[Solodzo] Mes critiques en 2007

par **Solodzo** » Ven 30 Mar 2007, 20:40

zack_ a écrit:J'en est vu aucune des trois et seul Taxidermie me donne vraiment envie de le voir (même sans regarder la note)

Je te conseil quand même les 3, il y a du bon dans chaque film. bon mes critiques donnent pas envi mais je ne suis pas en forme en ce moment pour faire de bonne critique et les film ne s'y pretent pas.

par **@nge** » Ven 27 Avr 2007, 11:04

Solodzo a écrit:La méthode 6/10

Ou comment inventer une nouvelle méthode de recutement basée uniquement sur la spychologie et en faire un huis clos.

Les amateurs de psychologie et de ressources humaines vont apprécié les autres vont y voir un huis clos plutot mou.

Chacun défendant son interet, chacun essayant d'évincer l'autre, c'est une guerre des nerfs, une guerre psychologique, chacun profitant d'une failblesse de l'autre pour le faire craquer, finalement c'est assez bien écrit.

L'intéret est toute fois limitée, on devine aisément les finalistes et la fin est une surprise sans vraiment l'être, un petit ratage, dans le genre huis clos psychologique on a vue beaucoup plus couillu, plus cru.

J'ai pas grand chose à dire sur ce film au gout fade, au gout du peut mieux faire, au gout de dommage, de déception.

Je l'ai vu avant hier, c'est vrai que le rythme est un peu mou mais j'ai trouvée que les personnages et le scénar été plutôt fouillée, ça fait pas de ce film une perle mais tout au moins un bon divertissement :wink:

par **Niko06** » Ven 27 Avr 2007, 14:40

Ca c'est un mec fier de son index ou je ne m'y connais pas :wink:

par **@nge** » Ven 27 Avr 2007, 15:27

zack_ a écrit:
@nge a écrit:
Solodzo a écrit:La méthode 6/10

Ou comment inventer une nouvelle méthode de recutement basée uniquement sur la spychologie et en faire un huis clos.

Les amateurs de psychologie et de ressources humaines vont apprécié les autres vont y voir un huis clos plutot mou.

Chacun défendant son interet, chacun essayant d'évincer l'autre, c'est une guerre des nerfs, une guerre psychologique, chacun profitant d'une failblesse de l'autre pour le faire craquer, finalement c'est assez bien écrit.

L'intéret est toute fois limitée, on devine aisément les finalistes et la fin est une surprise sans vraiment l'être, un petit ratage, dans le genre huis clos psychologique on a vue beaucoup plus couillu, plus cru.

J'ai pas grand chose à dire sur ce film au gout fade, au gout du peut mieux faire, au gout de dommage, de déception.

Je l'ai vu avant hier, c'est vrai que le rythme est un peu mou mais j'ai trouvée que les personnages et le scénar été plutôt fouillée, ça fait pas de ce film une perle mais tout au moins un bon divertissement

...et ta critique on l'attend dans ton topic! file dans ta chambre!
Pour ensuite la mettre là

C'est tout ce que je peu faire au taf vous lire et repondre, je n'ai pas le talent de nos forumeurs :oops:

et pis j'suis pas critiqueuse moua d'abor!!! :evil:

par **Bik** » Ven 27 Avr 2007, 18:30

Vu aussi la Méthode. Sans etre un chef d'oeuvre, le film fait son ptit effet. J'ai bien aimé :wink:

par **zirko** » Sam 28 Avr 2007, 00:00

Je suis assez intrigué par ce film j'aimerai beaucoup le voir, va falloir que j'essaie de le trouver.

par **Bik** » Lun 30 Avr 2007, 13:07

zirko a écrit:Je suis assez intrigué par ce film j'aimerai beaucoup le voir, va falloir que j'essaie de le trouver.

Une bonne méthode pour ca :

par **Solodzo** » Ven 01 Juin 2007, 23:54

Abandonnée 8/10

Le film se situe dans la Russie crasse et vaseuse post seconde guerre mondiale, un terrain de jeu suffisamment glauque pour Cerdà qui n’en demandais pas tant. Nous voilà parti, ça commence par quelque plan de ci de là et une voie off qui pose l’intrigue du film.

Dès le début le spectateur est pris dans une histoire qui l'intrigue, qui l'interpelle, qui l'intéresse. Une entrée en matière des plus réussie qui plonge le spectateur dans ce qui sera une aventure cinématographique assez singulière.

Une femme, la quarantaine, cherche à renouer avec ses racines, elle se rend en Russie où l’attend un notaire qui l’aiguillera sur ce qui semble être son héritage, une vieille ferme abandonnée au milieu d’une île. Le climat est poisseux, l’ambiance sonore, particulièrement réussie, tient une place prépondérante dans le film, les chuchotements, les bruit sourds et brusques contribuent à une ambiance des plus glauques.

C’est un film de genre qui prend à contre-pied tout ce qui se fait en ce moment et évite avec soin les écueils. Ici on est dans le fantastique, dans le métaphysique, exit les scènes gores à outrance, les bimbos, l’humour débile, on fait dans le simple, dans l’efficacité et ça marche. Il se situe dans la lignée des films fantastiques espagnoles dans un contexte plus crasse, vaseux, glauque, poisseux, je manque d'adjectif pour décrire cette procherie soviétique, théatre du cauchemard des protagonistes, une ambiance et un contexte un peu à la manière du début de Taxidermie mais en pire, c'est juste incroyablement bien fait.

Le film est tout de même un peu plus bavard que ses court métrages (c’est pas dur en même temps) mais ça n’est pas gênant, malgré le rythme plutôt lent, on ne s’ennui pas, signe d’un film de qualité et d’une histoire passionnante.

Un film sur la mort, son aspect inéluctable, un film humble et juste dans fioriture et qui confirme la bonne forme du cinéma de genre espagnole.

J’ai adoré, mais je compte le revoir, je n’étais pas dans les meilleures conditions pour l’apprécier pleinenement.

par **Niko06** » Sam 02 Juin 2007, 00:00

merci, donc c'est définitif il faut à tout prix que je vois ce film :wink:

par **Solodzo** » Sam 02 Juin 2007, 00:02

Niko06 a écrit:merci, donc c'est définitif il faut à tout prix que je vois ce film

Toutefois certain sont déçus et ont trouvé les effet sonores pénibles.

L'histoire peut aussi dérouter.

Quelque précaution donc avant d'y aller la bouche en coeur.

par **Bik** » Sam 02 Juin 2007, 22:43

Me tente bien également ce film

par **Solodzo** » Mer 20 Juin 2007, 14:11

A l'Intérieur 8/10

Depuis The Descent, on constate que les réalisateurs de film de genre aiment à découper leur film en trois parties (angoisse frissonnante, horreur gore et survival), un 3 en 1 plutôt appréciable en soi. A L’Intérieur est l’un de ceux là.

Une fois la présentation des personnages expédiée, qui de toute façon ne nécessitait pas qu’on s’y attarde, on entre petit à petit dans la partie angoisse du film. Le décor est planté et quel décor ! Une maison tout à fait banal de l’extérieur s’avère être une antre angoissante, crue, froide, lumière tamisée, couleur austère, une demeure à l’image de la protagoniste et propice aux frissons.

On sent l’angoisse montée petit à petit pour atteindre son apogée à l’apparition de Dalle, magnifique de noirceur. La scène derrière la baie vitrée, le visage fermé, le regard noir, la figure simplement éclairée par son briquet, déterminée, obscure, apeurante. Les 3 premières apparitions de Dalle dans le film sont des sommets d’angoisse. Assez ultime pour figurer au panthéon des scènes les plus marquantes.

La partie horreur gore peut enfin commencer et là, il n’y a plus de limite, ça charcle sévère, on assiste à un spectacle très bien filmé, savoureusement gore. Autant dire qu’on prend son pied à voir ce film jusqu’auboutiste, couillu et qui ne se prive pas pour déverser des litres d’hémoglobine aux spectateurs qui en redemandent.

Toutefois, ce métrage n’est pas sans défauts, toute la partie avec Duvauchelle et son « Z’y va » casse couille plombe le rythme du film et offre aux spectateur un grand moment comique. Il y a un défaut dans la cuirasse, l’écriture n’est pas à la hauteur de la réalisation et ça se sent. Les scènes de Duvauchelle sont bâclées et limite prétexte au rallongement du film et je passe les détails sur le « z’y va » casse couille complètement cliché que l’on a envi de buter nous même à grand coup de pompes dans le crâne pour lui faire fermer sa gueule de con.

Une grosse tâche, au milieu du métrage, vite oubliée grâce à un finish éprouvant, viscéral et jouissif.

La dernière scène du film est magnifique et hisse A L’intérieur bien au dessus des étrons que sont Haute tension et Sheitan. Le cinéma français étant par essence, depuis la nouvelle vague, prétentieux, auteuriste et surfait, je n’étais pas enthousiaste de voir quelques mecs se mettre aux films de genre pensant qu’il fallait laisser ça aux professionnels (Espagnole, anglais et américain). J’espère que ce film en amènera d’autre, ce qui est sûr aujourd’hui c’est que ces 2 là ont gagné leur billet pour les Etats-Unis.