[Anakin] Mes critiques en 2008

Modérateur: Dunandan

Messagepar jean-michel » Lun 26 Mai 2008, 12:26

oh anakin que non, :nono: je ne connais pas tout!! heureusement pour moi!! Je connaissais pas Capra et toute cette période hollywoodienne!. Et je fais régulièrement des découvertes en cherchant sur le net (je remercie le ciel tout les jours pour l'existence du net!!) il faut dire aussi que je suis un fana du ciné depuis toujours!
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Messagepar Ron Howard » Lun 26 Mai 2008, 12:30

D'ailleurs un petit défaut à préciser, qui n'en est pas vraiment un en fait. Le Stade de Colombes et les rues de Colombes ne sont pas les vrais dans le film, mais bon ça fait 27 ans que je suis Colombien et j'ai fait de l'athlétisme pendant des années au Stade, alors évidemment c'est un défaut qui me saute particulièrement aux yeux ! ^^
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Messagepar nicofromtheblock » Lun 26 Mai 2008, 12:56

Anakin a écrit:ça fait 27 ans que je suis Colombien!

Tu peux nous envoyer un peu de coke par la poste ? :lol:
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Messagepar Ron Howard » Lun 26 Mai 2008, 15:09

Si señor ! Elle coûte cher et elle a un peu le goût de farine, mais t'inquiète pas ! File-moi ton adresse ! 8)
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Messagepar Bik » Lun 26 Mai 2008, 17:31

Inside man est sympa, j'ai bien aimé aussi :D
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Messagepar Ron Howard » Lun 26 Mai 2008, 17:45

jean-michel a écrit:oh anakin que non, :nono: je ne connais pas tout!! heureusement pour moi!! Je connaissais pas Capra et toute cette période hollywoodienne!. Et je fais régulièrement des découvertes en cherchant sur le net (je remercie le ciel tout les jours pour l'existence du net!!) il faut dire aussi que je suis un fana du ciné depuis toujours!


Oui moi aussi depuis toujours ! De Capra je ne connais que La Vie Est Belle que j'adooore, tu me conseillerais quoi d'autre de lui, connaissant un peu mes goûts maintenant ?
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Messagepar jean-michel » Lun 26 Mai 2008, 17:56

1) Mr smith au sénat (dans son style habituel, naif et suranné pour notre société moderne, mais j'adore!)
2) New York-miami (une comédie pour lequel j'ai de l'affection pour les acteurs)
3) l'extravagant mr deeds (rempli de bon sentiments, satyre sociale comme il les aimes!)
4) arsenic et vieille dentelles (toujours mort de rire pour cette comédie!)
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Messagepar Ron Howard » Lun 26 Mai 2008, 18:43

Merci, je vais tâcher de chercher ces films alors !
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Richard au pays des livres magiques - 8,5/10

Messagepar Ron Howard » Dim 01 Juin 2008, 19:10

Richard au pays des livres magiques

Image

Grand moment que celui-ci, car je n'avais pas vu le film depuis sa sortie au cinéma, c'est à dire depuis 1994 et ma tendre pré-adolescence ! LOL Et force est de constater que si le film est relativement court (comme c'était l'habitude des films d'animation à cette époque qui étaient coûteux), le film n'en est pas moins impressionnant de qualité.
D'abord le casting est vraiment un plaisir : Macauley Culkin au firmament de sa célébrité, ténébreux et majestueux Christopher Lloyd qui nous livre une prestation théâtrale magnifique, Leonard Nimoy dont la voix grave et rocailleuse nous fait frissonner, Whoopy Goldberg et Patrick Stewart dont le tandem humoristique apporte son lot de sourires.
Ensuite Joe Johnston nous gratifie de sa mise en scène studieuse et colorée, comme à son habitude, pour ce qui est des scènes live action.
Les scènes animées sont, quant à elles, dès le plan d'ouverture du film (le rêve de Richard), d'une noirceur et d'une beauté graphique digne des illustrations des plus beaux livres. Le combat final contre le dragon nous rappellera sans sourciller La Belle au Bois Dormant de Disney, tant les animateurs ont eu manifestement plaisir à rendre hommage au maître Walt et à son équipe. On réalise combien, 15 ans plus tard, le genre animé à la main, qui avait une beauté bien particulière, a complètement disparu de nos écrans et qu'il manque...
Au niveau du scénario, on a plaisir à suivre le récit de cet enfant trop adulte qui, plongé dans un monde de fictions, le monde des livres, va reprendre goût au rêve et reprendre confiance en lui. Le schéma du personnage qui évolue dans le bon sens est classique, mais il sied bien au film qui cherche au final à glorifier le courage, l'aventure, l'expérience et l'imagination. Les références et les hommages aux grands contes et aux classiques de la littérature d'épouvante, d'aventures fusent de toutes parts et sont mises en image avec goût et énergie !
Enfin la musique magistrale de James Horner (Aliens, Titanic, Braveheart) n'a de cesse de magnifier chaque scène, de rendre plus menaçante chaque brume, de faire scintiller d'un coup de baguette une magie musicale durant l'ensemble du film. Beaucoup de la grandeur du film s'exprime par le biais de l'orchestre de Horner qui a clairement été inspiré par le visuel tour à tour sombre et pétillant des scènes animées.
Bref, je suis vraiment heureux d'avoir redécouvert ce joyau des années 90, et je ne vois vraiment qu'un seul défaut à ce film : il est beaucoup trop court !

Note : 8,5/10
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Ron Howard
 

Messagepar jean-michel » Dim 01 Juin 2008, 19:12

:shock: je connais pas! :lol:
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Messagepar Ron Howard » Dim 01 Juin 2008, 19:27

Normal, il est jamais sorti en zone 2 ! :shock:
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Messagepar obu » Dim 01 Juin 2008, 19:29

J'avais vachement envie de le voir celui-là quand j'étais môme!
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Messagepar Ron Howard » Lun 02 Juin 2008, 08:10

Non pas du tout ! Cool World était mal animé et d'assez mauvais goût graphiquement... Sur the Pagemaster on a les animateurs de Don Bluth (Fievel, le Petit Dinosaure) et des premiers Disney des années 90 (La Petite Sirène, La Belle et la Bête et Aladdin), bref les meilleurs animateurs du monde, disons-le ! Et c'est la classe.
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Légende de Beowulf (La) - 9,5/10

Messagepar Ron Howard » Lun 02 Juin 2008, 14:29

Chose promise chose due ! D'abord ma critique écrite à la sortie du cinéma, ensuite une analyse plus en profondeur pleine de spoilers et donc dissimulée sous des balises, à ne lire qu'après vision du film.

La Légende de Beowulf

Image

Dès que Robert Zemeckis sort un nouveau film, je vois sur grand écran se réaliser ce que j’aurais rêvé réaliser moi-même. Chacun de ses films résonne en moi comme un écho parfait de ce que j’aime dans le cinéma, et de ce que j’espère qu’il soit et devienne.
Ce qui me rassure, c’est que le film est principalement attaqué sur sa forme (la technique est pas parfaite, etc) et non sur son fond qui est, à mon avis, irréprochable, et contribue parfaitement à l’enrichissement de l’art cinématographique de Zemeckis.
J’ai vu le film en 3D (comprenant maintenant pourquoi Zemeckis veut en faire un outil privilégié de son cinéma), j’ai une nouvelle fois compris tout le potentiel du cinéma virtuel (Zemeckis a enfin trouvé l’outil parfait pour vieillir ses personnages, pour donner un exemple au hasard sans trop dévoiler l’intrigue), j’ai savouré chaque plan, suivi l’histoire avec un vif intérêt (j’avais peur que l’antihéros ne soit plus du tout attachant, et j’avais tort, car le parfait dosage « héros-antihéros » a été trouvé), j'ai recollé les morceaux avec les thématiques chères à Zemeckis avec la satisfaction certaine de constater de nouveau une grande cohérence dans toute son œuvre, et au final je suis extrêmement rassuré que l’étendard du cinéma du futur soit entre de si bonnes mains.
Une œuvre épique, une technologie de pointe, un nouveau pas vers le cinéma de demain, une légende enfin rendue éternelle par le cinéma, un contenu artistique des plus riches, le cinéma dans sa forme la plus aboutie et la plus proche de ce que j'aime personnellement en tous cas.

Note : 9,5/10 car tout comme les héros, les œuvres d’art ne sont pas parfaites, mais c’est ce vers quoi elles tendent, ce fantasme de la perfection, qui est passionnant.

ANALYSE EN PROFONDEUR :

Beowulf est un film à la fois riche de l’héritage culturel humain, des légendes ancestrales et, plus spécifiquement, de l'héritage cinématographique du 20ème siècle, et constitue une véritable révolution culturelle. Comme tous les films de Robert Zemeckis et dans la tradition de l’école Spielberg, le film se veut un divertissement spectaculaire et un art qui va creuser des sujets essentiels et délivrer un message aussi profond que complexe sur les hommes et leur monde.

Concernant les outils filmiques traditionnels, le film est irréprochable, tant la maîtrise de ceux-ci par Zemeckis et son équipe a été et demeurera en tous points impeccable. Des acteurs tels que Anthony Hopkins, Angelina Jolie, Ray Winstone et Robin Wright n’ont plus rien à prouver. Le scénario co-développé par Zemeckis et Avary est intelligent et concis en décidant d’opter pour une certaine unité de lieu et de ne pas s’éparpiller au niveau de son sujet. La musique épique et troublante d’Alan Silvestri confère au film un son unique qui impose au spectateur une atmosphère à la fois flamboyante et torturée.
Evidemment, Zemeckis ne s’arrête pas là et fait évoluer le cinéma encore un pas plus loin que n’importe quel film auparavant, là où nul artiste ne s’est encore aventuré, en privilégiant le cinéma virtuel, en développant le photo-réalisme jusqu’à un paroxysme encore jamais atteint, en perfectionnant la technique de la capture de mouvements et en se servant d’un outil de mise en scène qui n’avait jamais autant servi, et jamais en tant que matériau filmique pur : le relief 3-D, un effet évidemment perdu à la vision DVD, très malheureusement.
Le cinéma virtuel, entre les mains de Robert Zemeckis, démontre tout son pouvoir : la maîtrise absolue du cinéma. Le cinéma devient avec cette forme d’Art, une projection directe de l’esprit et de l’imagination de l’artiste. L’Art atteint son apogée ici, à mon humble avis. L’Art devient plus que jamais, avec Beowulf, une vision de l’imaginaire humain aussi parfaite que possible, tel qu’il existe dans son esprit. Zemeckis ne manque certainement pas de tirer profit d’un tel pouvoir, en créant des plans absolument aussi magnifiques les uns que les autres, sa caméra se libère de son carcan réel et voltige, recule jusqu’à l’infini dans un décor semblant sans fin, se déplace à la vitesse du son, tournoie sous tous les angles imaginables et inimaginables. On est loin de la caméra qui transperçait la fenêtre de la chambre d’Ellie dans Contact, et de la caméra fantôme de Apparences qui venait se loger dans les sols et sous les voitures. Ici les effets ne se limitent plus à une seule scène par film, mais à un film tout entier. Le cinéma virtuel et photo-réaliste permet à Zemeckis de créer le cinéma absolu, l’Art absolu, dans une quête de perfection visuelle et filmique apparemment insensée et éternelle.

L’éternité, c’est bien là un sujet majeur de Beowulf, qui tente d’aborder le thème du héros sous un angle différent. Le film présente clairement un personnage en quête d’éternité, ce qui ne sera pas sans rappeler celle des personnages de La Mort Vous Va Si Bien du même Zemeckis. Le film insiste bien sur l’aspect éternel d’un héros, dont on chantera la chanson pour toujours, à plusieurs reprises, pour bien montrer l’obsession de Beowulf. Comme dans la Mort Vous Va Si Bien, un personnage maléfique offre cette éternité à Beowulf et à Madeline Ashton, au prix d’un terrible pacte avec le démon et d’une terrible malédiction. L’éternité se trouvera dans la mort pour Madeline en devenant une morte-vivante et dans l’enfantement d’un monstre pour Beowulf.

Ce qui nous mène à un autre thème majeur du film : le monstre qui sommeille en chaque homme. En effet, si le personnage incarné par Anthony Hopkins a laissé sortir ce démon en lui des années avant le présent récit en acceptant un pacte pour devenir roi, obtenir puissance, gloire et éternité, Beowulf tombe exactement dans le même piège sans jamais soupçonner que la malédiction se répète inlassablement. Grendel, le monstre d’Hopkins sera vaincu par Beowulf lors d’une scène de lutte pleine de sens. Beowulf est alors un homme face à un monstre. Zemeckis accentue leurs différences en dénudant son héros et en insistant sur la présence évidente de ses attributs sexuels en cachant leur apparition, ce qui a pour but de les rendre encore plus présents par leur absence à l'écran. Le Monstre, quant à lui n’en a pas et n’a donc rien d’humain ou de naturel. Il est juste pure et fantastique manifestation du monstre sommeillant dans le roi actuel, qui a été libéré par sa cupidité des années auparavant. Le duel se termine dans un dernier effort sanglant, lorsque Beowulf affirme son identité de héros et d’homme en criant son nom et en arrachant le bras de Grendel, symbole de son pouvoir maintenant déchu. La passation de pouvoir entre Beowulf et le Roi est alors effective, mais ce bras lui sera de nouveau arraché, de son propre corps cette fois, lorsqu’une nouvelle passation de pouvoir sera effectuée à la fin du film. Zemeckis retranscrit avec une intelligence inouïe des thèmes enfouis dans la légende depuis des siècles et en parle avec son cinéma moderne de manière plus que pertinente.

Un autre thème cher à Zemeckis découle de ce rapport homme/monstre, c’est celui du corps, de ses métamorphoses, de sa beauté, de sa laideur, de sa déformation et de son démembrement. Encore une fois, on ne pourra pas éviter de se rappeler La Mort Vous Va Si Bien qui aborde de plein fouet ce thème en rajeunissant le corps de ses personnages puis en les décomposant petit à petit pour bien rappeler le coût d’un pacte signé avec le démon. Ici la monstruosité du corps sert à manifester visuellement la monstruosité de l’âme humaine. Grendel a un corps atrocement déformé, à l’image d’un personnage torturé et d’un roi rongé par le remords. En parallèle, le corps beau et parfait de Beowulf tranche volontairement pour présenter des apparences trompeuses : le héros est forcément beau, mais il recèle un monstre enfoui en lui qui sera libéré sous la forme du puissant dragon à la fin du film. Le monstre de Beowulf est donc finalement moins torturé que celui d’Hopkins, plus noble, mais aussi beaucoup plus dangereux. Le dragon revêtira d’ailleurs, à la fin de l'affrontement, une apparence humaine pure et dorée, révélant la richesse finalement acquise par Beowulf, au terme de son sacrifice et du rachat de son âme. Lorsqu’il tend son bras vers cette image humaine, belle et parfaite de son fils et de lui-même, Zemeckis indique clairement que le héros est enfin né dans sa forme la plus pure, loin de la malédiction, loin de son orgueil.
Encore une apparence trompeuse, celle de la sorcière, qui sous la plastique parfaite d ‘Angelina Jolie, cache une monstruosité intérieure à l’état pur. Zemeckis joue beaucoup du point de vue subjective pour dissimuler cette monstruosité physique dans un but de suspense et de surprise.

Un autre propos du film, beaucoup plus cinglant, concerne toute la critique envers la religion chrétienne. Dans le récit, l’émergence du christianisme est montré comme la fin d’une époque, la fin des croyances païennes, de l’imaginaire des hommes, des monstres, des dragons et des héros.
Beowulf, alors âgé, affirme même ceci textuellement : « Les monstres c’est nous les hommes maintenant. L’époque des héros est morte. Le Dieu Christ l’a achevée, laissant l’humanité sans rien à part de misérables martyrs, la peur et la honte. » Zemeckis se plaît d’ailleurs une dernière fois à faire rôtir une église chrétienne par son dragon, en insistant bien sur le plan de la croix du Christ en feu qui s’effondre sous les flammes de l’imaginaire humain. Zemeckis avait déjà un peu titillé la religion chrétienne dans Contact, et ici il pousse sa critique un peu plus loin, en l’accusant d’avoir brimé l’imagination des hommes pendant des siècles d’obscurantisme et d’avoir donné la mort à une époque et à d’autres croyances.

Enfin je confluerai sur l’aspect le plus Zemeckisien du film, et sa chère croyance que le cinéma est une machine à remonter le temps. Evidemment il nous permet de remonter jusqu’aux époques reculées de Beowulf, mais il lui permet aussi, comme dans la trilogie Retour Vers le Futur, La Mort Vous Va Si Bien et même Forrest Gump, de faire vieillir ses personnages de manière plus convainquante que jamais. Le cinéma virtuel est ici un outil précieux pour montrer les mêmes personnages à des époques et des âges différents. C’est un grand fantasme de Zemeckis qui se réalise une fois de plus dans Beowulf, qui tente de réfléchir sur ce que deviennent les hommes avec le poids du Temps en plus sur leurs épaules, sur leurs corps et dans leurs âmes. Profond et passionnant.

Avec tant de signifiance à chaque plan du film, j’allais presque oublier de dire que Beowulf est en fin de compte un film d’heroic fantasy extrêmement exaltant, avec son lot de scènes épiques et de batailles féroces, menées de main de maître. C’est juste sacrément plus réussi quand un grand artiste est derrière la caméra (virtuelle cette fois) et qu’il parsème son film d’une multitude de réflexions, de thèmes et d’un matériau filmique aussi riches que dans Beowulf.
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Ron Howard
 

Messagepar Ron Howard » Lun 02 Juin 2008, 18:12

Puisses-tu regarder Beowulf avec le même sourire béat de spectateur exalté et la même admiration artistique que j'ai connus durant ce film... :D
Ron Howard
 

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