Cliffhanger de Renny Harlin - 1993
La carrière de Stallone aura toujours fait les montagnes russes, fait de gros succès populaire et/ou critique et de gros bide bien mérité ou pas. Cliffhanger marquait son retour après 2 comédies bien bien pourri, et il signait ici son meilleur film des 90's (Copland étant hors concours). Pour ça il s'associe avec des gros noms en vogue de l'époque, Renny Harlin c'était l'équivalent du réal de John Wick aujourd'hui, un mec qui a fait un succès publique et dont on croyait que c'était un bon réal, alors que en fait non pas vraiment, Harlin sa carrière parle pour lui, à part Cliffhanger et Die Hard 2 c'est quand même bien la zone, Au revoir à jamais si c'est sympa à revoir c'est jamais grâce à Harlin. Sa carrière elle est vraiment parti en couilles, et c'est devenu de pire en pire au fil du temps, mais il s'est pas s'arrêter malheureusement alors que le mieux pour lui serait d'aller bosser chez Ikéa.
Revoir Cliffhanger aujourd'hui c'est se dire que avant on savait faire des films d'actions efficaces. Alors oui ici c'est juste Die Hard à la neige mais y a un réel savoir faire. Déjà encore à ce jour l'intro du film reste une des plus efficace du genre, elle marque, on peut pas l'oublier et surtout ce bourrin de Harlin arrive à rendre la scène émouvante. Le film réussit à nous faire zapper des défauts assez évident comme des méchants juste méchants et pas réellement développé avec un plan bien tout pété quand même, mais bon quand le méchant c'est Lightow on accepte qu'il ait un perso écrit à la truelle. Alors bien entendu le personnage de Stallone est un cliché ambulant, le héros en proie à son sempiternel conflit/complexe/dilemme qu'il finira par résoudre à la fin. Y a même des trucs un peu con comme Stallone qui prend le temps de faire un bonhomme de neige, et le climax est pas a la hauteur du reste.
Mais le reste c'est vraiment de l'or en barre, un vrai bon actionner à l'ancienne qui accumule les scènes sympas, de l'action qui fait pas dans le chichi quand il faut comme le gunfight dans l'avion, quelques stomb bien violent comme celui contre Leon, les séquences en haute altitude restent impressionnantes encore aujourd'hui. Et Harllin fait même quelques jolis plans par moment, le raclage de gueule sur le sol c'est Dobermann avant l'heure.
Sinon on a Rooker et Rooker dans un film c'est toujours bien, 2 neuneus qui ralentissent l'histoire (enfin pas longtemps non plus, vu qu'il y en a un qui va vite crever), une copine boulet, des fucks, des chauves souris en fx, du sang ( et pas numérique !!!), des explosions, c'est bien quoi. Bon après si on veut un film neigeux où ça se touche la nouille on peut toujours mater le dernier Saulnier.
7/10