[Jetjet] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Mer 13 Aoû 2008, 23:08

Ben alors ? Y a que moi qui écrit une critique sur Dark Knight ? :shock:

J'attends de lire vos avis moi ! :D
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Bik » Mer 13 Aoû 2008, 23:18

La mienne bientot (si cela t'interesse)
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No Country for Old Men - 6/10

Messagepar Jetjet » Ven 15 Aoû 2008, 11:15

Bik a écrit:La mienne bientot (si cela t'interesse)


Très bien ta critique ! On en pense la même chose de surcroit ! :super:

No Country for Old Men des Coen Bros

Image

Non ce pays n'est pas pour le vieil homme, dixit le cartouche français (ne reprenant même pas la traduction littérale)...

Et bien c'est ce qui résume également ma pensée après visionnage du film, il faut dire que j'ai toujours eu un peu de mal avec les films oscarisés même si je leur reconnais des qualités qui sont propres et légitimes.

De surcroit, j'apprécie peu le travail des frères Coen et c'est un grand tort que de passer à coté de leurs oeuvres que l'on dit décalé et délirantes...
Tout comme beaucoup de personnes appréciant ou pas les oeuvres de David Lynch, le cinéma des frères Coen possède une clé dont j'ai également beaucoup de mal à décrypter...

Question de subtilité ? de références ou pas ? Le cinéma se veut fédérateur et universel et il est impossible de reprocher à un cinéma offrant autant d'idées par plan (la photographie est sublime, les décors dantesques et l'atmosphère pesante) d'être hermétique et peu généreux...

Car No Country for Old Men est un film jouissif et généreux... L'absence de musique pendant toute sa durée renforce l'idée d'un cinéma apre et méritant et contribue fortement à l'ambiance.. Peu de dialogues mais des dialogues percutants et amenés à être cultes dans cette histoire initiatique de jeu de chat et de la souris entre un tueur psychopathe charismatique (fantastique Javier Bardem qui porte le film sur ses épaules d'un bout à l'autre, même lorsqu'il n'apparait pas dans les plans) renvoyant le Terminator à son role de jouet goodies qu'il n'aurait jamais du quitter_ et un redneck qui ne saura se dépétrer des 2 millions de dollars lui tombant dessus...

Situations incongrues, grotesques, cadavres et bouffées de vie et de mort dans un décor que la vie a déjà abandonné... C'est le tableau de Rimbaud et de son dormeur du val mis à la sauce texane que nous proposent les Coen Bros mais c'est surtout ce tueur névrotique méticuleux, agissant avec le flegme d'un Terminator des premiers opus et la décision d'un Double Face de Batman (il joue la vie des personnes qu'ils croisent à pile ou face) qui rend le film si différent et attachant...

A ce propos, voir discuter Javier Bardem avec un commerçant de sa vie, exploser un véhicule pour mieux piller une pharmacie en toute impunité ou soigner ses blessures sans un cri comme une machine à tuer infaillible est une expérience assez hallucinante, dérangeante et jouissive !

Et l'histoire dans tout cela ? Mise en scène classieuse et impeccable (les récompenses ne sont pas volées, bien au contraire), histoire déroutante et au rythme cathartique n'ont pu m'empéché de sombrer dans un coma nébuleux, au grand risque de m'écarter des subtilités d'une histoire noire et ironique...

Au contraire d'un Brokeback Mountain ou d'un Lost in Translation qui restent des films nébuleux et sans clés de décodage propre mais dans lesquels j'ai pu me reconnaitre, No Country for Old Men est une curieuse expérience déroutante dans laquelle je ne me suis retrouvé qu'au travers des décors contemplatifs et du portrait d'un tueur d'exception.

Mention spéciale à l'ensemble du casting très juste et authentique mais désolé, non ce film n'est pas pour moi...

6/10
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Ven 15 Aoû 2008, 11:16

Han tu preferes les gays dans la montagne à No Country, pas bien ça.
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar jean-michel » Ven 15 Aoû 2008, 11:19

Impressionnante ces deux critiques !! :super: finement écrit!!
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Ven 15 Aoû 2008, 11:25

Scalp a écrit: Han tu preferes les gays dans la montagne à No Country, pas bien ça.


Je m'attendais à ce que quelqu'un rebondisse là dessus mais désolé gay ou pas Brokeback Mountain relate une histoire d'amour universelle qui me touche malgré mes préférences pour l'hétérosexualité et un rythme plus soutenu (d'où la comparaison avec No Country pour le rythme et les décors) ou un Lost in Translation qui me rappelle mon vécu et mes tendances musicales, Bloody Valentine oblige) !

:super:
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Scalp » Ven 15 Aoû 2008, 11:28

non mais c'est bien d'assumé son coté féminin :eheh:
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Ven 15 Aoû 2008, 11:30

jean-michel a écrit: Impressionnante ces deux critiques !! :super: finement écrit!!



Merci beaucoup !

Difficile d'écrire du mal d'un film qu'on a peu apprécié mais dont on reconnait les qualités intrinsèques comme No Country et concernant Dark Knight il me tarde de le revoir tant ce film est la somme de ce que j'attends d'un film avec le Caped Crusader !
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Ven 15 Aoû 2008, 11:31

Scalp a écrit: non mais c'est bien d'assumé son coté féminin :eheh:



T'inquiète ! ça plait aux gonzesses ! :eheh:

Essaye un peu de ton coté ! Tu verras ça marchera aussi ! :lol:
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Jeu 04 Sep 2008, 19:52

Oh my God !!

Que c'est vide ici ! Patience I'll be back (ne serait-ce qu'avec Wall E avant que je ne l'oublie !) :eheh:
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Hellboy II - 8/10

Messagepar Jetjet » Lun 13 Oct 2008, 23:52

Hellboy II The Golden Army de Guillermo del Toro

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Le mix improbable entre la poésie du Labyrinthe de Pan et son bestiaire et la fureur d'un Blade II peuvent ils être mixés par leur créateur, le bouillonnant Guillermo del Toro ? La réponse est dans la question, c'est oui, définitivement oui ! :super:

Hellboy constitue un peu la pierre angulaire de l'oeuvre de del Toro, son rêve de toujours, adapter l'oeuvre de Mignola sur grand écran et le compromis que l'on peut se faire de ce bonhomme, tantôt inspiré dans son cinéma européen (Pan et el espinazo del diablo sont ses oeuvres les plus personnelles et les plus réussies) et tantôt efficace dans son approche du blockbuster (Blade II, un modèle du blockbuster comics pour adultes et de film d'action).

Le premier opus se contentait d'exposer brillamment le personnage incarné par un Ron Perlman tout en grâce et en punchlines efficaces trouvant si ce n'est son meilleur rôle, au moins celui de son personnage le plus charismatique.

L'habile mélange de couleurs (emblématiques chez Mignola qui n'utilise le rouge que pour son "Red" boy) et de scènes d'actions mélangeant cinématiques et monstres de baudruche offrait au spectateur un divertissement de haute volée mal perçu par un public plus avide d'œuvres un poil plus commerciales comme Spider-Man et autres X-Men. Hellboy c'est un peu le freak du comics indépendant, ça ne le rend que plus fréquentable à mes yeux.

Puis après son semi échec, del Toro emballe son œuvre la plus réussie, ce fameux labyrinthe mais utilise sa notoriété à profit pour continuer ce qu'il aimerait être une trilogie : enchainer une séquelle à Hellboy dont les studios Sony ne veulent plus mais qu'Universal va donc récupérer pour nous offrir ce Hellboy 2 donc.

Et d'emblée, c'est une déception... Si l'on est ravi de retrouver le professeur Bloom, père spirituel de Hellboy incarné par John Hurt, l'histoire commence comme une classique séquence d'introduction rappelant la triste série de la Momie (également produite par ces "bons" studios d'Universal), une légende maudite parlant d'armée légendaire et invulnérable attendant son Roi et, ô surprise, la séquence est construite comme entrevue par les yeux d'un Hellboy enfant et son imagination, pâtes à modeler et fantasmes d'enfants, pour sur on est bien dans l'imaginaire d'un del Toro qui ne cherchera qu'à jouer avec sa figurine favorite : le démon rouge.

Le tout s'enchaine par après non sans déplaisir mais construit d'une façon identique au premier opus d'où persistance de la déception, après tout les séquelles ne sont elles pas là pour piller un peu de l'aura du premier épisode ? Sauf que le premier épisode n'a pas fait l'unanimité et que del Toro entend bien en faire à la fois le remake et la suite, tout du moins dans la première partie de son film.

Et là surprise, surprise de revoir le chanteur de Bros, euh pardon Luke Goss dans le rôle du grand méchant, un prince déchu blafard rappelant curieusement le prince Nomak de Hellboy 2 auquel le destin est curieusement similaire (et ce pour notre plus grand plaisir, une fois n'est pas coutume). L'obsession de ce personnage pour la reconstitution d'une couronne lui donnant les pleins pouvoirs sur la fameuse armée du titre servira de pitch principal à une intrigue ma fois bien mince mes amis mais suffissamment vitaminé pour laisser tous les protagonistes s'éclater et laisser parler leur pleine puissance.

Car dès la première scène d'action, on est amusés de voir des scènes parfaitement découpées, jouissives dans un bestiaire lorgnant autant du côté du Labyrinthe de Pan que de celui de Star Wars (je vous en laisse la surprise), le personnage d'Abe Sapiens est bien plus développé avec un petit côté sentimental pas si cucul que cela qui relance l'intrigue.

Alors il y a de belles séquences d'action, des répliques amusantes, l'exposition est vite amenée mais on ne voit pas le temps passer, on ajoute quelques scènes oniriques et poétiques dans un contexte inhabituel (voir la séquence final du dieu végétal), quelques réflexions sur le thème du monstre mal aimé propre à l'univers d'un Tim Burton, un affrontement final de toute beauté entre engrenages et armée invulnérable et on obtient ce qui aurait pu être le blockbuster de l'été si le film était sorti l'été justement (ce fut le cas aux USA) et si Nolan n'avait pas sorti de la hotte un héros encore plus sombre et désespéré mais ne boudons pas le plaisir car voici le film fun et pop corn de l'année, bien au dessus de la Momie et de son Jet Li de plus en plus décevant !

8/10 : vivement la suite !

PS : et pour tous les déçus comme moi de ne pas retrouver le personnage de Kroenen, le nazi mécanique, on peut applaudir l'arrivée dans ce nouvel opus de Johann Strauss, un curieux personnage ectoplasmique dont la prise de bec avec Hellboy vous arrachera quelques sourires !

Danny Elfman fait un score honorable, Guillermo Navarro rempile pour une photographie super léchée, les effets spéciaux sont de toute beauté, bref, ruez vous en salles pour passer 2h coupables de pur divertissement !

Maintenant un petit film d'auteur de la part de del Toro du tonneau de ses deux oeuvres "hispaniques" et un Hellboy 3 concluant le tout pour deux chouettes trilogies du même auteur, qui dit mieux ?
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Course à la mort - 7,5/10

Messagepar Jetjet » Lun 20 Oct 2008, 22:19

Course à la mort de Paul W.S. Anderson

Image

Issu de l'école Corman, le kitchissime et cultissime Death Race 2000 de Paul Bartel reste encore dans toutes les mémoires collectives en terme de film Trash, fauché et dingo, aujourd'hui Paul Anderson s'empare du titre pour en ressortir un remake commercial et aseptisé en vue de plaire aux vieux nostalgiques dont je fais partie ainsi qu'aux "djeuns" sevrés de videogames, grosses paires de loches et montage cut... aussi pari réussi ?

Avec un réalisateur aussi étiqueté que Paul Anderson dans le moyennement bon (Resident Evil et Mortal Kombat c’est lui) mais le moins bon (AVP c’est également lui) et un acteur comme Jason Statham qui ne sort plus des rôles de fiers à bras et s’impose comme le dégarni préféré de ces demoiselles (Désolé Nic Cage, tes moumoutes ne font plus transpirer grand monde !!!), on peut prétendument s’attendre à un programme de série B, voire Z tout comme le film dont il s’inspire…
Death Race 2000 représentait le must du mauvais gout ricain : du gore, du sexe et du trash (ah ces fameux points gagnés en écrabouillant des passants) que le fameux jeu Carmageddon (que d’heures passées dessus !!!) avait bien réussi à incarner jadis sur mon PC…
Mais Paul W.S. Anderson préfère de suite opter pour une suite/remake parfaitement bourrine avec un scénario prétexte servant un minimum l’intrigue (Jason Statham est accusé à tort du meurtre de sa femme pour se retrouver dans ces fameuses courses de la mort pour prisonniers et dont le câble T.V. retransmet en direct pour la plus grande joie d’un public qu’on ne verra jamais en scène).
Sur ce pitch hautement élaboré, Statham, pilote émérite, reprend au collet le rôle de Frankenstein (clin d’œil au film original avec David Carradine en guest star vocale ici), pilote défiguré et masqué envoyé Ad Patres dès le prégénérique par un Dynamite Joe black (exit le Stallone débutant du film de Bartel !!!).
Bref l’intrigue post futuriste à peine mise en place et passé les clichés carcéraux de rigueur (à savoir l’inévitable bagarre de la cantine) et on est parti pour un ride de 100 mn à base de courses sanglantes et dynamiques découpées en niveaux comme dans un jeu video (avec bonus à la clé ramassés comme dans Mario Kart !!!!!).
Alors ça ne mange pas de pain, les décors « Aceloresques » sont plutôt bien exploités, les scènes de courses nombreuses et les rebondissements même si téléphonés restent divertissants.
En définitive on a le droit à un film mâle avec gentils et méchants bien caricaturaux (Joan Allen dans ce rôle offre une prestation inédite) et on pourra surement reprocher l’absence d’un montage plus cohérent rendant l’espace et l’environnement plus définissable (mais c’est surement la mode depuis les pénibles Fast & Furious) mais on ne peut reprocher à Anderson d’avoir voulu livrer un travail honnête et divertissant même si les tics habituels ne sont pas écartés (rôles des copilotes féminines ridicules et dialogues réduits à leur portion congrue). Sorti de cela, la violence (morts à la Mortal Kombat, Finish him style !!!) et quelques nouveautés permettent de sortir du cadre réduit du film à la F&F et les cascades à l’ancienne permettent exagérations et quelques montés d’adrénaline, c’est tout à fait ce que l’on peut attendre de ce film finalement pas si mal fichu que ça et remplissant bien ses charges de film burné pop corn du samedi soir.
A ranger entre Shoot’em Up et Doomsday mais n’est pas encore Mad Max 2 qui veut !!! 7.5/10
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar Jetjet » Mar 21 Oct 2008, 22:56

zack_ a écrit:Intéressant
Je le verrai pour le fun à mon avis :D


Mais c'est tout à fait pour le fun qu'il faut voir ce film, rien de plus ! :D
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Course à la mort de l'an 2000 (La) - 7/10

Messagepar Jetjet » Jeu 23 Oct 2008, 23:16

Death Race 2000 de Paul Bartel

Image

Après le remake, voici l'original (ah c'est tout moi de tout faire dans le désordre, comme toujours ! :eheh: )

Dans les années 2000 (vu de la part d'un visionnaire seventies attention), il n'y a plus qu'un seul état totalitaire et le bon peuple ne vit que pour la course intercontinentale, une course de voitures meurtrière où les pilotes sont adulés comme des demi-dieux...

On y retrouve Frankenstein (David Carradine), un pilote masqué, défiguré par ses multiples accidents et son éternel challenger, un Stallone tout jeunot interprétant le bad guy : Machine Gun Joe.

A partir de là tous les coups sont permis car le but est d'arriver vivant et avec un maximum de points au compteur !
Et pour ces fameux points, rien de tel que d'écraser tous les passants qui trainent, avec un maximum de bonus s'il s'agit d'une femme, d'un enfant ou d'un vieillard ! Mais c'est sans compter sur la copilote de Frankenstein qui va s'évertuer à saboter la course et à le livrer à une ligue française révolutionnaire !!!! :eheh:

Vous n'avez rien compris ? C'est normal ! Welcome dans le monde dingue, trash et fauché de Roger Corman qui se fait l'habile producteur de ces 80 mn de pur bonheur typique de la 26ème lettre de l'alphabet et accessoirement culte !

Culte ? Oui ! parce que malgré des effets spéciaux baclés, un univers futuriste fauché (un beau et unique matte painting nous rappelle que cela se passe dans un futur improbable), un zest d'érotisme méga light (les demoiselles se déshabillent rapidement), on nage en plein bonheur méga bis ! Parce que cet univers inspiré de Rollerball (sorti la même année) nous rappelle les spectacles actuels de téléréalité : la violence est retransmise en direct et parfaitement justifiée (voir les infirmières disposer les vieillards dans la rue pour mieux se faire écraser pour le prétendu jour de l'euthanasie suffit à justifier au moins la vision de ce film !!!) et l'univers rappelle beaucoup les fous du volant avec les embuches débiles (un concurrent meurt en empruntant un tunnel factice).

Carradine et Stallone sont mauvais comme cochons, Stallone jure pendant tout le film, les courses sont poilantes à regarder (avec accélération de la pellicule pour simuler la vitesse dans les campagnes désertes américaines) et il souffle un air d'insolence qui est loin de me déplaire !!!

Malgré un rythme qui laisse parfois à désirer, le film regorge de scènes cultissimes dont je vous laisse le soin de vérifier par vous même (la grenade à la main est imparable !!!) et je vous suggère même de ramener des potes et d'ouvrir les bières !!!

Aucun doute, on tient là le Citizen Kane motorisé du Z culte mais pas pour autant aseptisé ! Rien à dire de plus, ce film là, il faut le voir !!!!!

7/10 pour le divertissement proposé comme la valeur historique de cet OVNI !

A savoir que le fameux jeu Carmageddon qui m'a scotché plus d'une soirée sur mon PC il y a plus de 10 ans doit tout à Death Race 2000 !

Image

Et les Japonais ont aussi de l'humour avec cette belle affiche mettant davantage en valeur notre Sly préféré faisant la moue :

Oh j'ai envie de rejouer au premier Carmageddon moi ! :eheh:
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Re: [Jetjet] Mes critiques en 2008

Messagepar zirko » Ven 24 Oct 2008, 06:35

Joli critique qui donne envie de voir le film ! :super:

Dommage que l'image de l'affiche japonaise ne marche pas.
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