[Anakin] Mes critiques en 2008

par **Bik** » Lun 02 Juin 2008, 18:25

Toute facon, on va se le faire ensemble celui la de film zack :wink:

par **Bik** » Lun 02 Juin 2008, 18:26

A Lyon, on dit "UNE" TV :lol:

par **Ron Howard** » Lun 02 Juin 2008, 18:27

zack_ a écrit:Je ne sais pas mais en tout cas je dois avoir le meme sourire devant ta sublime signature années 80's

Merci ! En fait c'est tous mes films préférés ! Mais y'en a bcp des 80's en effet...

il en mank bcp aussi :cry:

par **Ron Howard** » Jeu 05 Juin 2008, 15:04

Sweeney Todd

Johnny Depp est parfait dans un rôle encore une fois à mille lieues de ce qu’il avait campé jusqu’à maintenant (et chante très bien en plus !). La puissance narrative dégagée par les chansons est très efficace et offre une expérience artistique saisissante dans laquelle le rapport images/mouvement/musique est poussé jusque dans ses meilleurs retranchements. Burton déploie des trésors d’inventivité de mise en scène notamment grâce à une superbe photo en noir, blanc et rouge, et s’éclate visiblement à faire sombrer son film et ses personnages dans la noirceur et la décadence la plus totale. Le récit est certainement bien trop noir et pessimiste à mon goût et sa conclusion très théâtrale fonctionne peut-être mieux sur les planches. Un film cru et cruel que j’aurai plaisir à revoir seulement pour son aspect comédie musicale, sans lequel il ne serait qu’un film trash fichtrement bien filmé et joué mais ne laissant aucun espoir survivre, bien malheureusement.

Note : 7/10
1 point de plus que prévu, parce que Tim Burton a fait son travail d'artiste plus qu'honorablement, malgré une histoire trop cruelle et pessimiste.

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 09:33

Cat's Eye

Le film fantastique des années 80, plaisir indicible qui se déguste à une heure tardive, et qui n'a jamais trouvé son équivalent dans les films fantastiques plus modernes... C'était une ambiance, un esprit de mise en scène unique, des histoires originales et fouillées, un esprit désormais perdu car considéré comme daté par le cinéma d'aujourd'hui, bien à tort !
Dans la veine d'un Creepshow, Cat's Eye se découpe en 3 petites histoires avec cette fois un fil conducteur commun (pas toujours évident par contre) : le chat, qui va prendre de plus en plus en plus d'importance au fur et à mesure du film pour enfin donner sens au titre du film à la fin.
Le 1er segment nous présente un James Woods qui s'inscrit dans une compagnie pour arrêter de fumer aux méthodes très radicales ! Un scénario machiavélique et un acteur au sommet de sa forme ! Le 2ème segment, qui relâche malheureusement un peu la pression, est un exercice de style autour d'un pari fou et perilleux, dans un esprit très Tales from the Crypt, sans élément fantastique toutefois. Le fantastique ne fera irruption que dans le 3ème segment, sous la forme d'un étrange personnage, d'abord filmé avec une superbe caméra subjective rasant le sol, prouesse technique pour l'époque ! Le film se termine alors sur un sujet emblématique du cinéma fantastique des années 80 : le mystérieux monstre caché dans la chambre d'enfant, vu cette fois par Stephen King, c'est forcément oppressant, et ça nous replonge en enfance, au fond de nos lits peu rassurants, certains soirs où les ombres dansantes électrocutaient notre imagination ! Ici le film déploie une palettes d'effets spéciaux très convainquants, et démontre la puissance du cinéma de cette époque : en faire moins pour angoisser plus. Une réussite au final !

Note : 6,5/10 : des épisodes pas très égaux et un fil conducteur pas toujours évident, mais l'ambiance 80's des récits est délicieuse et on en redemande !

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 15:34

Le Guerrier de l'Espace : Aventures en Zone Interdite

Enième film plongé dans la mode post-star wars des épopées intergalactiques des années 80, Spacehunter, tourné en 3-D pour les salles (ça se sent dans pas mal de plans), surfe également sur l'univers Mad Max en nous présentant un personnage désoeuvré livré à une planète désertique hostile remplie de nécrophages et de zonards, ravagée par la peste et où le viol et le meurtre sont des coutumes locales.
D'entrée de jeu, le film annonce pourtant des couleurs de série B revisitée par les années 80, pour ensuite planter un décor dramatique moins réjouissant.
Le choix du casting aide également le film à ne pas sombrer dans les clichés du genre de cette époque. Molly Ringwald, vedette des premiers teen movies des années 80, et très loin de la potiche habituelle, apporte une consistance et un aspect dramatique poignant à son jeu. Ne se contentant pas de crier en baissant la tête sous les explosions comme les greluches accoutumées au genre, elle affronte la caméra fièrement, se bat, pleure parfois, balance des répliques assaisonnées sans se démonter la plupart du temps. Peter Strauss nous livre un personnage de baroudeur de l'espace classique, avec la classe dont il a le secret. Han Solo et Mad Max ne sont jamais très loin, mais la performance est parfaitement éxecutée. Enfin, Michael Ironside se métamorphose en un androide dictateur au look biomécanique très gigerien et au maquillage très réussi. Bref le pied !
Pour l'époque, les effets spéciaux sont dantesques, même s'ils consistent principalement en des constructions de décors géants, des effets pyrotechniques, des incrustations sur matte paintings et autres maquettes de vaisseaux spatiaux. Une réussite visuelle qui n'a rien à envier à Star Wars, sans en égaler la diversité et la prouesse technique.
La musique épique de feu Elmer Bernstein (Les 10 Commandements, Les 7 Mercenaires, SOS Fantômes, Taram et le Chaudron Magique,...), même si elle n'égale pas la richesse thématique d'un Star Wars, participe énormément à rendre le spectacle encore plus grand et l'aventure plus excitante, malgré un scénario très banal et prévisible qui fait hélas perdre des points au film à mes yeux, élément apparemment commun à beaucoup des films de SF-Fantasy de l'époque (Krull, Dragonslayer, The Beastmaster, etc).

Note : 7/10

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 16:05

Zack pour tout ce qui est cinéma américain des années 80, viens me voir !! J'en mange au petit déj... :-P

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 16:16

La zone 1 fut ma seule solution...
LOL t'as trouvé le titre français ? Je savais même pas que y'en avait un ! MDR

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 16:30

Je ne compte plus le nombre de films que je n'aurais jamais pu avoir en DVD sans la zone 1...

par **Riton** » Mar 10 Juin 2008, 16:38

zack_ a écrit:J'ai pas de Z1

Mytho, t'as reservoir dogs

par **Bik** » Mar 10 Juin 2008, 17:43

... et à cause de moi :lol:

par **Ron Howard** » Mar 10 Juin 2008, 22:23

Resident Evil : Extinction

On avait vu la contamination, l'apocalypse, voilà maintenant l'extinction. Et Resident Evil prend alors un air de Mad Max (décidemment !) avec ses décors désertiques d'une planète Terre à l'agonie et ses road trippers (belle et convainquante actrice de Heroes dans le cortège de tête !) bien obligés de fuir la menace désormais omniprésente des contaminés par le virus d'Umbrella.
Le film ne réinvente rien mais déroule son histoire avec efficacité : mise en scène dynamique, photographie sableuse, scènes d'action savamment chorégraphiées, quelques surprises sur le personnage d'Alice et un duel final inexorable.
On notera surtout le bel hommage aux Oiseaux d'Hitchcock dans une scène qui vaut à elle seule de voir le film. Le reste est juste prétexte à raconter la survie d'un groupe face à des zombies avec ses schémas classiques et prévisibles (mais attendus) : le mec qui est contaminé et qui dit rien pendant tout le voyage par ex. Une conclusion à la trilogie, réussie sans être révolutionnaire, mais qui appelle vraisemblablement encore une suite ?

Note : 6,5/10