[Jipi] Mes critiques en 2008

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Tyseah » Mar 18 Nov 2008, 17:23

Bah il regarde pas des merdes lui. :eheh:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mar 18 Nov 2008, 20:36

nan, c'est intéressant! :super:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Jipi » Mer 19 Nov 2008, 14:36

Bonjour à tous

La question "Aimez-vous Brahms" n'est pas illogique. C'est le fil rouge musical du film.
Le zéro bipolaire. Le néant infini et son absolu infini. Une forme pleine dans une valeur nulle.
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Hatari - 9/10

Messagepar Jipi » Mer 19 Nov 2008, 15:31

Hatari de Howard Hawks 1962

Drôle et chaleureux Hatari déroule un sympathique esprit de famille loin des rivalités des usines et des bureaux au contact d’une faune animalière dangereuse ou coopérative selon les approches.

Chapoté par un Duke en pleine forme les composants cosmopolites de cette petite sédentarité domestique applique en douceur prestations de brousse et rivalités amoureuses dans une générosité ne mettant jamais en péril l’union d’un groupe de travail en constante découvertes d’affinités.

Hatari est une pépite, un esprit d’équipe magistral aux basques d’un animal capturé mais non chassé. Les petits sketchs avec les éléphanteaux et les autruches sont délicieux et soutirent presque des larmes devant de tels jeux innocents et spontanés.

L’espace offert délivre une superficie ou l’homme et l’animal trouve enfin de quoi s’ébattre sans s’entretuer. Tous les personnages après les méfiances d’usages s’apprécient pour leurs valeurs sur le terrain principale sélection d’une amitié virile potentiellement reconduite dans de futures aventures.

L’intrigue sentimentale est simpliste presque un peu déplacée par l’obstination d’une jeune fille à séduire un vétéran (ce concept sera d’ailleurs reconduit dans Charade avec Audrey Hepburn et Cary Grant) mais peu importe cette "anomalie" se dissipe rapidement devant l’accumulation de scènes désopilantes garnissant ce film plein d'humour et de tendresse.

Petite anecdote. J’au vu Hatari en salle au Boul Mich cinéma défunt Parisien à la fin du film la salle a applaudie, l’ambiance était fantastique. Je n’avais jamais vu ça.

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mer 19 Nov 2008, 15:44

un film superbe et doté d'une bande son de qualité! les dernières scènes sont très marrantes!! :love:
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Pink Floyd : The Wall - 7/10

Messagepar Jipi » Mer 19 Nov 2008, 15:57

The Wall de Alan Parker 1982

Cigarette presque consumée, bains de sang, émeutes urbaines, soldats pulvérisés, classes dévastées, débauches sexuelles, tranchées mortuaires, régime totalitaire, acharnement thérapeutique.

Alan Parker met en images le contenu interne d’un esprit en miettes brisé, sombre, ultra pessimiste cloîtré dans l’enfermement. Pink personnage emblématique d’une génération d’après guerre privée de lumière, brisée par l’absence du père mort au combat emmagasine des images cauchemardesques de souffrances non vécues, des folies et des angoisses héritées d’un géniteur absent incubées pendant trente ans se révélant dans des hurlements de décibels musicaux libérateurs réclamant entre deux crises de démences une chaleur maternelle et un retour à la position du fétus.

Les conditionnements programmés géométrie unique d’un mur aux multiples briques identiques se matérialisent dans la paranoïa d’une rock star dissimulée rivée uniquement au monde extérieur par l’entremise d’une petite lucarne constamment zappée. Les rares éveils sont destructeurs, un mur se révolte contre un autre mur, toutes les dépendances matérielles se détruisent afin de redécouvrir une certaine conscience de soi dans le vide de l’espace.

« The Wall » pratiquement sans dialogues est un film qui s’écoute, se lit, s’ingurgite de force comme une potion infecte. Le contenu est insoutenable, traumatisant, auto suicidaire. L’empreinte de la finitude dans un rouge vif porte des visages hideux, déformés, isolés, absorbés par la profondeur d'un refus d'exister en collectivité.

Un quai de gare sans père engendre un traumatisme d’enfance, déroute le parcours d’un esprit vers l’exigence d’une notoriété insatisfaite ne conduisant que vers l’aliénation.

« Je n’ai nulle part ou aller « est sans contexte le message de cette œuvre noire interminable, un puits profond d’immondices sans garde fou.

7/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Mer 19 Nov 2008, 16:06

j'apprécie énormément ce film musical!! :love: de très beaux passages et une très belle musique!! sur mon videoprojecteur c'est un splendide spectacle!! :love:
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317ème section (La) - 9/10

Messagepar Jipi » Jeu 20 Nov 2008, 10:25

La 317 eme section de Pierre Schoendoerffer 1964

« La France est notre mère qui nous nourrit avec des pommes de terre et des fayots pourris ».

Les yeux de Pierre Shoendoerffer par l’intermédiaire de la caméra à hauteur d’homme de Raoul Coutard scrute un noir et blanc crépusculaire noyé sous les eaux. Un enfer vert sans couleurs potentiel d’une dernière demeure dévoile un ennemi lointain presque invisible réglant ses tirs de mortiers pendant qu’un Saint Cyrien et un baroudeur s’opposent mollement en débattant de stratégie.

Les Rombiers managés à la dure ont des visages identiques que ceux que l’on combat à distance. Ils creusent les tombes de leurs congénères et de leurs maîtres. Soumis par une complète absence de conscience de soi, ils s’activent sous des ordres plus éducatifs que destructifs.

Un visage presque adolescent se met spontanément à l’écoute d’anecdotes guerrières reformatées entre deux angoisses de disparaître. Il est possible néanmoins dans ce contexte ou la lumière du jour peut s’éteindre à chaque instant de pouvoir sourire en devisant une bouteille de vin à la main.

Les tensions entre différentes manières de faire sont atténuées par l’élaboration naturelle d’une affection protectrice mutuelle. Les hommes continuent d’exister dans un cauchemar éveillé omniprésent.

Quand l’un deux sait que son tour est venu de s’en aller ce n’est plus la peur du « Viet » qui le paralyse mais une faune animale encore plus dangereuse.

« La 317eme section évite une fiction outrancière napalmisée pour ne montrer que l’implacable réalité de faits d’armes filmés en temps réel, un flash historique reconstitué à l’authentique ou personnages et comédiens fusionnent dans des situations extrêmement exposées tout en restant d’une sobriété exemplaire. Ce que l’on voit c’est la guerre, la vrai, le spectateur n’est plus témoin, il est incorporé dans les progressions, les transports de blessés, les rivières à traverser, les pauses, les contacts radios et les morceaux de bravoures finaux.

Par un contexte thématique incontournable le contenu de la 317eme section se rapproche du titre d’un film tourné par un célèbre cinéaste mexicain.

« La mort en ce jardin »

9/10

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Jeu 20 Nov 2008, 10:43

un de mes films préféré !! très réaliste et une approche presque documentaire.
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Homme qui tua Liberty Valance (L') - 10/10

Messagepar Jipi » Jeu 20 Nov 2008, 15:07

L'homme qui tua Liberty Valance de John Ford 1960

"Quand la réalité en en dessous de la légende on publie la légende"

Une page se tourne dans l’ouest. Avocats et meetings politiques ensevelissent lentement les procédures rudimentaires d’une bourgade ne fonctionnant qu’au pétard dégainé à la seconde.

Deux emblèmes vieillots ne faisant que se toiser dans un rapport de forces perpétuels subissent une mise au placard par de nouvelles approches basées sur le respect de la loi.

La femme lassée du gros bras bascule logiquement vers le cérébral. Dorénavant c’est l’esprit qui se courtise et se protège. La force physique tournant en boucle ne fait plus rêver.

L’intellect s’empare du pouvoir avec l’approbation du sexe faible ne supportant plus une bestialité de terroir.

Dolly sécurisée sans étincelles par la puissance tranquille d’un protecteur sur de lui préfère se fragiliser en offrant son soutien à un être chétif presque efféminé mais verbalement courageux.

Le costume cravate remplace le foulard masquant la moitié d’un visage. Rapines et passages à tabacs sont éradiqués par un discours neuf. La contrée est évangélisée, purifiée lentement de ses usages primaires.

John Ford signe un western brillant, humain, L’homme afin d’assurer sa longévité change de cap en opérant un passage de témoin entre ce qui n’a plus de raison d’être et ce qui est plein d’espoir.

Le droit de s’exprimer et de vivre empiète enfin ces terres ne fonctionnant qu’a la gâchette.

Liberty Valance abattu presque lâchement par un justicier n’ayant pas besoin de se cacher est la scène pic de cette œuvre de transition entre deux courants.

Un cow boy inconsciemment lucide que le monde doit changer s’efface discrètement en tendant la perche à un représentant d’idées neuves brillant sur le terrain d’une bravoure validée par la providence d'un quiproquo.

Un produit démodé quitte la scène en laissant la place à l’enthousiasme d’un nouveau verbe débité par un héros fabriqué dans une fausse légende lui servant de piédestal.

10/10 Encore un dix sur dix mais comment lui attribuer moins?

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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Jeu 20 Nov 2008, 15:22

moi je le mettrais hors classe, dans le panthéon de la mémoire universelle !! :love:
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Re: [Jipi] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Jeu 20 Nov 2008, 17:43

Pas mon Ford préféré mais clairement un tres grand film.
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Terrain vague - 7/10

Messagepar Jipi » Ven 21 Nov 2008, 10:26

Terrain vague de Marcel Carné 1960

Le taudis s’estompe devant le grand ensemble avec le terrain vague comme corridor. Une jeunesse les poches vides tente de trouver ses repères dans cette transition. Les dimanches sont formatés pour l’ennui. Le cinéma est inaccessible, Les dîners familiaux ternes, il ne reste plus que la bande, l’épreuve d’admission, le sang échangé et la fête foraine. Une nouvelle famille de la nuit gommant les incompréhensions et les humiliations parentales.

Les aînés défavorisés ne peuvent faire face aux besoins de leurs descendances. Dehors un béton démesuré sort de terre accompagné d’un semblant de végétation. Les menus larcins en boucles ne rapportent que l’attendrissement bienfaisant d’un receleur compréhensif.

En ces temps de plein emploi, cette jeunesse en lutte contre un conformisme ancestral ne désire que sensations, plaisirs et désoeuvrements. Le père trime à l’usine, la mère fait la cuisine pendant que le rejeton dévalise le prisunic.

Certains sexagénaires de l’an 2000 se reconnaîtront dans cette panoplie existentielle et ces conflits de générations du début des années soixante où le fils refusant de baisser les yeux dans une altercation avec le père clame la détresse de toute une jeunesse

« J’en ai marre de vous, du boulot, du quartier, vous ne pouvez pas comprendre »

Marcel Carné cerné par le courant de la nouvelle vague fut dans l’obligation de tâter de ces sujets neufs afin de rester connecté dans les tuyaux cinématographiques.

En fonction de cette alternative le résultat est correct avec les contraintes d’un sujet difficile à traiter sombrant souvent dans des clichés supportables grâce à une bien belle Danielle Gaubert se battant comme un homme mais sachant récompenser le méritant par des mots rarement prononcés dans un tel contexte « Je t’aime bien

7/10

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Boucher (Le) - 8/10

Messagepar Jipi » Ven 21 Nov 2008, 12:44

Le Boucher de Claude Chabrol 1969

Un générique caverneux précède un repas de mariage ou le boucher local excelle dans l'art de la découpe d'un rosbif de premier choix. L'homme est complexe, évoluant entre rejet du père et traumatisme de guerre, il cherche la paix de son âme dans ces quelques moments passés avec Mademoiselle Hélène institutrice tolérante et passive devant l'originalité d'un gigot offert à la manière d'un bouquet de fleurs.

« Est-ce que vous aimez la viande ?» cette question surprenante insérée soudainement dans un conversationnel sans aucun rapport avec le sujet en cours démontre la dépendance de Popaul pour une thématique de boucherie toujours en embuscade dans le quotidien. Cette dérive n'hésitant pas à extérioriser ses visions morbides en pleine boutique devant la clientèle.

Il n'y a qu'un seul traumatisme, le sang dans tous ces états, celui d'Indochine et d'Algérie rapatrié dans le métier, entretenu par le crime. Un sang humain et animal d'une odeur identique. Le contact d'une institutrice cicatrisant à grand peine un chagrin d'amour apaise momentanément un cauchemar répétitif. Popaul s'offre quelques instants de futur constructif en élaborant l'ébauche d'une conquête possible.

La porte des sentiments n'est pas fermée pour cet homme positionné dans une zone de non retour, la contemplation d'actes moraux génère l'exécution de comportements naturels généreux.

Claude Chabrol embellit un parcours cinématographique plus ou moins symétrique au fil des opus d'un contexte campagnard éxistentiel isolé des lumières de la ville. Le tracteur passe, l'horloge de l'église sonne, les ruraux font leurs courses, une fusion réconfortante s'effectue entre des comédiens ressourcés et des villageois enchantés de l'aubaine de montrer qu'ils existent en sachant jouer la comédie tout en conservant leurs identités de base.

L'œuvre mérite également une attention par l'éclosion d'une sensibilité offerte spontanément au pire des criminels. Le cœur parle et exécute sans contraintes le vœu d'un mourant.


8/10

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Cadet Rousselle - 10/10

Messagepar Jipi » Sam 22 Nov 2008, 13:58

Cadet Rouselle de André Hunnebelle 1954

Derrière cette petite merveille se cache deux hommes de biens, André Hunnebelle le réalisateur et Jean Halain Scénariste et dialoguiste nés tout deux coiffés par la paternité d'un cinéma de mouvement et de remarquables bons mots saupoudrant l’itinéraire joyeux, détaché de Cadet et de Jérôme s’adaptant à l’air du temps par la gaudriole, le baluchon au grand air, l’anéantissement des auberges et le don de triple vue dans un état second.

L’entretien de l’esprit chevaleresque accompagné d’une débrouillardise embusquée réglemente l’accès à des routes incertaines truffées d’un relationnel fécond entre illuminés tout uniformes et redingotes confondus.

« Quel est le nom de cette Bataille ? On vous le dira quand on l’aura gagnée ».

« Le peuple rêve d’avoir un chef pour avoir le plaisir de le renverser ».

« Depuis quand tire t’on sur les états majors ? ».

« La guerre est une chose trop importante pour être confiée à des civils ».

« Voici une époque ou la loi ne protège même plus celui qui l’a faite »

Toutes ces petites perles verbales assurent la liberté d’expressions d’agréables lunaires déconnéctés d’une époque ou tout est au mieux dans le pire des mondes. La noirceur révolutionnaire est gommée par de joyeux godelureaux de tout bord ferraillant sans haine péjorative dans les caves ou la taverne pour leurs honneurs ou l’affront fait à la belle.

Ce joli monde repeint par le burlesque une époque sanguinaire, on assomme plus que l’on tue. Ce joyeux parcours s’accompagne d’une ironie bienfaisante, de jeunes amoureux ne tiennent pas leurs promesses, les vestes se retournent allègrement, le général s’attribue une stratégie guerrière effectuée par le civil transcendé.

Qu’importent ces dysfonctionnements l’aventure est dans le pré, la roulotte, le champ de bataille ou la geôle ou l’on rebondit toujours. La bohémienne remplace la promise, le cœur est intemporel, il s’offre toujours à l’état neuf au hasard des rencontres.

Cadet est impulsif, sanguin, formaté pour le récit évolutif, il adapte son jarret au périmètre d’une action pleine de panache, de rebondissements et surtout de liberté.

Une indépendance pleine de vie mêlée d’imprévue rend supportable une époque ou les têtes ne tiennent plus sur les corps. Les évènements vus sous cet angle valent presque la peine d'être vécus

10/10

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