[Scalp] La Chute continue 2025

Vos critiques de longs-métrages

Modérateurs: Dunandan, Alegas, Modérateurs du forum

Acusada - 2/10

Messagepar Scalp » Lun 24 Fév 2025, 07:57

2/10

Acusada de Gonzalo Tobal - 2018

Un film de procès je dis jamais non mais bon ici il y a pas grand chose qui fonctionne. C'est dommage car le film part d'un point de départ sympa et presque original, le crime a déjà été commis et on commence 2 ans le meurtre avec le procès de la présumé coupable qui va débuter. Et le film va s'intéresser au coté médiatique de ce procès (c'est tout sauf intéressant), au drame familiale qui touche la famille de l'accusée (une ado de 18 ans de bonne famille) et à la culpabilité de cette dernière. Sur le papier il y a matière surtout que le film arrive à maintenir le suspens sur la culpabilité de cette gamine sauf que rapidement on va s'en foutre. On s'en fout car le personnage est insupportable à suivre et qu'elle soit coupable ou pas, changera pas notre avis sur elle. On va donc subir pendant presque 2h et en écrivant ces lignes je me rends compte que j'ai déjà vu ce film, enfin la version française qui en était une libre adaptation : La Fille au Bracelet et que j'avais trouvé ça tout pété, j'aurai du me renseigner un peu avant de lancer le film j'aurais gagné du temps.
En fait c'est typiquement le genre de film que j'aime pas, c'est vendu avec un argument thriller, sauf qu'on est jamais dans le thriller et qu'on doit se taper un drame vu et revu avec des personnages tout sauf intéressant à suivre, surtout que c'est jamais sauvé par des interprétations marquantes (l'héroïne est insupportable). On est donc devant une analyse psychologique claqué au sol sous fond d'un suspens en carton.
Le cinéma argentin c'est comme leur footballeur... (ouais je finis pas la phrase).
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

There will be blood - 3/10

Messagepar Scalp » Mer 26 Fév 2025, 08:37

3/10

There Will Be Blood de PTA - 2007

Je voulais retenter car c'est quand même vendu comme un des plus grands films de ces 25 dernières années et je reste sur ma première impression, en pire même (vaudrait mieux pas que je revois Magnolia je pourrais foutre 0). Bon je peux pas attaquer la mise en scène (et putain cette photo que c'est beau, ça donne des plans absolument fabuleux), PTA gère à merveille la caméra ( quand il faut faire 2 plans il en fait pas 4, ainsi y a beaucoup de plan séquence avec la caméra en mouvement ) mais c'est froid, c'est vide, je vais prendre l'exemple de l'intro totalement muette, d'un point de vue technique j'ai rien à redire mais clairement pour moi ça annonce tout le film et c'est chiant. Jamais je rentre dans le métrage et j'ai vraiment subit chaque minute.
Daniel Day Lewis est bon mais on l'a déjà vu meilleur là il est juste habité et fiévreux quoi (mais comme souvent), après faut se taper Paul Dano qui est un red flag dans tous les films pour moi (quand je tape filmo qui me gonfle sur Google ça sort sa filmographie). Mais le problème c'est pas le casting, c'est plus les personnages, tout le monde est antipathique et j'ai pas envie de le suivre tous ces personnages, et je peux même pas en prendre un en pitié. Et l'histoire est finalement très prévisible et déjà vu et je vois pas ce qui peut la sortir du lot pour en faire ce film monument vanté de partout.
Car pour moi le film est tout simplement chiant (super chiant même) et ce du début à la fin, y a même pas la première demi heure mystérieuse pour donner espoir, on ressent terriblement les 2h30, et ça c'est vraiment la touche PTA, le mec ne peut s'empêcher de foutre des touches auteurissante de partout (c'est à l'image de sa filmo). Il s'attaque au mythe fondateur de USA en livrant une bataille spirituelle balourde sous fond de capitaliste naissant, j'y ai vu une bonne grosse branlette intellectuelle. Je vois très bien ce qu'il raconte, ce qu'il veut raconter, et il m'emmerde profondément.
La BO y a des bons trucs mais elle est un peu trop présente.
Bon sur celui là vu l'avis générale je vais me sentir un peu seul mais c'est clairement pour moi le film le plus surcoté de ce siècle (et pourtant y a une sacrée liste de films surcotés).
Critiques similaires
Film: There will be blood
Note: 8/10
Auteur: Bik
Film: There will be blood
Note: 10/10
Auteur: elpingos
Film: There will be blood
Note: 7/10
Auteur: caducia
Film: There will be blood
Note: 10/10
Auteur: Alegas
Film: There will be blood
Note: 7,5/10
Auteur: zirko

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] La Chute continue 2025

Messagepar Mark Chopper » Mer 26 Fév 2025, 09:10

Tu abuses, mais j'avoue que j'aimais PTA à ses débuts (Boogie Nights, Magnolia, Punch Drunk Love... Sans avoir pour autant envie de les revoir, mais bon, ça ne veut rien dire, je ne revois pratiquement plus de films)... et que j'ai commencé à regarder ses films avec distance, sans jamais rentrer dedans, à partir de There Will Be Blood (même si Daniel Day-Lewis m'a marqué).

Après, c'est pire. Je n'ai même pas terminé The Master (je déteste le casting, ça n'aide pas) et Inherent Vice. Jamais pris par le récit.

Du coup, j'ai laissé tomber et aucune envie de reprendre. Surtout pas avec le prochain film : DiCaprio (que j'ai trouvé nul dans le dernier Scorsese) dans un adaptation de Thomas Pynchon, non merci. Je me doute que ça va encore durer 3h30.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44909
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

Re: [Scalp] La Chute continue 2025

Messagepar Scalp » Mer 26 Fév 2025, 09:16

Je me fais tellement chier là que je peux difficilement mettre plus. Après c'est pas détestable, c'est juste interminable.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Challenger - 1/10

Messagepar Scalp » Mer 26 Fév 2025, 10:46

1/10

Challenger de Varante Soudjian - 2024

J'avais vraiment d'attente mais le coté film de boxe me donnait un infime espoir que ce quoi un minimum sympa. Et bien pas du tout, c'est de la merde. Le gros problème du film, et c'est souvent le cas de ce genre de métrage, c'est qu'il ne sait pas comment se positionner, comédie ou drame ou film sportif, le film ne choisit pas et il est le pire des 3.
Alors c'est jamais drôle car bon Alban Ivanov qui fait des accents on peut pas appeler ça de l'humour, et quand ça essaye de faire de la comédie avec un trio de personnages (dont Soso Manness aussi mauvais ici que dans le rap) c'est pas loin d'être honteux. Le drame avec le trauma du père c'est forcément écrit à la truelle et ça fait même un peu gratuit et on y croit pas et forcément ça en fait des caisses par moment, le relation entre Ivanov et sa copine on est aussi sur un truc concon et on a l'impression d'être devant un mauvais soap (enfin ça existe un bon soap ?). Quant au film sportif c'est vraiment ridicule, alors c'est bien beau de citer Rocky ouvertement mais putain à quel moment on peut croire en Alban Ivanov champion de boxe, le film se donne même la peine de nous y faire croire, on a droit au pire training montage de l'histoire. Le premier combat est assez affligeant et le dernier on peut pas y croire une seule seconde, jamais aidé par une idée de mise en scène ou de montage.
Le film est même pas sauvé par une galerie de personnages secondaires pour meubler un peu tout ça, le meilleur personnage étant un perroquet.
Un film ridicule et niais, à un moment faudrait vraiment penser à laisser Rocky tranquille.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Seigneurs de Harlem (Les) - 6/10

Messagepar Scalp » Jeu 27 Fév 2025, 09:27

6/10

Hoodlum de Bill Duke - 1997

La filmographie de Bill Duke est quand même marrante car entre le badass Deep Cover (qui doit beaucoup à la BO de Dre et Snoop) et ce pur film de gangster, le mec a fait Sister Act 2. Bon malheureusement pour lui l'échec du film stoppera sa carrière de réalisateur. Avant que Ridley Scott et Denzel ne fasse de Frank Lucas la figure du crime chez les black, l'icone était vraiment Bumpy Johnson et ici le film s'intéresse à la guerre qu'il a livré avec les figures du crime des 30's à savoir Dutch Schulz (qu'on retrouve notamment dans le Cotton Club de Coppola) le tout sous l'oeil du grand boss de l'époque Lucky Luciano.
J'avais vu le film à sa sortie et j'en gardais pas un très grand souvenir, évidemment je voulais voir un truc à la Incorruptibles mais on peut pas faire du De Palma, à la revoyure c'est un petit film de gangsters sans prétention qui fait le taf et qui se regarde avec plaisir grâce à son casting surtout.
Le casting est donc emmené par un Lawrence Fishburne à l'époque où il jouait encore et était pas devenu une baleine, il impose facilement son charisme et campe le personnage avec conviction, il fait face à un Tim Roth présenté comme le bad guy de l'histoire (alors que bon c'est tous des bad guy) et qui livre une prestation d'enculé comme il sait si bien faire (même si carrément cliché), Andy Garcia en Luciano est une évidence, dans les seconds rôles on reconnait Clarence Williams III qui jouait d'ailleurs Bumpy dans le film de Ridley Scott (et c'est un acteur qui dégage toujours quelque chose), Vanessa Williams toujours aussi jolie et on a même Queen Latifah, mais je retiendrais surtout Paul Benjamin, alors c'est un mec on remet jamais son nom, il a pas fait tant de films que ça mais il a une tête qu'on oublie pas et ici en homme de main sans pitié il est génial (le blaze, la prestance, il bouffe l'écran).
Le film est une bête guerre des gangs qui prend le parti de Johnson, donc on est surement loin de la vérité mais on s'en fout, on suit avec plaisir l'ascension de Bumpy qui d'homme de main deviendra un puissant boss. On est sur une évolution de personnage plus que basique mais Fishburne fait que ça reste intéressant à suivre et qu'on voit pas trop passer les 2heures de métrage.
Derrière la caméra Duke ne fait pas d'étincelle et c'est ça qui fait le film est finalement moyen, c'est con car il avait de quoi faire des sacrées bonnes séquences avec les embuscades, les réglements de compte, les exécutions sommaires, les concours de bite des personnages mais tout se révèle bien trop plan plan (la reconstitution d'époque à cependant de la gueule) et par moment c'est même un peu moche avec une explosion en CGI chelou et des faux raccords un peu trop visible. C'est con car il y a des trucs vraiment bien dans le cadre mais on peut pas dire que Duke arrive à les mettre en valeur. Et puis le climax final est un peu décevant.
Petit film oublié qui se revoit avec plaisir mais qui aurait pu être tellement bon dans les mains de Marty ou De Palma (ou même Spike Lee).
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Demon City - 5,5/10

Messagepar Scalp » Ven 28 Fév 2025, 08:12

5.5/10

Demon City Oni Goroshi de Seiji Tanaka - 2025

Netflix est devenue la terre d'acceuil des adaptations de mangas, après L'Habitant de l'infini, Kingdom, Fable, Golden Kamui et One Piece, entre autre, voici donc Oni Goroshi (en cours de parution en France). Alors j'ai pas lu la manga mais les cover me faisait de l'oeil mais après avoir vu le film je pense pas que je les lirais car c'est juste de l'action bas du front qu'on essaye de complexifier avec une société secrète.
En tant qu'actionner le film fait clairement le taf avec son lot de barbarie (le héros se bat à l'arme blanche, une sorte de machette bien stylée), d'enchainement, de mitraillage dans le tas, on a du 1 vs 20, et le réal se fait plaisir avec une bonne utilisation des jump cut (c'est loin d'être toujours le cas), le sempiternel plan séquence pour montrer qu'on a une idée (bon ici il est dans un escalier, donc du déjà vu mais c'est efficacement fait), de la violence bien graphique (ça saigne bien et j'arrive pas à déterminer si c'est du CGI ou pas mais c'est une bonne pub pour les boucheries), bon des fois c'est un peu too much mais c'est pas trop grave car ça donne des séquences vraiment fun avec une utilisation cool du décors (le passage avec les fenwick).
Alors l'histoire c'est Echec et Mort avec Steven un peu, un mec (ici un tueur à gage) voit sa famille se faire tuer sous ses yeux et il finit dans le coma, 12 ans plus tard c'est un légume et d'un seul coup il se réveille (alors là c'est quand même un peu concon) et il va partir se venger et buter tout le monde (gros gros bodycount, et j'aime bien y a un mec qui l'a aidé et qui lui avoue qu'il est responsable de la mort de sa femme dans une scène où il se confie et notre héros dit pas un mot et hop headshot).
Le problème du film c'est la narration, clairement le personnage principal on s'en fout, alors j'arrive pas à déterminer si c'est l'acteur qui est pas terrible ou si c'est le personnage qui est juste nul, ça doit être un peu des 2, et les bad guy sont pas une grosse réussite, le coté société secrète j'ai trouvé ça vraiment foireux. Du coup ça donne un film un peu trop long, alors on est sur 1h45 mais on a bien 15 minutes de trop. Le film est pas aidé par son casting un peu lambda, le seul vrai acteur connu (enfin pour moi) c'est ce bon vieux Naoto Takenaka mais on le voit juste dans l'intro, les autres clairement j'ai pas retenu.
Visuellement c'est pas dégeux, y a un vrai chef op et des fois on a des chouettes plans.
Petit actionner japonais, c'est pas si fréquent, qui se regarde tranquillement, ce qui est déjà pas mal.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Bastion 36 - 3,5/10

Messagepar Scalp » Ven 28 Fév 2025, 11:36

3.5/10

Bastion 36 de Olivier Marchal - 2025

C'est un peu meilleur que son dernier film sur Prime mais c'est clairement pas terrible. Alors quand on le lance on sait ce que qu'on va voir, c'est du Marchal pur jus (quoiqu'il a mit la pédale douce sur les dialogues grosses couilles), malheureusement on est devant un polar lambda qui décolle jamais, pas aidé par un personnage principal cliché (le petit fils Belmondo fait ce qu'il peut mais il peine à nous intéresser à son destin, le lead de Bronx était bien plus intéressant).
Alors c'est toujours le même délire, des flics borderlines, des flics ripoux, des truands badass mais la mayonnaise ne prend pas, quand on a l'explication de qui est derrière tout ça, on se dit ah ok et on s'en fout, c'est con car l'acteur est bon (je l'aime en tout cas) mais le personnage n'existe pas et du coup on a du mal à croire qu'il soit derrière tout ça. On est donc devant un polar de près de 2h qui peine à nous captiver car comme j'ai dit ça décolle jamais, déjà on a une intro qui peine à vraiment poser le truc, ça fait pas assez vivre la galerie de personnages pour donner de l'épaisseur à la suite des évènements (des flics butés un par un par un mystérieux tueur). C'est con car la filature qui ouvre le film est plutôt bonne et j'aime bien la conclusion de la scène mais après ça va ronronner pour même devenir un peu chiant. C'est dommage car Marchal a eu un budget confortable pour le film et il livre jamais la marchandise, pour comparer avec un truc récent le film Prime avec Vincent Perez de l'année dernière est bien meilleur.
La fin c'est du pur Marchal aussi qui ne peut pas s'empêcher de finir avec un truc bien sombre alors que clairement ça sert à rien parce que le film fait 15 minutes de trop, après le climax pétaradant (pas très bien réalisé) on part sur des explications osef.
Le casting est aléatoire, y en a qui clairement qui joue comme des merdes, Belmondo est pas nul mais il peine à nous emmener avec lui, Tewfik Jallab est comme d'hab donc très bon malgré un personnage honteusement sous exploité, Yvan Attal est pas nul c'est à noter, le mec qui joue le truand est vraiment bien, le reste c'est nul ou anecdotique.
Netflix a rajouté 36 Quai, j'aurais plutôt du le revoir car ça reste un solide polar bien écrit et bien campé, tout ce que ce Bastion n'est pas.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Rain Man - 6,5/10

Messagepar Scalp » Sam 01 Mar 2025, 06:47

6.5/10

Rain Man de Barry Levinson - 1988

Pas revu depuis sa sortie et je pensais être plus méchant car c'est un film qui a été bien parodié depuis et c'est le film qui a ouvert les vannes à Oscar pour les rôles "d''handicapé" et après vérification en 89 il mérite son Oscar vu la concurrence (Mississippi Burning c'est pas ouf non plus quoi). Si on regarde le film avec un oeil cynique c'est facile de lui cracher dessus car on est quand même pas devant un film très bien écrit, alors toute la partie comédie fonctionne et la relation entre les 2 à ce niveau marchent mais l'aspect dramatique est bien balourd et j'ai du mal à y croire. J'ai du mal à y croire car ils ont trop chargé la mule du perso de Cruise qui part de tellement loin que son changement de comportement même si il est dans la logique de ce genre d'histoire je peux pas adhérer si bien que les 20 dernières minutes où on sort les violons j'ai du mal.
Reste donc un road movie plutôt rythmé qui sait être drôle avec un sujet qui alors à l'époque était clairement plutôt nouveau et puis si ça fonctionne c'est grâce aux duo, alors Cruise en jeune connard égocentrique est parfait, mais vu que c'est Cruise j'ai du mal à le trouver aussi antipathique que le film voudrait, et on a Dustin Hoffman et sa méthode actor studio, alors on peut dire qu'il en fait des tonnes mais je le trouve bluffant car je vois pas Hoffman qui joue mais je vois bien le personnage, et il le tient du début à la fin avec des gimmick qui ont marqué (le "oh oh") et il a pas volé son Oscar.
Certaines scènes sont vraiment cool, tout le passage où il comprend que son frère est un "génie" est vraiment top et le casino est l'arrivée en costard est une chouette scène, de manière générale de toute façon toutes les interactions entre eux donnent des bons moments.
Bon par contre meilleur réalisateur pour Levinson faut pas abuser, le film est pas un truc de fou sur la forme, alors y a quelques moments où je me suis dit c'est une bonne idée (y a une double focale que j'ai bien aimé notamment) mais de là à donner un Oscar faut pas abuser.
J'avais complètement oublié que c'était Hans Zimmer à la BO et que ça fait plaisir de retrouver le Zimmer qui fait des vraies BO, alors elle est très typée 80's mais c'est un régal.
Le manque d'émotion (à mes yeux) fait que je peux pas yoir un grand film mais ça reste une solide comédie qui passe bien l'épreuve du temps.
Critiques similaires
Film: Rain Man
Note: 9/10
Auteur: caducia

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Steppenwolf - 8/10

Messagepar Scalp » Dim 02 Mar 2025, 09:59

8/10

Steppenwolf de Adilkhan Yerzhanov - 2024

Je vais faire le spécialiste du cinéma kazakh, ça doit être le premier film que je vois et donc le réalisateur est un inconnu pour moi. Et la première impression quand ça se termine c'est que j'ai vu du cinéma, en même temps quand un mec cite ouvertement un plan de John Ford (La prisonnière du Désert, et quand on dit le nom du film on sait exactement de quel plan on parle) il ne peut en être autrement, d'ailleurs le film dans sa mise en scène (et sa BO qui est une petite tuerie) m'a fait penser à du Carpenter, on sent l'amour du western et y a une vraie épure dans la mise en scène.
Bon sinon ça parle de quoi, alors là aussi c'est minimaliste, on va suivre une jeune femme un peu déficiente mentalement (mais déterminée) qui va au commissariat du coin car son fils a disparu, pas de bol elle tombe au moment où il y a une attaque et on sait pas trop qui sont les flics, qui sont les mecs qui attaquent, et on en saura pas plus, elle va alors faire équipe avec un flic aux méthodes douteuses qui va s'associer à elle par opportuniste, et ça va être le début d'un road movie crépusculaire.
La force du film est son anti héros borderline et j'aime le traitement du personnage (en plus l'acteur est mortel et pète le charisme, il y a toujours un petit truc où on se dit putain mais il tue ce perso, genre dans l'intro il est sous le feu des AK et lui il fume sa clope pépère), on se dit que c'est l'archétype de l'homme sans nom qui va partir à la recherche de sa rédemption en aidant cette femme, mais rapidement on se rend compte que le gamin il en pas grand chose à foutre et que ce voyage lui permet simplement d'exprimer sa violence, le mec est sans pitié et va tuer tout ceux qui vont croiser son chemin, mais le film ne sombre pas pour autant dans le nihilisme total, le film se termine même sur une touche d'espoir.
Les steppes kazakhes donnent de sacrées images (le film a une vraie ambiance post apo) et vu que le mec derrière la caméra est doué, on a vraiment un film qui a de la gueule visuellement, alors j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, c'est un peu froid, on sait pas trop où on va, les personnages faut s'accrocher pour adhérer et puis en une scène il m'a complètement embarqué, le duo se prépare pour passer à travers un barrage, en 2 minutes, on a un pur moment de cinéma qui a un petit coté Tarantino même. Le réal utilise à merveille les plans fixes et ça donne des moments assez marquants où la violence s'invite alors qu'on s'y attend pas forcément, et on a un petit coté humour décalé alors qu'on reste dans un récit ultra violent.
Un film surprenant balancé n'importe comment sur les plate-formes (Filmotv ici) et donc sorti dans l'anonymat le plus complet alors qu'on est clairement devant un super truc (il aurait été dans mon top de l'année).
Critiques similaires
Film: Steppenwolf
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo

Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Scalp] La Chute continue 2025

Messagepar osorojo » Dim 02 Mar 2025, 13:38

C'est un film qui divisera sans doute, mais difficile en effet de ne pas lui reconnaître son identité propre. C'est cool que t'en parles, j'aime bien ton avis, je n'ai pas fait les mêmes rapprochements que toi (Tarantino / Carpenter), mais j'ai l'impression qu'on a tout de même ressenti un peu le même truc.

En tout cas on est d'accord tous les deux, c'est sacrément bien foutu, et ça se démarque instantanément du tout venant formaté / vu 15 fois qu'on se tape dans le cinoche contemporain. Rien que pour ça, c'est un film mérite comme tu le dis plus de visibilité.
Avatar de l’utilisateur
osorojo
King Kong
King Kong
 
Messages: 22250
Inscription: Dim 15 Aoû 2010, 22:51

Re: [Scalp] La Chute continue 2025

Messagepar Scalp » Dim 02 Mar 2025, 14:14

J'ai vu que tu parlais de Refn pour la zic mais ça découle de Carpenter par moment chez lui.
Triste de voir que ça reste confidentiel
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Cérémonie mortelle - 1/10

Messagepar Scalp » Lun 03 Mar 2025, 07:33

1/10

Mortuary de Howard Avedis - 1982

Les slahers connus c'est déjà pas terrible (en étant gentil) alors un slasher inconnu, y avait il une seule chance que ce soit pas nul. Le point c'est parce qu'on a Bill Paxton en tueur (oups spoiler) dans un look à la Ghostface (celui de Scream pas du Wu Tang) et voilà, le reste c'est compliqué.
Dès la première scène on a un doux fumet de nanar, un meurtre au ralenti où il y a rien qui va et des trucs qui vont pas le film en est remplit, et il y a un truc assez chaud, on a une jeune femme de 20 qui revit toutes les nuits la mort de son père, jusque là rien à signaler, mais ce qui devrait être un cauchemar à l'écran ressemble grandement à un rêve érotique avec gémissement et mains qui sont sous les draps.
Bon sinon on a une enquête (nulle) pour savoir qui est le tueur (c'est Bill Paxton), un film qui se perd dans des sous intrigues sans intérêt, un peu de cul, des morts pas bien graphiques et même complètement ridicules (et en plus le bodycount est vraiment radin), un casting à la rue complet (même Paxton est nul et on se dit qu'il partait vraiment de loin), une photo dégueulasse, une réalisation qui pu l'amateurisme (c'est fauché et ça se voit). Et pour l'anecdote le film a été vendu comme un autre film avec Michael Berryman et des zombies (affiches et trailer à l'appui).
Une belle merde.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Jour parmi tant d'autres (Un) - 6/10

Messagepar Scalp » Lun 03 Mar 2025, 09:45

6/10

The Long Day's Dying de Peter Collinson - 1968

Petit film de guerre méconnu qui a du mal à se démarquer de ce qui a été déjà fait, alors le film a pour lui un coté original avec une omniprésence de la voix off de tous les personnages (bon y sont 4), le film est d'ailleurs plus construit sur les voix off et le ressenti des personnages que sur les dialogues (enfin y a des dialogues en voix off car elles se répondent entre elles). Mais voilà passé ce truc on est devant un film de WW2 lambda où on va suivre 3 anglais qui doivent tenir une position et vont faire prisonnier un allemand.
La voix off fait qu'on est vraiment avec eux, et on se retrouve d'un groupe qui peut pas se saquer, ils sont tout le temps en train de se critiquer pour un oui ou un non, ça disserte évidemment sur la guerre, le courage, le fait de se sentir perdu au milieu de tout ça, la mort, donner la mort, les horreurs de la guerre, et si sur le papier on peut y voir une qualité, à la longue ça m'a saoulé, ça jacte beaucoup trop, on est devant un film qui ne fait jamais confiance aux images et tout est explicité, bon après c'est pas les soldats philosophe de La Ligne Rouge, heureusement.
Heureusement ça dépasse pas 1h30, et le film est construit pas tranche de 30 minutes, dans la première demi heure on a les 3 soldats dans l'attente, ils se font un peu chier à scruter un ennemi qui arrive jamais, dans la seconde partie on a l'arrivée des allemands et la capture d'un d'entre eux qui va redonner un peu de peps à l'ensemble avec des nouvelles interactions, le personnage de l'allemand étant intéressant, et puis la dernière partie on sort de la cachette pour aller au devant des combats et ça finit dans la boue et le sang. Malheureusement les limites de mise en scène font que cette dernière partie qui pourrait être vraiment marquante se révèle très quelconque et décevante, pas aidé par un coté cheap vraiment envahissant et c'est là qu'on voit que le mec derrière la caméra est pas un foudre de guerre car il est incapable d'avoir une idée pour cacher la misère de son manque de budget.
Le casting on connait surtout David Hemmings qui fait le job mais pas de quoi en parler des heures.
Je vais pas être trop méchant car j'ai suivi ça intérêt et je me suis pas fait chier, c'est un petit film à découvrir.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

We beat the dream team - 8/10

Messagepar Scalp » Lun 03 Mar 2025, 15:01

8/10

We Beat the Dream Team de Michael Tolajian - 2025

Certainement l'histoire du match d'entrainement la plus connue de l'histoire du sport et c'est fou de se dire que c'est un documentaire sur un entrainement, voilà à quel point la Dream Team est l'équipe la plus importante de l'histoire du sport. De part les images d'archives, les intervenants et ceux qu'ils disent sans langue de bois c'est bien plus intéressant que les 2 dernières séries Netflix.
Alors en soit on va pas apprendre grand chose car c'est une histoire connue de tous mais elle avait été un peu manipulé par coach K qui avait dit que Chuck Daly avait lait exprès de perdre ce qui a une place importante dans le doc car les joueurs sont vraiment pas d'accord avec ça. D'ailleurs même les membres de la Dream Team accepte cette défaite.
Ca fait plaisir de voir Grant Hill (lui c'est un régal de l'entendre), Mashburn, C-Webb, Alan Houston et Bobby Hurley donner leur avis sur ce match et le déroulé, en plus il y a les images qui corroborent leurs dires, et ce jour là ils ont bien battu la Dream Team (la vraie, la seule, l'unique, pas une équipe avec Kevin Durant), Houston était en feu à 3 pts, Hurley se faufilait partout avec sa petite taille, Webber voulait arracher le cercle à chaque dunk car on était sur une équipe d'universitaire qui jouait son rêve à fond alors que de l'autre coté on était encore un peu en vacances. Et c'est là que la suite est cool car il y a la revanche le jour d'après et ça va tourner au carnage et l'anecdote sur Larry Bird est folle et c'est tellement du Larry Legend dans le texte.
En 1h15 on fait bien le tour et c'est vraiment sympa d'entendre des mecs comme Mashburn ou Hurley qu'on a pas forcément l'habitude de voir et Hurley dit carrément que le prime de sa carrière c'est ce match d'entrainement, mais une nouvelle fois ce qui ressort des intervenants c'est que Jordan était au dessus de tout.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 61350
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 11 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO