[Helldude] Mes critiques en 2008
Modérateur: Dunandan
par Riton » Mer 23 Avr 2008, 09:39
helldude™ a écrit:coming soon....ZODIAC DTC
Mes DVD a vendre 
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helldude™ a écrit:bik et moi vivions déjà le grand amour avant l'épisode de l'éjaculation faciale
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Riton - Hulk
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Zodiac - 10/10
par helldude » Mer 23 Avr 2008, 17:45
Zodiac Director's cut de David FIncher
Synopsis: Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...
Zodiac, nouvel opus de David Fincher était attendu à plus d'un titre, inspiré d'une enquête criminelle passionnante, qui a défrayé la chronique pendant près de 3 décénies, il marque surtout le grand retour du réalisateur après 5 ans d'absence et un dernier film sympa mais loin de ce que l'on pouvait en attendre. Alors sans y aller par 4 chemins, le réalisateur marque là un retour fracassant. Si l'on pouvait s'attendre à un retour aux sources pour le réalisateur avec un film glauque (à l'instar d'alien 3, seven ou encore fight club) il n'en est rien. Loin de la frime visuelle (mais maitrisée) qui a fait sa renommée, Fincher choisit la sobriété pour son Zodiac. Sobriété apparente, et qui n'a d'égale que la virtuosité de sa mise en scène. Mettons donc de coté quelques instants le fond pour s'attacher à la forme. Le réalisateur nous offre sans doute là son film le plus maitrisé, d'un point de vue visuel c'est une véritable pépite à laquelle nous avons à faire. Non content d'avoir su reconstituer avec brio le San Francisco des années 60 à aujourd'hui, le réalisateur démontre avec classe et subtilité que l'on peut en mettre plein la vue sans effets clinquants. De ce point de vue là, zodiac est une réussite totale.
Pour ce qui est de l'histoire en elle même, même constat. Fincher maitrise parfaitement son sujet. Le film nous entraine dans un jeu du chat et de la souris passionnant, quasiment dépourvu d'action, le film réussit pourtant l'exploit de nous scotcher du début à la fin, malgré la durée relativement longue du métrage (2h40 pour un thriller, ce n'est pas rien). Loin de chercher à créer un seven bis, Fincher se pose tranquillement, distille un suspense impeccable mais surtout impose un casting 3 étoiles, où, le tout, parfaitement orchestré, permet à chaque personnage d'imprégner l'écran sans l'envahir, et sans faire d'ombres aux autres...A une exception près: Robert Downey Jr. Mais quel putain d'acteur !! Passez moi l'expression...mais putain quoi. Véritable star du film, pourtant dans un 2nd rôle, c'est sans doute LE personnage le plus marquant de l'histoire. Pourtant, sur le papier, rien n'indiquait que le personnage en imposerait autant, mais c'était sans compter sur le talent de cet acteur, sans doute l'un des plus doué de sa génération. Véritablement, mon gros coup de cœur. Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, et les autres ne sont pas reste, eux aussi, impeccable. Reste quelques scènes chocs et parfois terrifiantes, d'autant plus quand on pense qu'il s'agit d'une histoire vraie. Pour finir, le film est merveilleusement bien écrit, la notion de temps est parfaitement rendue, tout contribue à propulser le film au rang de plus impressionnante adaptation de faits divers (je dis bien faits divers). Ah quand même un dernier mot sur la BO qui est en tout point exceptionnelle.
Un modèle d'efficacité, véritable témoin d'une époque, le film devrait s'imposer, à l'instar de seven, comme un modèle du genre, qu'il va être très difficile de détrôner.
10/10
PS: il s'agissait de la version director's cut, je n'ai plus trop de souvenir de la version ciné que j'ai vu à l'époque de sa sortie...
PS2: le rendu HD DVD est extraordinaire, et la vision de Fincher se doit d'être vu en haute définition tellement c'est...beau
Synopsis: Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...
Zodiac, nouvel opus de David Fincher était attendu à plus d'un titre, inspiré d'une enquête criminelle passionnante, qui a défrayé la chronique pendant près de 3 décénies, il marque surtout le grand retour du réalisateur après 5 ans d'absence et un dernier film sympa mais loin de ce que l'on pouvait en attendre. Alors sans y aller par 4 chemins, le réalisateur marque là un retour fracassant. Si l'on pouvait s'attendre à un retour aux sources pour le réalisateur avec un film glauque (à l'instar d'alien 3, seven ou encore fight club) il n'en est rien. Loin de la frime visuelle (mais maitrisée) qui a fait sa renommée, Fincher choisit la sobriété pour son Zodiac. Sobriété apparente, et qui n'a d'égale que la virtuosité de sa mise en scène. Mettons donc de coté quelques instants le fond pour s'attacher à la forme. Le réalisateur nous offre sans doute là son film le plus maitrisé, d'un point de vue visuel c'est une véritable pépite à laquelle nous avons à faire. Non content d'avoir su reconstituer avec brio le San Francisco des années 60 à aujourd'hui, le réalisateur démontre avec classe et subtilité que l'on peut en mettre plein la vue sans effets clinquants. De ce point de vue là, zodiac est une réussite totale.
Pour ce qui est de l'histoire en elle même, même constat. Fincher maitrise parfaitement son sujet. Le film nous entraine dans un jeu du chat et de la souris passionnant, quasiment dépourvu d'action, le film réussit pourtant l'exploit de nous scotcher du début à la fin, malgré la durée relativement longue du métrage (2h40 pour un thriller, ce n'est pas rien). Loin de chercher à créer un seven bis, Fincher se pose tranquillement, distille un suspense impeccable mais surtout impose un casting 3 étoiles, où, le tout, parfaitement orchestré, permet à chaque personnage d'imprégner l'écran sans l'envahir, et sans faire d'ombres aux autres...A une exception près: Robert Downey Jr. Mais quel putain d'acteur !! Passez moi l'expression...mais putain quoi. Véritable star du film, pourtant dans un 2nd rôle, c'est sans doute LE personnage le plus marquant de l'histoire. Pourtant, sur le papier, rien n'indiquait que le personnage en imposerait autant, mais c'était sans compter sur le talent de cet acteur, sans doute l'un des plus doué de sa génération. Véritablement, mon gros coup de cœur. Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, et les autres ne sont pas reste, eux aussi, impeccable. Reste quelques scènes chocs et parfois terrifiantes, d'autant plus quand on pense qu'il s'agit d'une histoire vraie. Pour finir, le film est merveilleusement bien écrit, la notion de temps est parfaitement rendue, tout contribue à propulser le film au rang de plus impressionnante adaptation de faits divers (je dis bien faits divers). Ah quand même un dernier mot sur la BO qui est en tout point exceptionnelle.
Un modèle d'efficacité, véritable témoin d'une époque, le film devrait s'imposer, à l'instar de seven, comme un modèle du genre, qu'il va être très difficile de détrôner.
10/10
PS: il s'agissait de la version director's cut, je n'ai plus trop de souvenir de la version ciné que j'ai vu à l'époque de sa sortie...
PS2: le rendu HD DVD est extraordinaire, et la vision de Fincher se doit d'être vu en haute définition tellement c'est...beau
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Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche Perdue - 10/10
par helldude » Sam 26 Avr 2008, 21:58
Les aventuriers de l'arche perdue de Steven Spielberg
Synopsis: 1936. Parti à la recherche d'une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l'aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq. Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d'archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Tibet. Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l'Arche d'Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoir inimaginables dont Hitler cherche à s'emparer...
Les aventuriers de l'arche perdue...27 ans (!!!) au compteur, et pourtant le film n'a pas pris une seule ride. Rare sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir aussi bien traverser le fil du temps. Le film reste donc encore aujourd'hui comme l'œuvre majeure du film d'aventure, souvent plagié, mais jamais égalé (Allan Quatermain...). Alors les aventuriers de l'arche perdue, hommage aux films d'aventure de l'âge d'or du cinéma américain, c'est avant tout un concentré de frissons, d'humour, où les bonnes idées s'enchainent à un rythme effreiné au travers d'une mise en scène géniale. Du grand cinéma populaire oui, mais intelligent qui a su imposer son lot de scènes mémorables, de l'extraordinaire introduction à la course poursuite finale...en passant par le non moins mémorable duel entre Indy et un guerrier armé d'un sabre...la suite vous la connaissez. Dans ce film à la frontière du fantastique et du film d'aventure, Harrison Ford impose bien sûr dès les 1ères minutes son personnage (aujourd'hui culte celà va sans dire), dans ce qui est sans doute le rôle de sa vie (à noter que le bonhomme peut malgré tout se vanter d'avoir incarné un sacré paquet de personnage devenus aujourd'hui cultes).
Le film se montre également audacieux, représentant les nazi sous l'oeil de la dérision déjà, mais également en assumant totalement son coté sombre et violent (toute proportion gardée...pour un film tout public). C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on suit cet aventurier au 4 coins du globe, de la sombre jungle amazonienne au nord de l'Afrique, en faisant un détour rafraichissant par le Népal. Spielberg s'est donné les moyens de ses ambitions, et nous spectateur, on s'en prends plein les mirettes. Un film qui ne craint pas les revisionnages multiples, et qui demeure encore aujourd'hui l'une des plus belles réussites de son auteur.
Je me vois bien entendu dans l'obligation de lui attribuer la note maximale !
10/10
PS: le film ayant bercé mon enfance...je ne peux m'empêcher de le voir en VF. Comme tout le monde a pu le constater, Indy est doublé par des comédiens différents dans les 3 épisodes.
Ici, Indy est doublé par Claude Giraud (la voix de Tommy Lee Jones) et je trouve que c'est la voix qui lui va le mieux. Une voix posée, mais charismatique, qui fait tout le charme du personnage.
Synopsis: 1936. Parti à la recherche d'une idole sacrée en pleine jungle péruvienne, l'aventurier Indiana Jones échappe de justesse à une embuscade tendue par son plus coriace adversaire : le Français René Belloq. Revenu à la vie civile à son poste de professeur universitaire d'archéologie, il est mandaté par les services secrets et par son ami Marcus Brody, conservateur du National Museum de Washington, pour mettre la main sur le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne amante Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Tibet. Cet artefact égyptien serait en effet un premier pas sur le chemin de l'Arche d'Alliance, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Une pièce historique aux pouvoir inimaginables dont Hitler cherche à s'emparer...
Les aventuriers de l'arche perdue...27 ans (!!!) au compteur, et pourtant le film n'a pas pris une seule ride. Rare sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir aussi bien traverser le fil du temps. Le film reste donc encore aujourd'hui comme l'œuvre majeure du film d'aventure, souvent plagié, mais jamais égalé (Allan Quatermain...). Alors les aventuriers de l'arche perdue, hommage aux films d'aventure de l'âge d'or du cinéma américain, c'est avant tout un concentré de frissons, d'humour, où les bonnes idées s'enchainent à un rythme effreiné au travers d'une mise en scène géniale. Du grand cinéma populaire oui, mais intelligent qui a su imposer son lot de scènes mémorables, de l'extraordinaire introduction à la course poursuite finale...en passant par le non moins mémorable duel entre Indy et un guerrier armé d'un sabre...la suite vous la connaissez. Dans ce film à la frontière du fantastique et du film d'aventure, Harrison Ford impose bien sûr dès les 1ères minutes son personnage (aujourd'hui culte celà va sans dire), dans ce qui est sans doute le rôle de sa vie (à noter que le bonhomme peut malgré tout se vanter d'avoir incarné un sacré paquet de personnage devenus aujourd'hui cultes).
Le film se montre également audacieux, représentant les nazi sous l'oeil de la dérision déjà, mais également en assumant totalement son coté sombre et violent (toute proportion gardée...pour un film tout public). C'est avec un plaisir non dissimulé que l'on suit cet aventurier au 4 coins du globe, de la sombre jungle amazonienne au nord de l'Afrique, en faisant un détour rafraichissant par le Népal. Spielberg s'est donné les moyens de ses ambitions, et nous spectateur, on s'en prends plein les mirettes. Un film qui ne craint pas les revisionnages multiples, et qui demeure encore aujourd'hui l'une des plus belles réussites de son auteur.
Je me vois bien entendu dans l'obligation de lui attribuer la note maximale !
10/10
PS: le film ayant bercé mon enfance...je ne peux m'empêcher de le voir en VF. Comme tout le monde a pu le constater, Indy est doublé par des comédiens différents dans les 3 épisodes.
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