par Solodzo » Lun 04 Aoû 2008, 15:32
Wind chill 1/10
Wind chill c’est un peu le ghost movie du pauvre, utilisant la théorie de l’eternel retour de Nietzsche – branlette intellectuelle ou pretexte prétentieux? les 2, mon captitaine ! – comme trame scénaristique et un contexte fantastico-angoissant des plus grotesques.
Nous voilà donc embarqué dans une bien drôle d’aventure cinématographique qui met un certain temps à se mettre en place. On s’apercevra par la suite que ce film ne possède aucun rythme, il ne démarre véritablement jamais, même l’apparition des fantômes nous laisse de marbre.
La monotonie des dialogues succèdent aux scènes « d’angoisse » insipides. La tentative désespérante de mettre du relief dans les personnages est ratés. Ainsi le côté sombre, pervers amoureux d’Ashton Holmes est juste esquissé, comme si on avait dit « tiens lui c’est un pervers, il suit la fille, il sait tout sur elle, c’est un foutu détraqué » et au moment où on commence à y croire on nous sort un « Nan !! j’déconne ».
Tout est raté dans le scénario comme dans la réalisation, le méchant fantôme joué par Martin Donovan n’est absolument pas crédible dans un rôle aussi mal écrit que celui d’Ashton Holmes, les scènes d’angoisses ne sont pas angoissantes, ce qui est gênant pour un film d’angoisse vous en conviendrez. C’est long, chiant, monocorde.
L’impatience de voir enfin le dénouement du film nous envahie assez rapidement. Dénouement qui est à la hauteur du reste du film, nul à chier. Une fin en forme de « plouf » qui rappelle à nos oreilles exercées, le doux bruit que fait la dernière petite crotte qui tombe dans l’eau des WC, marquant ainsi de la plus belle des façon, la fin d’un bel étron.
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