Les Maraudeurs attaquent Samuel Fuller - 1962
Pas le meilleur Fuller, mais bon ça reste sympa. Une armée de 3000 soldats en pleine jungle birmane et territoire ennemis va devoir faire 800 km pour allez prendre d'assauts la base ennemi.
Résumé 800 km de marche en 90 minutes ça fait un peu juste surtout quand on s'attarde réellement sur un seul personnage. L'intrigue rappelle pas mal Objective Burma de Walsh et Fuller était d'ailleurs fan de Walsh et le cilmax finale a des similitudes avec une infiltration ennemis nocturne.
Quand on parle de WW2, Fuller est certainement le réal le mieux à mène de retranscrire tout ça, le gars s'est engagé dans l'infanterie et a participé à la campagne en Normandie entre autre donc le quotidien des soldats, les états d'âme, la peur du combat, il connait.
Le Merrill du titre est un général ayant vraiment exister, le genre d'officier proche de ses hommes mais qui n'hésiterais pas à les envoyer se faire tous tuer si c'est pour le bien de la mission.
On suit donc cette longue marche funèbre en territoire hostile : jungle, marais, montagne et à chaque pause ou presque il faut se battre, à chaque fois qu'on repart on compte ses morts et le moral est de plus en plus bas et finalement comme dans tout les autres Fuller le seul réel but est la survie. Ainsi alors que la mission approche réellement la lassitude se fait de plus en plus grande et alors que ça devrait monter en
Assez sage sur la forme pour du Fuller, il fait un film de facture classique et ses films de guerre des 50's sont plus réussit. On retiendra tout de même une belle scène dans un décors de gare labyrinthique.
Dans le casting seul Jeff Chandler avait un réel statut à l'époque, c'est d'ailleurs son dernier film avant sa mort, il campe ici Merrill, et le fait avec brio, le reste du casting c'est une galerie d'inconnu ou presque ( Claude Akins ça reste un acteur abonné au 3ème rôle).
Après avoir vu pas mal de film de sa filmo, un fait s'impose, Fuller est bien plus à l'aise dans le N/B, et son début de carrière est bien plus convaincant sur la forme que les films qu'il a fait après Shock Corridor.
6/10