RETURN TO SILENT HILL de Christophe Gans

[Alegas]

Titre: Return to Silent Hill
Réalisation: Christophe Gans
Distribution: ???
Genre: Horreur
Origine: USA/France

Sortie: 2024 ?

Synopsis: La suite de Silent Hill (l'opus Revelations n'existant pas).

Interview de Gans.

Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

J’ai deux projets de films d’horreur avec Victor Hadida. Je travaille sur l’adaptation du jeu vidéo Project Zero (connu sous le nom de Fatal Frame aux Etats-Unis, NDLR). Le film se passera au Japon. Je ne veux surtout pas déraciner le jeu par rapport à son cadre de maison hantée japonaise. Et on travaille également sur un nouveau Silent Hill. Le projet sera toujours ancré dans cette ambiance de petite ville américaine, ravagée par le puritanisme. Je pense qu’il est temps d’en faire un nouveau.

Du nouveau :

Je travaille en ce moment sur Silent Hill Il y a eu les années Covid-19 qui nous ont finalement obligés à rester chez nous. J’en ai profité pour écrire deux scripts. Le script d’un nouveau film Silent Hill qui est totalement indépendant des deux précédents films réalisés et qui respecte la façon dont Silent Hill a évolué. La plupart du temps, ce sont des histoires autonomes. Silent Hill, c’est un peu comme Twilight Zone, la Quatrième Dimension, un endroit où il peut se passer tout et n'importe quoi. J’ai travaillé sur un nouveau Silent Hill qui est un Silent Hill de l’an 2023 puisque le film sortirait l’année prochaine… en 2023… et non un Silent Hill comme je l'ai imaginé en 2006. C’est un Silent Hill pour le public d'aujourd'hui tout en étant ultra respectueux de la saga. Je suis conscient que Silent Hill est une très grande franchise du jeu vidéo et une œuvre d’art au sens noble du terme. Les gens qui ont pensé Silent Hill y ont mis beaucoup de leurs tripes. Pour bien les connaître, ce sont des gens extrêmement intègres. Pour moi, c’était important de concevoir un Silent Hill à l’aune du public actuel. Il est clair que le cinéma d’horreur d’aujourd’hui ne ressemble plus au cinéma d’horreur de 2006. Tant mieux d’ailleurs. Non pas que le cinéma d’horreur de 2007 n’était pas bien, mais tout genre connaît une évolution. J’essaye de tenir compte de ce que j'ai pu voir récemment, de plus original et de plus étonnant en matière de films d’horreur, et de voir si dans Silent Hill il y a les germes, voire même l’expression de ça. Silent Hill a toujours été un jeu hors normes et en avance sur son temps

La note d'intention du film et quelques concept-arts/storyboards à partir de 26:30 :

[lvri]

Il serait peut-être temps que je découvre le premier...

[francesco34]

Je l'aime bien son Silent Hill... m'enfin encore une Arlésienne cette suite si longtemps après probablement, comme tous ses projets.

[Mark Chopper]

Nan, ça va se faire cette fois.

Vu que je n'en ai rien à cirer

[Jed_Trigado]

Nan, ça va se faire cette fois.

Effectivement, je ne pensais pas que Victor Hadida allait vraiment se mouiller dans la production de films après la mort de son frangin, là ça semble crédible comme annonce. Pareil, je suis pas hypé par le projet mais je suis curieux de voir le produit fini, d'autant que Silent Hill 2 a un haut potentiel d'adaptation cinématographique.

[Alegas]

[Alegas]

Des nouvelles du film via une interview de Christophe Gans.

Vous avez écrit Return to Silent Hill pendant le confinement ?

Absolument. Cela fait cinq ans que j'y suis. Je l'ai tourné début 2023. Le film devait être finalisé en avril 2024, mais à cause des producteurs délégués, ça a traîné et je l'ai fini en janvier dernier. C'est une coproduction germano-anglo-serbe, on l'a tourné majoritairement en Serbie. Alexandre Aja y avait filmé son meilleur film, Crawl. Les équipes sont très jeunes, dynamiques, enthousiastes, ils bossent comme des dingues. J'étais le plus vieux sur le plateau et tous étaient des gamers qui avaient joué à Silent Hill, comme mes acteurs principaux.

Sinon, pour les curieux, il conseille à la fin de l'interview plein de films indiens, vu qu'il a l'air de faire une grosse fixette sur le cinéma de ce pays depuis quelques temps.

[Mark Chopper]

vu qu'il a l'air de faire une grosse fixette sur le cinéma de ce pays depuis quelques temps.

Les éditeurs, par contre, ont l'air de s'en cogner sévère du cinéma indien.

Je m'étonne de ne voir aucun film de Rajamouli sortir en vidéo. Et même en empruntant des voies albanaises, impossible de voir autre chose que ses 4 derniers films. C'est dingue.

[Alegas]

J'imagine que ça doit être une question de droits, avec l'Inde qui bloque.
A titre d'exemple, R.R.R. n'est sorti en physique qu'au Japon.

Cela expliquerait aussi pourquoi il y a si peu de films indiens qui sortent chez nous, même en dvd. On a bien eu quelques gros films du début des années 2000 style Devdas ou La famille indienne, mais pas beaucoup plus.

[Mark Chopper]

Par contre, il y en a pas mal sur Netflix. Mais vu leur durée, difficile de trouver la motivation pour aller au crash-test.

Je pensais que Dahan allait poursuivre ses vidéos sur le sujet, mais non, il a arrêté (manque d'audience peut-être).

[Mark Chopper]

J'imagine que ça doit être une question de droits, avec l'Inde qui bloque.

J'ai trouvé ça en cherchant un peu :

The limited release of Bollywood movies on Blu-ray compared to Hollywood films can be attributed to several factors:

Market Size and Demand: The primary audience for Bollywood films is in India, where physical media sales (including Blu-rays) have been declining due to the rise of digital streaming platforms. This shift in consumer behavior means that there is less demand for physical copies, making it less economically viable for studios to produce Blu-ray versions.
Distribution and Licensing Issues: Bollywood films often involve complex rights and distribution agreements. Different parties may own various rights (like music, distribution, and production), complicating the process of creating and releasing a Blu-ray version.
Focus on Digital Releases: Many Bollywood studios prioritize digital formats over physical copies. Platforms like Netflix, Amazon Prime Video, and Disney+ Hotstar have become the primary means of distribution, leading studios to focus their resources on digital releases rather than Blu-ray.
Cost of Production: Producing Blu-ray discs involves costs related to mastering, printing, and packaging. If studios perceive that the return on investment will not be significant, they may opt not to produce Blu-ray versions.
Historical Context: Many older Bollywood films were produced before the Blu-ray format became popular, and studios may not have invested in remastering these films for high-definition formats.
Preservation and Archiving Practices: The preservation and restoration of older films in India may not be as robust as in Hollywood, where significant resources are allocated to restoring classic films for new formats.

[Ichi]

Ca me fait penser: en 2010/2011 j'ai bossé comme projectionniste dans un cinéma de quartier. De temps en temps, on projetait des films indiens. Les copies 35mm venaient directement d'inde, les films étaient non sous-titrés et la salle de 500 places était tout le temps bondée (on n'était pas loin du quartier indien). Les copies étaient de moins bonne qualités que celles des films américains (pellicule plus fine qui cassait plus souvent) et surtout, contrairement aux films US, nous n'avions aucune obligation de renvoyer les copies au distributeur, voire, le distributeur ne voulait pas s'emmerder avec ça. Je ne démontais même pas les copies, qui de toute façon étaient envoyées depuis l'inde dans des boites en carton (style boite de pizza).
Au fil des mois, j'accumulais donc les bobines (des films de 3h chacun) dans un coin de la salle de projection qui prenait la poussière. Il n'y avait aucun nom sur les bobines donc ça devenait impossible d'identifier les films. Mon manager a un moment dit qu'il allait se débarrasser de tous ces films et allait jeter a la poubelle. C'était assez triste (surtout que certains étaient sympas - enfin, de ce que j'avais pu comprendre sans les ST) mais je n'avais aucune possibilité de les stocker chez moi.
Tout ça pour dire que ça confirme une attitude des distributeurs Indiens qui traitent ces films comme des produits bon marchés sans valeurs et très limités dans le temps, et qu'ils n'archivent sans doute même pas la majorité des bobines 35m. J'imagine que cela n'a pas beaucoup changé. En comparaison, les distributeurs Américains étaient très a cheval sur le retour des copies, même quand il s'agissait de films vieux de 20 ou 30 ans.
C'est vraiment dommage et je n'imagine même pas la quantité de films indiens qui doivent disparaitre a jamais. Que ces films ne se trouvent donc pas en édition physique ne me surprend donc pas.
Apres, c'est un cinéma que je ne connais presque pas.

[Mark Chopper]

Je ne démontais même pas les copies, qui de toute façon étaient envoyées depuis l'inde dans des boites en carton (style boite de pizza).

Tout ça pour dire que ça confirme une attitude des distributeurs Indiens qui traitent ces films comme des produits bon marchés sans valeurs et très limités dans le temps, et qu'ils n'archivent sans doute même pas la majorité des bobines 35m

Ah oui quand même.

C'est dingue de se dire qu'aujourd'hui encore des films récents sont déjà condamnés à disparaître.

[Ichi]

Complètement. Et malgré le fait que je n' avais aucun attachement a ces films, je me disais qu'il y a avait peut être un trésor caché dans le tas. On n' imagine la disparition de films que pour les vieux vieux films. On peut aussi perdre un disque dur qui a le master du film. Je pense plus à des court métrages dans ce cas la