Priscilla, folle du désert (The Adventures of Priscilla, Queen of the Desert) de Stephan Elliott (Australie ; 1994) : 8/10
Felicia et Mitzi sont des travestis, Bernadette, un transsexuel. Trop "fauchées" pour refuser un contrat, ces reines de la nuit partent se produire à Alice Springs, au beau milieu du désert rouge d'Australie. Leur moyen de transport : un bus débordant de paillettes et de plumes baptisé "Priscilla". Sur leur sillage, elles susciteront la curiosité, l'amour, l'amitié ou la haine, mais jamais l'indifférence. J'avoue avoir eu du mal à mis mettre, j'avais le film sous le coude depuis plusieurs mois mais je n'avais pas encore trouvé l'envie de m'y mettre.
Et je me suis donc décidé, et j'ai bien fait, car quelle surprise ! Le film est un vrai coup de coeur pour moi. A la foi drôle, touchant et évitant de tomber dans les clichés,
Priscilla... est un film qui fait partie de ceux qui rendent heureux, ceux qu'on a envie de revoir tout de suite après l'avoir fini, ceux dont l'univers et les personnages ne vous lâchent pas après la vision.
A noter, l'excellent Terence Stamp, magistral dans son rôle de transsexuel.