[Scalp] Mes critiques en 2008

[Icemanbravo]

Juste ça déja --->

Allez Burton prend ça dans ta gueule et pleure

ça veut tout dire !!

Putain, faut que j'aille le voir ce film...

[Eikichi Onizuka]

je suis d'accord avec sclap sur la critique !
belle critique !

[Jeff Buckley]

Pfiou sacrée critique.
Bon si c'était une redac jte colle un 2 direk mais comme ici on prône l'absolue liberté stylistique tu merites la meme note que t'as donné à ton film.

[Jetjet]

Belle critique bravo Eric !

[Eikichi Onizuka]

y'a plus qu'à connaitre son nom de famille et pour son annif je lui envoies POC 3

[Scalp]

Pfiou sacrée critique.
Bon si c'était une redac jte colle un 2 direk mais comme ici on prône l'absolue liberté stylistique tu merites la meme note que t'as donné à ton film.

j'ai toujours été nul en redac

[Scalp]

SUPER NACHO



Je fais court.
Premiere deception avec Jack Black en premier role, le film est vraiment moyen dans l'ensemble, c'est jamais drole a part les combats ( et encore ), Black me parait pas genial dans le role, sauf quand il pousse la chansonnette, pour le reste ça m'inspire pas plus que ça. Vraiment moyen.

5/10

[Scalp]

dans mon topic il est a la page du film hellboy

[Le Dunedain]

Juste ça déja --->

Allez Burton prend ça dans ta gueule et pleure

ça veut tout dire !!

Putain, faut que j'aille le voir ce film...

pas d'accord, pour m'être refait batman returns hier, il demeure mon préféré.

[Dunandan]

8/10

The Crow de Alex Proyas - 1994

Toujours aussi sympa The Crow, ça reste encore à ce jour une des meilleures adaptation de comics et c'est surement le comics book movie le plus gothique et baroque (on est pas devant le gothique pour gosse de Batman Return) tout en étant très urbain ce qui lui donne même un petite coté Sin City (bien plus que le film du même nom d'ailleurs). Le film est un modèle d'efficacité, c'est très simple avec une bonne vieille vengeance mais plus c'est simple plus c'est efficace (le truc que Nolan a jamais compris). Mais en plus de l'histoire simple y a une vraie efficacité narrative, le film commence direct la naissance du Crow c'est au bout de 10 minutes et on nous raconte l'histoire via des petits flashbacks tout en allant à l'essentiel, c'est un mec qui aimait sa femme et qui veut se venger et ça s'attarde pas plus sur le background et pas de présentation des personnages qui s'éternise.
Le film est avant tout une ambiance, qui fait donc penser à Sin City (et par moment Strange Days je trouve aussi), avec cet univers poisseux et crade où les bad guy font la loi, mais tout étant très crade il a y a une vraie beauté esthétique et le film dégage un certain lyrisme et c'est jamais niais.
Quand on a une histoire aussi simple, il faut un vrai bon casting et bon là évidemment on a Brando Lee dans le rôle de sa vie (et c'est peu de le dire), le mec avait le potentiel pour être l'acteur star des 90's, il était meilleur acteur que son père et sa filmo est aussi bien meilleure (fallait que ce soit dit), il a un putain de magnétisme, comme son père j'ai envie de dire mais c'est plus subtile, moins évident, dans le reste du casting on a plein de têtes qu'on aime bien : Michael Wincott dans ce qu'il fait de mieux : le badmother fucker, et lui c'est clairement le bad guy des 90's par excellence (pas pour ce rôle mais pour tout ses rôles), Candyman en bras droit du bad guy, Bai Ling qui montre son cul comme toujours, Ernie Hudson en bon gars comme toujours et plein de têtes qu'on a déjà vu plein de fois.
Le casting tient vraiment la route avec Brandon Lee dans le role de sa vie ( et c'est peu dire ), Ernie Hudson en flic gentil, M.Wincott dans ce qu'il sait faire de mieux : les badmother fucker de service, Bai Ling toujours aussi hot, Candyman en bras droit et toute une galerie de tronche de méchant vraiment très méchant.
Proyas n'est pas un grand réalisateur, et la suite de sa carrière le prouvera doucement mais surement puisqu'il fera de pire en pire à chaque fois mais ici il iconise à merveille Brandon Lee, l'action en jette pas mal avec un découpage assez efficace et même si on sent le budget très short (6 millions) il s'en sort à merveille et livre des bons gros passages bien jouissifs (la réunion qui se termine en gros gunfight). Et en plus quand dans un film on entend The Cure et que ça plombe pas le film c'est vraiment que le film est une sacrée réussite.
En revoyant ce film, je me dis que c'est pas la peine de se toucher devant le trailer du nouveau Batman.

[doowy]

J'y repensais il y à pas longtemps à ce film, et j'avais envie de le revoir (je les vu y a très longtemps). Ta critique m'a conforté dans mon envie

[Dunandan]

7.5/10

Wong gok hak yau de Derek Yee - 2004

En 2004, le polar Hongkongais c'est Johnnie To et les autres, parmi les autres on trouve surtout Derek Yee (même si cette année là on a un super Love Battlefield qui est sorti) qui allait alors enchainer 3 bons petits polars (le Jackie Chan et Protégé), bon depuis il fait malheureusement de la merde. Ancien acteur de la Shaw Brothers, sa reconversion à la réalisation se révèle dans l'ensemble tout de même être une belle réussite..
Le film commence en noir et blanc ( j'ai pas trop compris pourquoi d'ailleurs, visuellement ça apporte pas de réel plus enfin un beau N/B c'est toujours cool même si ça a pas de réelle justification). Mongkok est le quartier historique des triades, alors c'est pas la première fois qu'on le filme dans un polar Hongkongais mais ici pour une fois on lui donne une place clairement centrale en lui donnant un vrai rôle, alors que la plupart des polars HK qu'on a eu depuis pourrait se dérouler dans n'importe quelle ville (y a une vraie volonté de s'internationaliser). Ce quartier qui est une ville au coeur de la ville donne lieux à un huis clos à ciel ouvert qui combine donc unité de temps (une nuit) et de lieu et nous offre un gigantesque jeu du chat et de la souris.
On va donc suivre une galerie de personnages lors de cette nuit, Yee n'est pas le réalisateur le plus tranchant du lot du coup faut pas s'attendre à un déferlement d'action et un rythme de fou, il préfère miser sur l'ambiance, ce serait un peu l'anti Longest Nite, même sujet et même genre de perso mais traitement à l'opposé car Yee fait aussi dans le social ici, les personnages du film étant des chinois venus à Hongkong pour réussir ou survivre mais c'est pas si facile pour eux, un thème qu'on retrouvait déjà dans les tout premiers polar HK (près de 20 ans avant la rétrocession donc) et qui n'a jamais cessé d'être au coeur des intrigues.
Un fils de chef de triade est tué, un tueur chinois est sur place (tueur débutant, presque là par hasard), les flics sur les crocs et on est parti pour une nuit sanglante.

Alors la rencontre tueur/prostituée c'est devenu un classique du polar à HK (et même du polar tout court) et ici ça apporte rien de neuf et on a déjà vu ça et surtout en mieux car Daniel Wu et Cecilia Cheung ont beau faire ce qu'ils peuvent on est pas dans la catégorie grand acteur et ils ont certaines limites, surtout Cecilia quand elle doit jouer dans un pur registre dramatique, elle est clairement peu convaincante et jamais crédible dans son rôle de pute dommage car le couple est attachant, Wu s'en tire bien mieux dans son rôle de tueur conscient de sa condition, par contre Alex Fong en flic c'est plus que bof. Heureusement on a l'éternel Lam Suet, Sam Lee et Chin Ka-Lok (qui s'occupe aussi de la partie action) dans les seconds rôles, des têtes habituelles qu'on est toujours content de voir.
Le film évite l'écueil des personnages clichés (même la pute vénale est bien traitée) et y a pas de bons ou méchants et on est dans un univers où l'espoir est presque toujours illusoire. Ce sujet a déjà donné des chefs d'oeuvre : Collateral, Longest Nite ou même PTU, ici on est quand même un cran en dessous.
Yee arrive bien a camper l'atmosphère de ce quartier, avec ses ruelles sombres, les rues bondées de monde, les vieux immeubles délabrés. Pour l'action on a par moment l'impression de voir du Fukasaku avec ce scope penché, il livre quelques scènes très réussites comme une descente silencieuse dans un hôtel qui se termine de manière bien cash. Yee s'amuse aussi pas mal avec les petits effets de style, le NB du début mais aussi des split screen (qui fonctionnent) Et la photo du film est aussi une belle réussite et participe entièrement à l'ambiance du film.
A la fois polar noir et drame humain, Une Nuit à Mongkok s'avère être un bon film à qui il manque juste un casting différent pour pour être une entière réussite. De loin le meilleur film de son réalisateur.

[Bik]

Un jolie Blu ray pour The Crow, je ne dis pas non
J'ai le digipack édition dvd mais je racheterai

[Scalp]

oue moi aussi je rachete, l'edition est belle, mais pfffou l'image c'est vraiment pas ça.

[Le Dunedain]

je l'ai regardé ce matin et je me suis demandé: y a t il quelqu'un dans le monde qui va aussi le regarer aujourd'hui. Hé ben oui Scalp
pour la critique pareil mais je monte à 9,5 et puis ce plan sur le visage de Brandon au ralenti quand les gosses passent, ça se regarde la gorge serrée et le coeur dans un étau

Entre celui ci et Dark City y a de quoi se demander où est passé Proyas. Alex revient!!!