[Scalp] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Barriere de Chair (La) - 7/10

Messagepar Scalp » Ven 28 Nov 2008, 12:39

7/10I

Nikutai no Mon de Seijun Suzuki - 1964

Avant ce film Suzuki sort du carcan de films de Yakuza dans lequel il se trouvait depuis son premier film. Il signe ici un vrai drame féminin qui s'éloigne de ce que pouvait alors proposer le cinéma japonais avec les films de Kenji Mizoguchi notamment. Avec son érotisme assumé et cette atmosphère torride, le film préfigure la vague de film roman porno de la Nikkatsu. mais le film est bien plus qu'un simple mélo érotique. Déjà de par son contexte d'après guerre où on sent clairement le ressentiment de Suzuki vis à vis de l'armée ricaine.
Le récit se situe dans l'immédiat après guerre avec ce Japon sous domination Us et où on survit plus qu'on ne vit et dans le quartier populaire c'est la loin du plus fort qui domine, c'est le Japon parias que l'on suit ici, on va suivre 5 prostituées qui constitue un petit clan avec ses propres règles donc la plus importante est qu'on ne couche pas gratuitement (on redevient une femme faible si on a des sentiments et on se fait sévèrement châtier par les autres), elles ont toute perdu un homme (frère, père, mari, amant) et on décider de dominer l'homme en couchant avec lui (mais pas avec les ricains) et quand Jo Shishido (petit truand) vient se réfugier dans leur planque c'est faire entrer le loup dans la bergerie (on peut y trouver des points communs avec le film de Siegel : les Proies). Il va répondre avec beaucoup de répondant à ce clan de femmes fortes et le dilemme entre rester farouche ou s'offrir entièrement à cet homme sera le coeur du film, un film où la morale est tolement absente d'ailleurs. Mais si le film reste agréable c'est avant tout grâce à la stylisation ou la sur-stylisation même de Suzuki qui multiplie les idées de mise en scène qui font que le film est réellement marquant, il réussit à montrer la schizophrénie ou la frustration des personnages (ce jeu sur les couleurs c'est quelque chose) mais surtout il magnifie son décors principal et sait à merveille filmer les corps nus avec des jeux d'ombres de toute beauté.
La fin est puissante avec la jalousie qui gagne et la rancoeur qui dicte les actes des personnages.
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Goyokin - 10/10

Messagepar Scalp » Ven 28 Nov 2008, 16:01

10/10

Goyokin de Hideo Gosha - 1969

"Quelle fierté à être Samourai ?"

Toujours une grosse claque ce film, Gosha est vraiment mon cinéaste japonais all time, devant Kuro qui malgré toutes ses qualités techniques a toujours tendance à faire des films trop longs (et un peu chiant par moment) et puis la vision pessimiste de Gosha me parle plus, de cesse il aura eu à remettre en question le rôle de ces personnages légendaires.
Goyokin est une merveilleuse porte d'entrée dans le cinéma japonais et plus particulièrement dans le ciné de Gosha, il est vraiment abordable avec un script assez simple ( car ça peut vite être le bordel le genre ) et un coté très divertissant malgré le ton pas joyeux du tout (pluie, neige, boue, nuit, le soleil est ici absent du film).
Dans un style totalement différent des Baby Cart c'est vraiment mon chambarra préféré, la maitrise formelle de Gosha éclatant à chaque instant mais la forme serait inutile sans un fond qui tient la route (ben oui c'est pas un film de Nolan).
Les points communs entre les western ( spaghetti ici et même plus précisément l'oeuvre de Corbucci, sauf que bon Gosha en terme de maitrise technique c'est quand même un cran au dessus de Corbucci, même si j'adore Corbucci ) et les chambaras sautent aux yeux dans ce film entre un décors neigeux tout droit sorti du Grand Silence, des routes boueuses qui rappellent Django, des zooms et gros plans sur les visages à la Leone et une musique entêtante du fidèle compositeur de Gosha : Masaru Satô, que n'aurait pas renié Morricone.
L'histoire en elle même est classique : un ronin essaye de se racheter d'une erreur passée commise au service de son chambellan ( Sévéon dans la présentation du film parle d'un parallèle avec le Japon de la seconde guerre mondiale, Gosha ayant été ado lors de cette période ) car l'homme n'est rien seul il appartient à son clan corps et âme mais ici les vraies valeurs ont disparues ( c'est quoi le Bushido ? ) et c'est la fin du shogunat.
La rédemption c'est une valeur sûre et ici ça fonctionne parfaitement, la trame du récit est assez maigre en elle même mais Gosha en bon conteur d'histoire qu'il est, arrive facilement à tenir notre intérêt sur les 2 heures que dure le film.
Dès l'intro morbide ( très italienne elle aussi mais plus du gothique, je dirais bien Bava mais j'ai vu que 2 films du gars et je dirais pas Fulci parce que Fulci c'est laid ) avec la découverte d'un village abandonné et remplit de corbeaux le ton est donné, cette séquence a même un coté horrifique particulièrement réussit et j'adore la mise en scène sur cette séquence, les mouvements de caméra qui fait un balancier lorsque la femme est dans la maison détruite sont vraiment réussis et apporte un réel plus à la scène ( un effet très claustrophobe ), et l'explication qu'on nous donne à la disparition des villageois c'est que c'est l'oeuvre de Dieu nous fait d'entrer nous poser des questions, va t'on voir un film fantastique ? le doute est alors permis.
Gosha prend son temps pour nous expliquer les enjeux de l'histoire et il le fait via un habile flashback.

Ce que j'adore dans les chambara c'est l'économie de mouvement lors des combats, y a pas 50 moulinets comme dans les WXP, ici chaque coup porté est mortel, et le katana est toujours utilisé de façon super classe, c'est des combats d'attente où tout se termine en un seul coup, et puis ces scènes en plan séquence où Magobei dessoude plusieurs ennemis, c'est simple, efficace et foutrement bien réalisé, c'est bien la preuve qu'il y a pas besoin de sur-découpé ces scènes d'action pour les rendre vivante, ici Gosha sublime chaque combat et le combat final dans la neige ou les adversaires se réchauffent les mains c'est une tuerie ( mais vraiment, idée très originale pour le coup), la violence est pas vraiment graphique, ça saigne un peu mais on est pas chez Misumi quoi.
Visuellement c'est du Gosha donc c'est bourré d'idées et le gars a une science du cadre assez incroyable, le nombre plan à tomber dans ce film est tout simplement hallucinant, c'est un plan très lointain lors du combat final, il dure genre une bonne vingtaine de seconde avec les 2 ennemis faisant face et au bout d'un moment les 2 acteurs font partie du paysage et ce n'est que 2 points à l'horizon qui pourrait être des arbres ) et puis l'usage du scope est de toute beauté ( c'est en panavision, une première pour un film japonais ). Dès la première scène on sent un énorme plaisir à filmer la perso de Magobei qu'il va iconiser à chaque plan, il prend son temps pour nous montrer que c'est Nakadai qui joue ce perso.
Le premier flahback est amené avec un super fondu enchainé rouge, qui ne laisse aucun doute sur ce qu'on va découvrir.

Et chez Gosha y a toujours un gros souci du détails, chaque élément du décors sert à sa mise en scène ( une bougie, un trou dans le mur, un reflet de sabre, une flaque d'eau ), notamment les 2 séquences où Magobei est enfermé dans une maison et encerclé par l'ennemi, autre chose qui m'a vraiment marqué c'est la place des acteurs dans le cadre, rien n'est laissé au hasard, bon dit comme ça on se dit ouais on a compris le gars est un bon réalisateur mais faut vraiment voir le film pour s'en rendre compte, ainsi les placements dans le cadre c'est un truc de fou comment c'est recherché, mention bien entendu a tous ses gros plans sur la tête dans le noir de Magobei mais y a aussi un autre passage : le combat dans la maison avec les 2 samourais attaqués, c'est filmé en plan séquence avec un lent travelling et quand la scène se termine et que les acteurs ont finit leur mouvement ils sont chacun d'un coté du cadre, alors oui c'est un truc tout bête surement répété et chorégraphié mais à l'écran ça rend tellement bien que c'est obligé de souligner ça, c'est ce qu'on appelle tout simplement de la mise en scène.

Ce ronin solitaire ( forcément qu'il est solitaire) est interprété par un excellent Tatsuya Nakadai qui est ultra charismatique dans ce rôle ( ça doit être la barbe ),et ce rôle fait de lui pour moi le plus grand acteur japonais devant monsieur Mifune, mais son nombre de grandes performances est assez hallucinant et ici Gosha le film tel un fantôme, dans le film il est même définit comme un homme déjà mort, il ne montre jamais ses émotions et puis le look qu'il a c'est la classe, alors oui le look on peut dire que c'est secondaire mais là ça apporte encore un plus à tout ça, rien que les scènes ou il marche avec son chapeau et son manteau c'est super classe. Tetsuro Tamba dans l'un de ses nombreux rôle de bad guy est lui aussi très bon, un peu plus ambigu que d'habitude, Kinnosuke Nakamura ( le héros de Samourai sans Honneur ) campe un personnage savoureux (il vole même certaines scènes) et on aussi le mec qui joue Kiba et celui qui jouait le bad guy dans le 2ème Kiba, enfin y a que des acteurs déjà vu chez Gosha, Ruriko Asaoka est très belle et apporte une touche de féminité bienvenue dans ce monde de brute et joue une perso de femme forte comme le ciné de Gosha a l'habitude de fournir.
La photo neigeuse de Kozo Okazaki est à tomber, de même que les scènes nocturnes qui ont toute une excellente utilisation des sources de lumières

Une ambiance crépusculaire ( un des chambara où elle ressort le plus ), un code du bushido absent, un dernier plan somptueux et même si la fin c'est un happy end, y a une vraie tristesse qui se dégage de ce final.
Un bien beau chambarra que voila, LE chambarra crépusculaire pas excellence (avec Harakiri quand même) et puis le meilleur film japonais de l'histoire à l'époque où le ciné japonais était sur le toit du monde.
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Ven 28 Nov 2008, 16:42

Acheté y'a pas longtemps, j'ai pas encore vu :?
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Tyseah » Ven 28 Nov 2008, 16:51

Spèce d'Eikichi va. :eheh:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Jeff Buckley » Ven 28 Nov 2008, 22:48

J'avais l'"edition simple qui trainait je vais le mater :super:
dunandan a écrit: Puis j'oubliais de dire que Logan me faisait penser à Burton avec sa méchanceté légendaire concernant certains films/réalisateurs/acteurs
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Kung fu Panda - 7,5/10

Messagepar Scalp » Sam 29 Nov 2008, 10:35

Kung Fu Panda

Image


Bein il est pas mal ce ptit dreamworks ( le meilleur, bon c'est vrai c'est pas dur ), on est vraiment à des années lumières de la nullité d'autres productions Dreamworks telles que Shrek ( marrant 5 minutes ) ou Madagascar ( euh pas marrant du tout )
Déjà, visuellement, Kung-Fu Panda ça a carrement plus de gueule que tout les prods dreamworks, le character design des persos est vraiment terrible, l'intro est géniale ( façon Tartakovsky) ) !!
Le casting voix est juste mortel : Jack Black powa !!! ( cte blague la VF quand même : Manu Payet :eheh: ), Dustin Hoffman dans son meilleur rôle depuis très longtemps, Jackie Chan :super: et Ian McShane en bad guy.
C'est sympa de voir que l'histoire n'est pas prétexte à déluge de gags mais plutôt un film dans lequel l'humour ( qui fonctionne pratiquement uniquement avec Jack Black ) est, pour la plupart du temps, au service de l'histoire racontée, c'est sympa aussi de pas trouvé de gags référentiels lourdement appuyés, oui y a bien des emprunts mais c'est jamais lourd ( pis bon Swordsman 2 ou Legend of Zu en référence voila quoi ça en impose, bon y a Star wars aussi avec Oogway en Yoda )
Bon l'histoire est carrement sans surprise mais se laisse suivre sans déplaisir, mais c'est vraiment dommage que les "five furious" ne soit pas plus développé et que finalement on est pas plus de scènes avec eux, un coté martial encore plus prononcé j'aurais pas craché dessus ( genre encore plus de fight avec le singe j'aurais bien kiffé ) surtout que
le concept est vraiment bien trippant : des "arts martiaux chinois basés sur les animaux... par les animaux qui ont inspiré ces styles", y avait moyen de faire encore plus terrible, enfin en l'état ça reste un divertissement de grande qualité qui regorge de scènes vraiment réussi : la baston du pont c'est la classe, l'entrainement de Po avec en point d'orgue la scène ou il se dispute les buns ça nous ramène tout droit au vieux films de Jackie Chan ou à la trilogie Shaolin, l'évasion de Tai Lung et bien entendu le combat final qui renvoi au comédies kung fu de chan et cie avec utilisation complète du décors.
Un DA qui fait vraiment plaisir a voir et qui ravira petit et grand, fan de kung fu ou pas.

7,5/10
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Deuxième souffle (Le) - 4/10

Messagepar Scalp » Sam 29 Nov 2008, 18:46

Le Deuxieme Souffle

Image

Corneau a beau avoir été un des plus beaux représentant du polar à la française ici il mettait la barre trop haute en s'attaquant au classique de Melville. On a donc la même histoire tout pareil, il modernise même pas on reste dans les 60's, le seul truc qui change c'est qu'on passe d'un N/B classieux à une esthétique très coloré à la Wong Kar Wai, des ralentis, pleins de ralentis et des inserts gore et sanglant à chaque impact de balle (pas compris là), bon ça a le mérite de proposer un truc original pour un polar français mais bon autant dire que ça sert à rien. Si c'est la seule manière qu'a trouvé Corneau de s'émanciper du chef d'oeuvre de Melville c'est bien triste. Et puis Auteuil en Chow Yun Fat c'est embarrassant. Et le casse est quand même bien nase par rapport aux films de Melville, en exagérant on dirait une version scary movie.
Et là où le film de Melville laissait beaucoup de blanc, ici tout est surligné (et oui le spectateur d'aujourd'hui est définitivement teubé faut tout lui expliquer) et on change la nature de la relation entre Manouche et Gu (super idée de merde), là où le film de Melville mettait du silence, ici on a des dialogues.

Le casting essaye d'être à la hauteur alors si Auteuil ne tient pas une seule seconde la comparaison avec Ventura (il est même mauvais sur pleins de scènes), là où Ventura impose du respect Auteuil impose du un manque de charisme évident, Michel Blanc s'en sort très bien alors qu'il reprend le rôle du meilleur acteur de l'original à savoir Paul Meurisse, bien sur Meurisse reste un meilleur acteur mais Blanc est vraiment bon et il sauve souvent les scènes de ses apparitions (faut dire que les dialogues sont excellent). Après y a Canto, bon là je suis pas objectif, Canto je serais toujours fan. Monica Belluci continu sa belle carrière d'erreur de perpétuel erreur de casting, ici on comprend même pas toujours ce qu'elle raconte, une belle performance comme on a l'habitude de la voir faire. Du coté des seconds rôles ça fait le taf avec Nahon (pas mal en mec de la gestapo ou presque), Melki (très bon), Duval et Dutronc et puis on a Duvauchelle le mec qui a un seul registre, le registre casse couille.

Alors sans le film de Melville on aurait un truc regardable et presque sympa parce que la trame reste bonne mais voilà le film de Melville existe et il écrase ce film de toute sa classe.

4/10
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Bik » Dim 30 Nov 2008, 01:20

Le machin avec le panda c'est sympa ouais
Le second souffle, j'ai pas vu mais c'est prévu :D
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Heroic Duo - 3/10

Messagepar Scalp » Dim 30 Nov 2008, 10:34

Heroic Duo

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Critique à virer pour celui qui tombera dessus, un jour peut être ou pas, du coup faut broder pour arriver aux nombres de caractères pour que la critique est validée, je sais pas trop quoi dire, je m'appelle Scalp et j'aime les teubs, c'est pas mal ça, ça fait coming out caché au fin fond des limbes du forum et un jour quelqu'un sera tout content de trouver ça à lire.

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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Tyseah » Dim 30 Nov 2008, 16:05

Avec tous ces films asiat', t'as pas les yeux qui commencent à se plisser?

:jesors:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Dim 30 Nov 2008, 22:13

:chinese:
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Tyseah » Dim 30 Nov 2008, 23:29

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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Lun 01 Déc 2008, 11:23

Samourai sans honneur Hideo Gosha - 1966

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Tout le monde veut une jarre et ça va donc se foutre sur la gueule

Clairement pas le meilleur chambarra de Gosha, mais c'est du Gosha donc forcément c'est agréable a regarder, une intrigue pas si classique pour un chambarra avec un McGuffin que tout le monde veut bien entendu ( pas pour les mêmes raisons certains ne savant même pas ce que cache la jarre ), des persos charismatique ou haut en couleur ( le voleur, la prostituée et le gosse c'est vraiment des bons petits perso qui apporte un peu d'humour sympathique ), de l'action, un bon petit chambarra quoi, on regrettera peut être un trop plein de personnage et une courte durée qui fait que ça reste vraiment en surface et certains perso aurait mérité plus de temps de présence.
Le heros Tange Sazen ( figure récurrente du genre et ici c'est l'épisode Begins :mrgreen: ) trahit par son seigneur et son ami va se retrouver borgne ( et manchot aussi, y cumule bien quoi ) suite à une méchante ruse qui d'entré nous montre que le bushido ici y en aura pas Image, est interprété par NAKAMURA Kinnosuke qui s'en sort pas trop mal bon y manque un peu de charisme en comparaison d'un Nakadai, Katsu ou Mifune quand même, et malgré ses handicaps Sazen va buter une petite cinquantaine de ninja ( oue y a des ninjas et les ninjas c'est bien ) a lui tout seul ( car c'est un putain de warrior le gars y fait pas de chichi y découpe tout ce qui passe devant son sabre ), en plus de ça il se tapera 2 boss ( qui n'ont de boss que l'apparence car ils feront pas le poids devant Sazen ) dans des magnifiques duels bien foutu où la science du cadre de Gosha est une fois de plus un pur plaisir : ImageImage
On regrettera tout de même que le perso de Sazen ne soit pas plus badass et plus cynique, il est un peu trop gentil à mon gout pour un gars qui a tout perdu.
Le reste du casting outre Nakamura est correct, Temba tient un petit rôle et l'actrice jouant la prostituée préfigure les femmes fortes à venir du cinéma de Gosha.
Premier film en couleur de Gosha ici comme souvent il se montre très à l'aise dans les scènes intimistes, celle où la bien aimée de Sazen le retrouve est vraiment réussit ( tant au niveau de la réalisation très symbolique Image que de l'intensité dramatique de la séquence ) et Gosha comme à son habitude gère lors des séquences d'action avec notamment un travelling latéral vraiment réussit qui suit le parcours de la jarre passant de main en main et un passage en plan séquence sur les toits sacrément efficace, on regrettera peut être seulement un manque d'originalité dans les plans pour que le film soit plus marquant que ça ( c'est pas du très grand Gosha là ).
La BO ( signé Sato ?? ) est une fois de plus de qualité.
Si on est loin de l'excellence d'un Goyokin, ça reste du bon divertissement bien emballé.

6.5/10
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Niko06 » Lun 01 Déc 2008, 17:56

heroic duo c'est typiquement le truc vite vu vite oublié :?
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Re: [Scalp] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Lun 01 Déc 2008, 21:44

comme beaucoup de polar HK
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