[Scalp] Mes critiques en 2008

[nkaoru]

ce film a tjs eveillé une curiosité chez moi, mais apparemment ca a pas l'air formidable

[Scalp]

Je suis bien incapable de différencier les différentes versions du film, en même temps vu la durée faut être fou pour vouloir voir tout les cut. Alors ce final cut bein c'est pas fou dans l'ensemble. Ce qui frappe en premier c'est que c'est putain de long !!! 3h30, on les sent vraiment passer et c'est pas toujours passionnant entre les jeunes garçons qui se font sodomiser et les longs échanges de regards complices entre tout ces hommes en jupette ça devient vite chiant, on passe pas loin du porno gay par moment. Heureusement le personnage d'Alexandre est ambigu et passionnant, bon par contre Colin Farrell est assez mauvais dans le rôle, avec le temps c'est un acteur que j'apprécie mais ici c'est pas possible, les divers relations qu'il a avec les différents perso sont bien approfondi ( dans tout les sens du termes ), enfin c'est un minimum vu la durée excessive du film, malheureusement pleins de scènes ont vraiment tendance a tirer en longueur et d'autre pas assez ( pas assez de Miss Rosario). J'aurais aimé aussi que ça s'attarde un peu plus sur la partie conquête qui se limite ici à 2 grosses batailles, alors que bon on parle quand même de Alexandre le grand, pas de primprenelle qui voulait se bagarrer contre un crew de redneck.
La narration éclatée, je sais pas si elle apporte réellement quelque chose de plus au film, en tout cas ça le plombe pas c'est déjà ça, du coup on se promène dans les époques, avec des flashbacks dans le flashback même. Les passages les plus intéressants ou les moins relou, au choix, c'est son enfance avec son père bien badass, y a une chouette scène où il raconte les mythes grecs, par contre une fois que Kilmer disparait c'est de moins en moins bien (il disparait tôt pas de chance) et on se tape des tunnels de dialogues où on entend dire que Alexandre est fou de vouloir aller en Asie, des dialogues qui servent à que dalle vu qu'au final c'est lui le boss et qu'il décide tout seul. Pour ce qui touche à la sexualité du personnage finalement c'est qui est ptet le moins foiré sur lui, ça apporte un peu d'ambiguité. Tout ce qui touche au 72546 complots c'est quand même bien chiant aussi, on est loin de Rome en terme de narration ou d'implication, ici on suit ça de loin, alors c'est surement du fait que très rapidement j'en ai rien à foutre de Alexandre, je suis plus intéressé par son père ou sa mère en fait et lui j'ai du mal à le voir en conquérant, je vois juste un acteur qui joue mal.
Le soucis du film c'est aussi d'être un film de Oliver Stone, alors attention je l'aime bien, y a même des films de lui que j'adore mais quand il fait Alexandre on voit que la partie aventure épique c'est pas le truc qui l'intéresse réellement et c'est pas une surprise, il préfère la parlote politique.

Avec Stone c'est fluide et bien cadré pour tout les scènes qu'on appellera classique, il film ça sobrement (et on sait qu'il peut partir dans tout les excès visuelles), mais on a aussi 2 scènes de combats et là c'est un peu le drame quand même, déjà bien qu'on ait des indications (enfin les indications on se croirait à une soirée électorales on a juste écrit : droite centre gauche) on comprend rien aux stratégies d'Alexandre, on voit juste des gars courir de partout et gueuler "yaaaaaaaaaaaa" (c'est ptet ça la stratégie en fait) mais si on compare avec Red Cliff c'est quand même bien brouillon, franchement la première bataille je comprend pas en quoi y a une stratégie qui peut les aider. Heureusement c'est bien barbare et gore ( bien plus que Troy et cie ), les têtes volent, les membres sont découpés, les éléphants écrabouillent tout ce qui passe sous leurs pattes mais la camera bouge trop, tout le temps et dans tout les sens alors oui ça retranscrit bien le chaos du fight mais ça devient vite soulant et je parlerais pas du filtre rouge utiliser à un moment.

Niveau casting donc Farrell est donc mauvais ici, quand il fait son discours pour haranguer ses hommes on y croit pas une seule seconde, il a pas un quart du charisme de gégé en Léonidas, et puis il a fait quoi ? il a perdu un pari pour mettre autant de perruques pendant tout le film par moment on dirait Bon Jovi ?, Jared Leto doit faire un concours avec lui d'ailleurs (enfin Leto c'est une bonne prestation en 20 ans donc c'est pas une surprise) et avec Jonathan Rhys-Meyers ils forment donc les 2b3 de la Grèce antique, heureusement le casting de second rôle est très bon Val Kilmer en tête (et quand on le voit ici avec un tel rôle dans un gros film on se demande comment il a pu atterrir en concurrent de Steven Seagal), Anthony Hopkins qui disserte par contre j'en peux plus, je l'ai subit dans Westworld et ici c'est pire d'ailleurs pour prendre un vieux qui radote Christopher Plummer est ici bien meilleur que Hopkins, A.Jolie est elle aussi très convaincante dans son rôle et c'est rare pour être souligné.
La BO c'est Vangelis, donc vaut mieux que je dise rien.

Alors je reconnais sans peine que c'est plus ambitieux que Troy, mais je me fais vraiment moins chier devant le film de Petersen, là je subis tout ça et les bons moments sont souvent noyés au milieu d'un océan d'ennui et un peu plus de batailles et un peu moins de sodomie aurait fait un bien meilleur film.

6/10

[Alegas]

10/10

The Last Samurai de Edward Zwick - 2003

"The perfect blossom is a rare thing. You could spend your life looking for one, and it would not be a wasted life."

Ce film je l'aime d'amour, coeur avec les doigts toussa, c'est un idéal de cinéma, alors que ce soit fidèle historiquement je m'en bats les couilles d'une force mais vraiment, parce que bon les films wikipédia ça me gonfle et je veux pas voir un cours d'histoire mais du cinéma et ce film c'est LE cinéma. Il y a tout, tout ce qu'on recherche dans une histoire populaire, en fait on peut diviser les chefs d'oeuvre en 2 catégories, ceux qui demande une certaine exigence de la part du public et qui sont donc plus facilement rejetés et puis on a les histoires universelles, qui parlent à tout le monde avec un propos simple (mais pas simpliste), un héros identifiable au premier coup d'oeil, une narration sans surprise, enfin un film facile d'accès qui n'empêche pas d'en faire un grand film si c'est bien fait. Ca véhicule des choses simples mais noble : l'amitié, l'honneur, la tradition, le respect, le courage, le découpage de tête.
Alors on peut l'aborder en disant encore un Tom Cruise movie car oui il est mis en avant, il est beau, il est fort, c'est le héros dans toute sa splendeur même si il a forcément un passé difficile et que cette aventure lui redonnera foi en la vie, oui après les films Kung Fu l'Oréal de Zhang Yimou ici on a un film de samouai l'Oréal mais malgré tout ça je trouve que Cruise ne tire pas la couverture à lui, il se fond dans ce rôle et sait laisser la part belle aux autres acteurs, surtout qu'on a un sacré duo qui pète la classe à coté de lui.
Zwick aime le cinéma à l'ancienne, les belles et grandes fresques et ici il en livre une, et une magnifique on sait très bien de qui il s'inspire mais il réussit l'exploit, selon moi, de faire un vrai chambara et pas le film d'un ricain qui va filmer des japonais, alors après le fait que le perso de Cruise ne connaisse rien et apprenne donc en même temps que nous font que ça donne un coté le Japon pour les nuls mais c'était la même chose dans Yakuza ou Black Rain, c'est pas gênant car ça reste la vision d'un étranger et c'est donc intelligent de le traité comme ça, le contraire aurait rendu le film con quand même. Et puis quand on crie au chef d'oeuvre pour Avatar faudra m'expliquer en quoi il est meilleur que le Dernier Samourai, car le film de Zwick est meilleur sur TOUT les points, casting, réal, musique, univers, propos, et la classe tout simplement.
En plus le film se permet d'éviter d'être manichéen, c'est pas le gentils d'un coté contre les méchants, c'est juste 2 monde différents qui s'affrontent, un qui est entrain de mourir et qui dans ses dernier soubresauts veut mourir avec honneur (le parallèle avec Custer est d'ailleurs très intéressant à ce point de vu), et un autre qui veut en finir avec cet ancien système féodal, les 2 visions peuvent se défendre, même si évidemment le coeur balance du coté des Samourais.
Zwick se montre respectueux, ainsi quand ça doit parler japonais, ça parle japonais, alors c'est le genre de truc tellement évident mais tellement absent des grosses productions que ça devient une qualité rare.
Après une introduction parfaite, le film fait une halte dans le temps avec ce long passage dans le village où Cruise va réapprendre la vie et découvrir la culture japonaise, rien d'original mais le traitement fait toute la différence, le traitement et la galerie de personnage car outre Cruise parfait, on a donc Ken Watanabe (à l'époque ça avait vraiment été LA révélation du film) plein de charisme en chef de clan et toute une galerie de second rôle, on retiendra forcément Sanada digne héritier des grands noms japonais. Mais tout les autres acteurs son top : le vieux qui surveille Cruise, le gros bourrin, la femme, et même le gosse est pas chiant. L'évolution de Cruise est une réussite, le respect qu'il gagne ne vient en claquant des doigts, on comprend pourquoi et comment.
Une fresque guerrière et humaine qui boxe dans la même catégorie que Danse avec les Loups. Quand j'avais vu le film au cinéma, la fin m'avait saoulé, voir Cruise survivre, j'adhérais pas, mais finalement ça colle parfaitement au propos du film et c'est la fin parfaite. Et Zwick réussit à rendre chaque mort émouvante, pas seulement parce qu'elles sont bien filmées et que ça sort les violons mais parce qu'on a fait vivre les personnages, on les a caractérisé, des fois avec 3 fois rien mais on pouvait ressortir un truc de chaque perso et ça c'est une chose que les grosses productions ont tendance à zapper, ainsi dans les films Marvel (je prend cet exemple car c'est le premier qui me vient en tête) quand un perso crève c'est souvent, toujours complètement osef car c'est soit un perso secondaire qui a eu 3 scènes à la con soit c'est juste histoire de dire on a tué quelqu'un. Ici quand le premier mort arrive, le fils de Kastumoto, on y croit, la scène est belle et s'inscrit dans le film avec ce samourai qui court au devant de sa mort arme en main.

""There is some comfort in the emptiness of the sea, no past, no future.""

Le film a une classe folle, la premier attaque dans le brouillard avec les samourais à cheval qui arrive au ralenti à quasiment un coté mystique et mythique, bon la suite c'est du bourrinage mais le plan qui ouvre cette scène est somptueux, on comprend l'aura de ses guerriers, l'attaque est rapide et tourne au massacre. Et la caractérisation du perso de Cruise est ici parfaite, alors que jusque là il était montré comme un alcoolique arrogant, il montre ici que c'est une bête blessé et qu'il est en cela très dangereux (le parallèle avec le tigre fonctionne sans que ça fasse trop gros).
Bien entendu c'est filmé en scope, car le scope c'est LE cinéma, et ici les plans magnifiques sont innombrables : l'arrivée sur Yokohama, le Mont Fuji, le petit village dans la montagne, le combat sous la pluie, la neige, le soleil couchant, l'entrée à cheval des samourais en ville avec zic qui rend le truc tout de suite épique.
Dans ce film on peut faire arrêt sur image toutes les 3 secondes, ça donnerait un plan qui pète la classe à chaque fois. La product design de ce film c'est quelque chose, outre des décors naturels somptueux, on a des vrais décors en dur, des armures de samourais qui en impose.
Si j'aime bien le cinéma de Zwick j'avais jamais été réellement impressionné par sa réalisation, c'est classique, dans le bon sens du terme, mais jamais on se disait que ça tuait, ici il livre quand des purs moments guerriers qui en impose, alors on a beaucoup parlé de la maestria de Tarantino sur Kill Bill, à juste de titre, mais dans un style certes plus sobre, sur ce film, Zwick a rien à lui envier, vraiment. Pour ça il a droit à un atout de taille en la personne de Cruise qui fait tout sans doublure, ça simplifie quand même vachement les choix de mise en scène quand on doit pas cacher un cascadeur et quand il fait son 1 vs 4, il devient un samourai de la plus belle des manières, katana en main. Et on a la bataille finale, le genre de truc qu'on voit pas souvent, Braveheart, le 13ème Guerrier ou bien encore Red Cliff, et dans cette courte liste on peut aisément rajouter le film de Zwick.

Tom Cruise est bon, comme souvent, il est héroique, il est beau, il est touchant, on pourrait presque devenir gay en regardant ce film, Watanabe impose tout son charisme naturel dès ce premier grand rôle qui lui ouvrira les portes d'Hollywood, Sanada bon c'est Sanada, il est là depuis le début des 80's mais lui aussi ce film lui ouvrira des rôles à Hollywood et Sanada dans un casting c'est toujours la classe.

La BO est signé Hans Zimmer, rien que de l'écrire ça fait peur, quand on a bouffé le Zimmer de Nolan, on a oublié quel grand compositeur ça peut être et ici il signe une merveilleuse BO.
Un grand film tout simplement. Après si t'aimes pas tu peux toujours retourner mater une merde Marvel ou les films de Sam Raimi (voilà je ratisse large comme ça) mais The Last Samurai c'est une certaine idée de la perfection.

" Perfect... They are all... perfect..."

[Eikichi Onizuka]

j'avais bien aimé ce film aussi.
Dommage que Tom Cruise est mis son grain de sel là dedans et à certains moment il y aurait des allusions à la scientologie. Bon moi j'ai pas fait gaffe, faut dire que j'y connait rien à cette secte aussi. Mais ça reste un bon divertissement.

[Scalp]

j'avais bien aimé ce film aussi.
Dommage que Tom Cruise est mis son grain de sel là dedans et à certains moment il y aurait des allusions à la scientologie. Bon moi j'ai pas fait gaffe, faut dire que j'y connait rien à cette secte aussi:

ça m'etonnerait, car dans l'ensemble le film est tres fidele au bushido ( enfin pour un film ricain c'est inespéré )

[Eikichi Onizuka]

il y avait une théorie intéressante.

Il est devenu membre très jeunes de la scientologie et au fil des années il a commencé à avoir des discours très radicale, disant qu'il ne connaissait pas la vérité avant d'intégrer la scientologie. Ors dans le film le dernier Samourai il est d'abord de l'autre coté. Puis arrive un moment ou il comprend quel coté est le bon. Certains spécialistes on vu ça comme un reflet de sa vie. Après tant de mensonge il voit le bon coté. De plus au sein des samourais, il seconde Ken Watanabe car il a réussi de nombreuses épreuves, il a apprit. Tout comme dans la scientologie. Il y a beaucoup de similitude. Après à savoir si c'est une coïncidence ou si les spécialistes voient le mal partout ça je ne sais pas.

[jean-michel]

idem!

[Bik]

Bien aimé les 2 films aussi

[Scalp]

The King of New York Abel Ferrara - 1990

Spoil ( un peu )

Tourné à l'époque où chaque nouveau Ferrara était un évènement, ce King of NY est clairement le meilleur film de sa filmo, bien meilleur qu'un Bad Lieutenant notamment et en attendant de revoir Nos Funérailles de découvrir China Girl, c'est vraiment mon préféré devant Body Snatcher et Fear City.
Dans la veine polar urbain du début des 90's ça vieillit bien mieux qu'un New Jack City.

L'histoire en elle même est ultra classique en fait le film a un peu le cul entre 2 chaises, d'un coté il y a tout un aspect réaliste et de l'autre on est clairement devant un comics book movie ( qui préfigure même Sin City je trouve ) avec notamment d'énorme facilité de script le gang de Chinatown anéanti en 2 minutes par exemple dans une ruelle qui fait sacrément cheap, les mafioso qui sont éjecté en 30 secondes, le flic qui s'infiltre en 10 secondes, White caïd de la pègre qui n'a que des blacks sous ses ordres ( enfin ça à la rigueur ça correspond bien à la thématique du film à savoir, y a une seul couleur qui existe dans cette vie : le vert ), bon c'est pas un défaut en soit mais clairement le film se repose pas sur une écriture des plus soigné, heureusement ça se rattrape sur la caractérisation des personnages, le coté inéluctable du sort de White et le coté tous pourri de l'ensemble des personnage, ainsi ici on suit donc White et sa bande de tueur sans pitié mais du coté des flics c'est vraiment pas mieux, Ferrara essaye de ne pas prendre partit, même si bon il rend son gangster un peu plus attachant que les autres personnages.

Niveau c'est réalisation je pense que c'est le meilleur taf de Ferrara, il a jamais été aussi inspiré sur la forme tant pour ses scènes d'actions bien violente ou ça alterne gros coup de gun bien sec et ralenti iconique, et puis à coté de ça il livre une fin absolument magnifique, vraiment poignante où avec 3 fois rien il arrive à donner beaucoup d'intensité à la séquence ( tout est parfait dans cette scène, le choix de la musique, le jeux de Walken, le montage, la lenteur de la séquence, la meilleure séquence de toute la filmo de Ferrara à coup sur ), et c'est vraiment sur ce film que Ferrara filme le mieux New York, mais que serait ce film sans la photo de Bazelli qui une fois de plus livre un travail de toute beauté, les scènes nocturnes sont vraiment super belle, d'une froideur totale et il y a plusieurs plans absolument magnifique dans le film :

Et Bazelli éclaire même un séquence d'action pluvieuse et nocturne de toute beauté ( et sacrément bien filmé par Ferrara avec notamment un Fishburne déchainé et un Snipes increvable ) :

La dernière demi heure est sans temps mort et magnifique, bon la course poursuite en voiture c'est pas super maitrisé mais le reste c'est parfait.

Le film repose avant tout sur un casting haut de gamme et fait assez rare dans un polar absolument tout le monde crève : Christopher Walken y tient ici un de ses tout meilleurs rôles ( et y en a des putains de rôle dans sa putain de carrière ), il EST Frank White, un baf guy sans pitié pour ses ennemis mais qui voudrait construire un hopital pour les pauvres sa composition de ce gangster émouvant est vraiment haut gamme ( et puis c'est la classe il a 2 bombasses en garde du corps )

Laurence Fishburne est déchainé, il en fait des tonnes comme rarement et se prend même pour Chow Yun Fat 2 guns en mains et à grand coup de motherfucker et de punchlines bien badass notamment celle là où après avoir donner une valise remplit de tampax à un Colombien il le bute en criant :

"That's for the bullet holes puta !"

David Caruso c'est physique, j'aime pas sa tronche et je le trouve toujours mauvais et c'est pas ici que ça va changer, Wesley Snipes a pas grand chose à faire mais il le fait bien, Theresa Randle était déjà bandante et manie très bien l'uzi ( plan bien iconique au passage ), et on trouve aussi Steve Buscemi et Harold " they took my son" Perineau et plein de tronche de rital et de black qu'on connait

Très belle musique avec un coté atmosphérique.

Un grand polar urbain nocturne au ton désenchanté ( le traitement rappel un peu Collatéral ), bon faut vraiment que je réussisse à revoir Nos Funérailles.
Et puis le plan final est génial :

8,5/10

[The Dude]

Très bon film, mais pour moi Nos funérailles est au dessus...

[Scalp]

9/10

JFK de Oliver Stone - 1991

"The war is the biggest business in America, worth $ 80 billion a year."

Alors j'aurais toujours une préférence pour la vision de Elroy dans son American Tabloid car le traitement de Kennedy forcément cynique de l'écrivain est plus sympa que la vision pauvre victime innocente (j'exagère un peu) de Stone mais ça donne 2 trucs plutôt complémentaire au final.
Avec un tel background ( période clé et passionnante de l'histoire des USA, background qu'on explique efficacement dès l'intro), c'était difficile de faire un mauvais film ou du moins un truc chiant ( enfin Spike Lee a bien réussit avec Malcom X, clairement le film le plus surcoté du fan des Knikcs ) ici la durée fleuve qui peut effrayer est magistralement gérée, ainsi à aucun moment on sent l'ennui alors oui à la rigueur les scènes de famille de Garrison sont pas spécialement géniales, mais elles sont utiles au récit tout de même (même si c'est du classique pour comprendre comment l'enquête bouffe le personnage), c'est passionnant de bout en bout, le récit est super dense avec de multiples interactions, une foule de personnage ( on y voit notamment les assassinats de Bob Kennedy et Martin Luther King, dommage par contre que Hoover et la Mafia ne soit pas plus évoqués alors qu'ils sont partis prenante de tout ça ) on est devant un putain de film épique (pas besoin de filmer des mecs bleus en 3d quoi).

Porté par un casting impeccable où Kevin Costner est une fois de plus très convaincant dans le rôle de Garrison (Costner de 85 à 95 en gros, c'est quand même quelque chose sa filmo), seul ( ou presque ) contre tous, Tommy Lee Jones même avec une perruque ridicule assure bien (dans un registre qu'on lui connait pas), le reste on retrouve du lourd : Pesci ( bon encore une fois y nous la joue un poil trop excentrique et arrive pas à gérer son surjeu constant), Bacon, Oldman, Sutherland dans l'une des meilleures séquences du film qui nous donne toutes les clés et les multiples ramifications du complot en 15 minutes top chrono : , Rooker; Jack Lemmon, Walter Matthau, John Candy dans le seul bon film de sa carrière, Sissy Spacek (qui n'est pourtant pas un gage de qualité en temps normal).
La scène du procès est une ( la ? ) des meilleures du genre avec un Costner qui bouffe l'écran comme jamais ( son meilleur rôle amha ) et donne lieu a 2 séquences géniales : la reconstitution du parcours de Lee Harvey Oswald, la "magic bullet", le jour du meurtre et le meurtre en question vu sous tous les angles possibles.
Le gros point fort du film est surtout un montage infaillible et une réalisation hors pair qui mélange couleur, noir et blanc, 16mm, 35mm, super8, flashbacks, visions alternatives, image d'archives, Stone réussit même a insérer des "fausses" image dans les images d'archives du coup par moment c'est dur de déceler ce qui est vrai de ce qui est faux.
L'oscar du meilleur montage a jamais été autant mérité que pour ce film.
La photo est tout simplement splendide et la BO de Williams est très agréable dans un style très sobre ( mais on reconnait immédiatement sa patte ).
Au fil du temps c'est devenu mon Stone préféré alors qu'avant j'avais une préférence pour Any Given Sunday, désormais je préfère JFK et de loin, c'est son film le plus aboutit tant sur le fond que sur la forme ( et le plus fou c'est de voir a quel vitesse a été tourné le film en un peu plus de 2 mois directement après avoir terminé The Doors ).

[jean-michel]

oui, bonne critique sur ce film de grande qualité, autant par l'interprétation que par le scénario.

[zirko]

Ce jfk je l'ai vu étant jeune et je l'avais déja trouver très bon je penses qu'en le revoyant maintenant j'apprécierai encore plus !

[Scalp]

Un Band of Brothers avant l'heure, on suit une escouade américaine ( the big red one ) pendant 3 ans. Le début est vraiment laborieux, ça commence en Afrique et là j'ai vraiment faillit arrêér le film, le coté cheap aide pas vraiment, mais quand en plus ça accumule les erreurs : les français et les allemands parlent anglais ( mais pas les italiens ) et ça me gave, pour le peu de dialogues qu'ils ont y peuvent pas leur faire dans leur langue naturelle !!!
Après le film est clairement inégal avec une construction en scénette, chaque nouveau lieux parcouru donnant lieu à des séquences plus ou moins longue et plus ou moins réussit. Dans le sympa on a la partie italienne, le débarquement sur les plages normande par contre avec UN bateau et 50 soldats je veux bien être gentil mais quand on a pas le budget on film pas.
Après la Normandie on va se promener : Belgique, Allemagne et même Tchécoslovaquie. La meilleure scène du film est l'attaque d'un asile est très réussit ( super Stéphane Audran ) et la mise en parallèle de Marvin avec le soldat allemand est une bonne idée bien exploité mais si prévisible dans son issue.
Mais le défaut du film est clairement son ambition, vouloir couvrir 3 ans de campagne quand on a pas les moyens c'est suicidaire et ça donne un coté cheap vraiment pénalisant, Fuller est bien meilleur quand il a une intrigue épuré, là il se disperse trop.
La réal c'est pareil dès qu'il s'agit de filmé des petites séquences Fuller s'en sort à merveille, pas de doute, mais alors quand il faut filmer des trucs qui demande de l'ampleur là c'est pas la même.
Le casting seul Lee Marvin sort du lot, le reste on a quand même Mark Hamill quoi et là tout est dit.
Beaucoup trop inégal pour être marquant et beaucoup trop long, les quelques fulgurances font que je met la moyenne.

5/10

[helldude]

3 bons films en 1 page...scalp a pu de sous pour se payer ses quotas...