[Jetjet] Mes critiques en 2008

[Jeff Buckley]

Si Je faisais 2 M et 120 Kg et si j'étais venu avec 10 potes du même gabarit la donne aurait changé mais c'etait pas le cas.

[Tyseah]

J'ai revu Les 11 commandements à la TV il y a peu et j'ai trouvé ça tout à fait passable et assez subversif sans être trop racoleur.
Par contre au ciné avec les portables qui sonnaient toutes les 10 secondes, le popo corn; les racails et leurs "suce moi salope" des qu'une jeune fille passait... C'était une autre histoire.
La qualité d'un film dépend sacrément du contexte dans lequel on se l'approprie.

Quand j'ai été voir Les Chroniques de Riddick au ciné, je pense que j'aurais plus apprécié s'il n'y avait pas eu de kékos dans la salle. Vas-y que je gueule, que je bouge, que je fais le con avec d'autres kékos...

[Eikichi Onizuka]

Si Je faisais 2 M et 120 Kg et si j'étais venu avec 10 potes du même gabarit la donne aurait changé mais c'etait pas le cas.

ouai mais tu étais pas seul ?
y'avait d'autres spectateurs ?
si personne dit rien ça craint

[Jetjet]

Day of the Dead 2008 de Steve Miner



Remake non attendu également tout comme le Dawn of the Dead de Zack Snyder, Day of the Dead de Steve Miner veut à son tour surfer sur le même succès des remakes réussis de Romero, à savoir que le remake 1990 de la Nuit des Morts Vivants par Steve Savini mais cautionnée par Romero est le plus fidèle et réussi de ces 3 films, le film de Snyder est une agréable surprise et qu'en est il de celui-ci ?

Et bien on nage dans un tout autre registre, celui du nanard Z à placer entre House of the Dead et Plane Dead, le film ayant déjà parcouru des festivals est passé du buzz des grands écrans aux étalages du Direct to Video, ses ambitions étant sérieusement revus à la baisse...

Comme l'a déjà bien expliqué Scalp, il faut déjà attendre presque une demi-heure d'exposition ni franchement nécessaire ni franchement intéressante de scènes surjouées et très mal cadrées, gros plans, acteurs minimalistes, pour peu on se croirait dans Diary of the Dead de Romero mais finalement avec beaucoup d'indulgence et une canette à la main, le spectacle du film pop corn à mater entre potes passe assez bien et s'en sort un peu mieux que les Resident Evil (les films) dont il s'inspire fortement (virus, labo, héroïne burnée et zombies sautillants) et j'avoue même que Diary of the Dead !

Car finalement plus c'est con et plus c'est bon, il y a donc un virus dans une petite bourgade encerclée par les militaires qui transforme en un clin d'oeil les sages paysans du bled en zombies super balaises et super moches (leur visage se tuméfie à vitesse grand V)...

Pour peu qu'on accepte le filtre jaune très moche qui parcourt environ 90% du film, les gros plans cadrés et les zombies pas du tout réalistes pour un sou, ça dépote pas trop mal, c'est gore même si les SFX sont pas tous réussis et ça bouge pas trop mal en fait pas trop le temps de regarder sa montre...

Le film étant plutôt court ça tombe plutôt bien mais comme dit plus haut (et également par Scalp dont la critique intéressante se trouve juste avant la mienne) le film lorgne davantage sur Resident Evil que sur le film dont il s'inspire et dont il ne reprend que quelques détails (en gros le zombie domestique Bub de Romero devient un zombie militaire puceau et végétarien appelé Bud ) et le tour est joué !

Alors certes ça vaut pas grand chose, les comédiens sont mauvais comme cochons (mention spéciale au sidekick black de service, détestable et accessoirement marié récemment à Maria Carey, félicitations ! ) et le coté zombie-spiderman peut agacer mais en l'état et SURTOUT si on considère qu'il s'agit bien d'un DTV, ça reste fortement regardable et en bonus on aura même droit à un Ving Rhames zombie qui se bouffe son propre oeil !!!

Perso, des films de zombies comme celui-ci je les préfère au Diary of the Dead péteux que Romero nous a signé

Pas du grand cinéma mais nettement mieux que le 1/10 de Scalp !

6.5/10

[Scalp]

y a pas photo, je prefere le dernier romero, là c'est vraiment du bas de gamme niveau film de zombie et pas de nichon quoi, mon 1/10 est amplement merité.

[Jetjet]

y a pas photo, je prefere le dernier romero, là c'est vraiment du bas de gamme niveau film de zombie et pas de nichon quoi, mon 1/10 est amplement merité.

Euh y avait du nichon dans Diary of the Dead ? si oui prouve le que je remonte ma note d'un demi-point !

[Scalp]

non mais y avais une certaine recherche de mise en scene et du vrai gore avec du vrai sang et pas du truc numerique tout pourri ( ça c'est - 3 pts direct maintenant pour moi )

[Jetjet]

Sur que Diary of the Dead a de plus grandes prétentions que ce Day of the Dead mais Diary m'a vraiment déçu par rapport à Romero et l'ennui qu'il m'a procuré !

Là au moins on pose son cul et on se pose pas de questions, de toutes façons là je suis vraiment en train de me demander quel sera le prochain bon film de zombies qui me surprendra, voire m'effrayera parce que même Rec ne m'avait pas complètement convaincu même s'il reste le meilleur film de ce genre vu cette année.

Allez hop retour à Walking Dead pour faire dodo !

[Jeff Buckley]

Sinon les gars arrêtez de regarder ce genre de films (je parle des derniere sorties...) Vous perdez votre temps non ?

[Jetjet]

Sinon les gars arrêtez de regarder ce genre de films (je parle des derniere sorties...) Vous perdez votre temps non ?

Tu n'as pas tort et en voici un argument de taille :



ça c'est de l'accroche commerciale !!!

[Eikichi Onizuka]

y a pas photo, je prefere le dernier romero, là c'est vraiment du bas de gamme niveau film de zombie et pas de nichon quoi, mon 1/10 est amplement merité.

-1 pour moi le dernier Romero, j'imagine pas celui là

[Dunandan]

A Better Tomorrow II de John Woo

A.K.A :

Le Syndicat du Crime 2



Le Syndicat du Crime ayant relancé le film de Bloody Hero à Honk Kong de façon méritée, Tsui Hark a voulu contraindre John Woo à en réaliser une séquelle afin d'exploiter le filon mais qu'en est-il réellement avec la mort de Mark, personnage charismatique et emblématique de la série incarné par Chow Yun Fat ?

Eh bien on prend les mêmes et on recommence le tout avec une exagération dantesque et des ambitions dramatiques revues à la baisse...
Mark est mort ? Bonjour à Ken le frère jumeau (toujours incarné par CYF) tout aussi frappadingue et cool sorti de nulle part !
Kit continue ses enquêtes sous couverture pendant que sa femme est sur le point d'accoucher et Ti Lung, en tôle depuis la fin du premier opus va bosser pour les flics !

On amène un 4ème personnage incarné par Dean Shek (mais si le fameux lettré débile à lunettes que l'on voit dans toutes les oeuvres des années 80 à Honk Kong) et dont toute l'histoire va tourner autour (en gros on le fait chanter, on tue sa fille et le temps qu'il récupère ses esprits aux USA et ramène CYF pour sa vengeance du voyage) et voici le menu !!!!

Au premier abord on ne peut être qu'assez déçu de ce fameux et pourtant très connu et reconnu second opus de la fameuse trilogie des Better Tomorrow... Déçu de voir un montage aussi inapproprié (les plans s'enchainent à vitesse grand V) et une histoire abracadabrante désservi par un CYF qui cabotine (la scène du resto et d'un plat de riz) et Dean Shek qui joue un homme ayant perdu les esprits suite à un choc émotionnel et dont la rééducation mentale est particulièrement longue et pénible...

Si l'on rajoute un pauvre Kit qui passe son temps à héberger des balles (ici tirées par son frère) on se demandera si l'on est bien dans un film de John Woo ou sur un programme DTV de RTL9 !

Heureusement John Woo n'est pas le dernier des tacherons et s'il faut attendre près d'une heure pour enfin voir une scène de gunfight d'une maitrise désarmante (CYF glisse sur un escalier tout en tirant vers ses adversaires, préfigurant le choc Hard Boiled) et SURTOUT la pièce maitresse de tout le film voire pratiquement de la filmographie de John Woo : l'annexion d'une maison blindée de porte-flingues que les héros vont tout simplement massacrer à grands coups de gunfights absolument dantesques !

D'ailleurs John Woo ne s'est jamais caché du peu d'intérêt alloué à ce second opus, il profite de l'occasion et de l'opportunité ainsi faites pour expérimenter ce qui deviendra son style inimitable, chorégraphié par le grand Chin Tsiu Tung (Swordsman 2, Histoires de fantômes chinois ou Duel to the Death) dans un ballet mémorable, macabre et humain qui rappelle la Horde Sauvage de Peckinpah et annonce The Killer...

Quitte à se désintéresser totalement de son script, Woo prépare et peaufine sa séquence finale... D'ailleurs tout le film est outrancièrement violent voire limite trash...

La séquence finale offrant les trois gladiateurs enfoncés dans leurs fauteuils, leurs corps ruisselants de sang et d'impact restera plus dans les rétines que le reste des enjeux très convenus et à des années lumière du scénario du premier film....

Et c'est ce qui restera dans les annales ! La fin éclipse tout la première partie du film et ses grossières ellipses mais il aurait été préférable que Woo soigne tout son film afin de lui éviter son coté bancal mais patience, Bullet in the Head sera l'épisode illégitime de cette saga et germe déjà pendant que Tsui Hark prendra le relais pour réaliser le troisième et dernier chapitre du Syndicat du Crime mais ceci est déjà une autre histoire....

7/10

[Jetjet]

We Own The Night de James Gray

La Nuit nous appartient



Un beau titre original (et également en français) doux et poétique annonçant le calme avant la tempète, voici ce que m'évoque les mots de "We own the night" aka "La nuit nous appartient", troisième film de James Gray après un "Little Odessa" remarqué et un "The Yards" dont j'entends les louanges mais que je n'ai pas eu le plaisir de voir à ce jour...

Le pitch est très simple : une famille, un fils et un père flic et le second fils ayant choisi la voie de la petite délinquance en gérant boites de nuits et s'explosant le pif à grands coup de Coke ! Il sera le principal personnage de ce polar stylisé et tout ce petit beau monde déséquilibré par les forces sera au centre d'une Vendetta russe et de douloureux choix seront à prendre pour Joaquin Phoenix (excellent), la petite frappe face à sa famille décorée (Mark Wahlberg & Robert Duvall).

Le film commence par une scène d'intro tout en musique eighties (le film est situé en 1988) dévoilant une sensuelle Eva Mendes, petite amie de Wahlberg (EUH NON PHOENIX PARDON !! je le savais mais étais fatigué ! Merci Riton) se préparant à lui faire la fête mais Bobby a un job et il n'est pas homme à fuir ses responsabilités aussi la scène sera malheureusement écourtée ! laissant place à un immense dance floor !

Car le film sera cela sur toute sa durée, des scènes de calme parfaitement cadrées alternant avec la violence brève mais réaliste de gunfights qui font mal...

Afin de sauver sa famille, Bobby devra faire un choix et opter pour l'uniforme, voici le tournant de l'histoire et à la fois sa principale faiblesse à mon sens car l'idée est originale mais un poil exagérée... Mais les valeurs de la famille sont plutôt bien mises en scène et la mise en scène excellente servie par une photographie en tons ocres et bleues de toute beauté. Eva Mendes s'en sort plutôt bien dans le rôle de la jolie portoricaine amoureuse et pas si potiche que cela, on a droit à une course poursuite en voiture sous pluie bleutée parfaitement découpée et réaliste et des choix musicaux pertinents !

Inutile de tout raconter, le rythme lent réussit le pari de tenir éveillé le spectateur malgré tout par un choix de narration simple et efficace et je vous engage vivement à regarder cette petite perle de polar du samedi soir comme on en faisait dans le temps.

Moins cynique qu'un film de Scorcese mais tout aussi réussi, We own the night vaut largement le coup d'oeil !

8/10

[Riton]

Le film commence par une scène d'intro tout en musique eighties (le film est situé en 1988) dévoilant une sensuelle Eva Mendes, petite amie de Wahlberg se préparant à lui faire la fête mais Bobby a un job

C'est pas Walhberg, mais Phoenix

[Jetjet]

Le film commence par une scène d'intro tout en musique eighties (le film est situé en 1988) dévoilant une sensuelle Eva Mendes, petite amie de Wahlberg se préparant à lui faire la fête mais Bobby a un job

C'est pas Walhberg, mais Phoenix

C'est juste ! Un jour je devrais les écrire en journée, je serais plus éveillé ! Merci !