fond et la forme mais agreable tout de même.

7/10

[Niko06]

Trop belles les images de Kagero

[Scalp]

Gosha aussi est un esthete, je sais pas si tu as vu ces films mais les coffrets HK sont vraiment indispensable, pour le moment j'en ai vu une dixaine et le moins bon c'est Kagero ( qui est quand même sympa ).

[Niko06]

J'ai encore rien vu de Gosha, et ça fait un petit moment que j'ai Goyokin à portée de main.
Pour les coffrets HK, j'attendais une baisse éventuelle comme pour certains autres mais ça vient pas

[Scalp]

C'est vrai qu'ils sont cher mais bon y a 4 films et un livret complet. Pis bon si tu veux prendre des claques avec des chambaras qui tue c'est indispensable.

[Dunandan]

7/10

Zatôichi rôyaburi de Satsuo Yamamoto - 1967

"Quand je déteste quelqu'un, je ne peux m'empêcher de le tuer"

Dès le début du film Zatoichi annonce la couleur, pour ce 16ème épisode, il produit pour la première fois et la série prend un virage plus sérieux et plus sombre. Comme si Zatoichi conscient de ce qu'il est ne se retenait plus. L'histoire c'est un retour au yakuza qui se font la guerre et Zatoichi au milieu de tout ça. Il tue une mauvaise personne par erreur et va donc essayer de racheter sa faute, surtout que la femme du défunt est contraint à la prostitution pour survivre, et ça Zatoichi il peut pas accepter donc autant dire que ça va saigner sévère pour rétablir la justice. En même temps il prend conscience de sa condition de yakuza et que le port de son sabre lui donne un pouvoir de vie ou de mort sur tout le monde. Il comprend que sa vie c'est ça, le jeu, les femmes, tuer et que ce sera toujours ça.

"Tuer, c'est facile pour toi. Car tu vois ni le sang, ni le visage de la soeur qui vient de perdre son frère. Tu es aveugle, voilà pourquoi tu peux assassiner de sang froid"

Ces mots vont résonner fort en lui et il va donc délaisser sa nonchalance habituelle pour réellement s'impliquer dans ce conflit. Fini la rigolade, les petits apartés où il fait le kéké, ici comme le titre français le laisse entendre, "Le Justicier", il veut rendre justice, rétablir un certain équilibre moral. Alors que jusque là la plupart du temps Ichi ne faisait que se défendre, pour la première fois il attaque lui même et éprouve même un sentiment de vengeance. Il s'est fait duper en aidant la mauvaise personne qui suite au passage de Zatoichi est donc devenu un tyran, profitant de l'absence de clan rival (bein ouais Ichi a tué tout le monde), et Zatoichi il aime pas se faire avoir, il a développer ses autres sens justement pour ça, essayer de voir dans le coeur des gens. Mais la situation est donc devenue bien pire après son départ avec notamment le suicide de plusieurs personnages et tout cela ne peut donc que se conclure dans un final forcément cathartique. Alors que souvent le visage de Zatoichi est fermé quand il découpe des yakuzas, ici on voit toute la colère qu'il ressent, et petit à petit on découvre vraiment toutes les nuances de jeu de Katsu.
C'est aussi le premier épisode jusque là à remettre en question le système féodal et le shogunat, à la manière d'un Kobayashi. On retrouve donc le petit peuple manipulé par le shogunat alors qu'il devrait être la base de ce système.

A la photo on retrouve un des grands noms de l'époque avec Miygawa Kazuo, et tout de suite ça se voit, c'est le plus belle épisode en couleur que j'ai vu jusqu'à présent, le précédent épisode était terne, c'était surement voulu mais ça rendait pas spécialement bien. La réal n'est pas spécialement marquante par contre cet épisode marque l'entrée de la série de plein pied dans la violence graphique puisque pour la première fois on a du membre de coupé en gros plan, bon y a pas les geyzers de sang mais c'est clairement de moins en en moins soft avec une belle décapitation pour conclure ce final guerrier. Le combat final sous la pluie est quand même assez stylé.

Episode le plus intéressant jusqu'à présent de part sa tournure plus sombre.

"Je ne suis qu'un aveugle"