Batman The Dark Knight
Tout a été dit, je serai donc bref en parlant rapidement de l'histoire, des acteurs et de la msie en scène.
Batman is back et ça va faire mal. Nolan enchaine son second film consacré à Batman (faisant partie d'une trilogie). Souvenez vous à la fin de Begins, Batman reçoit une carte de Gordon, carte qui évoque la présence du Joker dans Gotham.
Cette suite s'accentue alors sur ce bad guy complètement fou qui n'a ni fois ni lois. Incarné par le regretté Heath Ledger, ce personnage est une nouvelle approche du Joker. Moins souriant, moins maquillé l'ennemi juré de Batman ressemble plus un homme qu'à un clown. Mis en avant, peut être plus que Batman, le Joker nous offre une introduction du tonnerre. Un braquage de banque tourné en IMAX qui vous émerveille. La prestation de Ledger est fantastique si bien qu'on ne peux plus imaginez d'autres personnes pour incarner ce personnage diabolique, machiavélique, manipulateur.
Je mentirai si je dirai que Batman n'a pas non plus sa part dans l'histoire, après tout c'est lui le héros, mais un héros qui fait perdre beaucoup à Bruce Wayne. Pour devenir Batman, pour rester Batman, Bruce devra faire des choix, des sacrifices qui lui couteront cher. Bale est toujours au top dans sa prestation tout comme Gary Oldman (Gordon), Morgan Freeman (Lucius), Michael Caine (Alfred). Le changement d'actrice pour Rachel est assez surprenant mais bon la scientologie est intraitable. On retrouve alors Maggie Gyllenhaal à la place de Katie Holmes. Niveau prestation on gagne au change. On évoquera aussi Aaron Eckhart incarnant le rôle du procureur Harvey Dent et qui livre lui aussi une très bonne prestation.
Le film est un jeu entre Batou et le Joker, une sorte de jeu du chat et la souris dont les flics, la population sont des pions voir des dommages collatéraux.
Les scènes d'actions sont bien foutus et là ou je trouvais le premier un chouille brouillon, ici il n'en n'est rien. Mention spécial pour la course poursuite dans les rues avec l'utilisation d'un semi remorque.
On craint généralement qu'une suite soit moins bonne, ici c'est l'inverse. La machine est lancé, le film est encore plus sombre, un poil plus violent, parsemé de quelques scènes qui font sourir.
J'ai également apprécié de revoir quelques minutes l’Épouvantail. Cependant le film reste assez moralisateur sur la fin, en donnant une leçon au Joker sur l'espère humaine. Ça en fait un peu trop mais bon la qualité du film en général rattrape ce final un peu léger.
L'attente jusqu'en 2012 va être assez dure.
10/10