Indiana Jones et le royaume des crânes de cristal de Steven Spielberg
Synopsis: La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?Commençons donc par le commencement, plutôt fidèle à la trilogie originale, le film commence donc, cahier des charges oblige, par le fameux mont paramount, ou motte de terre pour l'occasion, et un générique sobre et rétro dans la directe lignée des aventuriers de la dernière croisade (en mettant de coté le temple maudit). Ensuite, il faut avouer qu'il est difficile de rentrer dans le film dès le départ, tant la vision de cet Indy vieillissant est dérangeante. Ce n'est pas ce à quoi on était habitué, donc au commencement c'est une sensation étrange de revoir ce personnage, d'autant plus que l'on a l'impression d'avoir raté trop d'évènements (Indy qui est devenu colonel pendant la 2nde guerre mondiale et tout...enfin). Reste que l'histoire impose rapide son petit rythme et propose des clins d'œil plutôt agréable (l'arche d'alliance, marcus brody et henry jones sr) et, chose rassurante, les années 50 sied bien à Indy. Shia Lebouffon quand à lui, ben il s'en sort mieux que prévu, et ça permet rapidement de rassurer le fan de base. Enfin, le fan de base trouvera toujours à redire, et c'est pas l'auteur de ses lignes qui pourra dire le contraire, mais il faut avouer que Spielberg a su préserver l'essence même d'Indiana Jones. Si quelques impressions d'inachevés sont fâcheuses, et que l'on regrettera que le film ne s'est pas fait plus tôt (Harrisson Ford a out de même vieilli même s'il est toujours Indy). Un scénario également dans la directe lignée de ces prédécesseurs, quoique par moment décevant (la fin par exemple) mais aussi des scènes parfois superflu (l'explosion atomique, fort réussie cela, la scène est très bien mais on a quand même l'impression que c'était gratuit - enfin...pour 8€ tout de même). Bon, certaines scènes critiquées de ça de là (tarzan) ne sont pas si mauvaises et l'humour omniprésent permet de bien faire passer la pilule. On est tout de même loin de la douche froide terminator 3, ou....(euh pas d'exemple là tout de suite).
Un divertissement de haute volée, dont la filiation avec la trilogie originale est par moment évidente, mais parfois difficile aussi à discerner. Une déception en somme, relative bien entendu tant l'attente suscitée était démesurée. Mais quel plaisir de découvrir enfin Indiana Jones au cinéma, et rien que pour ça ça valait le coup. Ah oui, dommage encore que le personnage de Marion paraisse à ce point tomber tel un cheveux sur la soupe...un cadeau fait au fan...mais qui sonne faux.
PS: j'ai pas aimé ce fichu crâne au design plutôt (trop) kitsch ni le personnage de Ray Winstone qui m'a un peu tapé sur le système.
PS: le câble/serpent
8/10