[oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Vos critiques de longs-métrages

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Ciel étoilé au-dessus de ma tête (Le) - 5/10

Messagepar osorojo » Mar 25 Fév 2025, 17:09

♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ⏰ YAPALTEMPS .02/toutestditen5lignes
LE CIEL ÉTOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE
♦♦ Ilan Klipper (2018)(1h17)(France) - 5/10

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J'suis embêté parce qu'il y a clairement un truc la dedans, assez insaisissable, qui m'a poussé à aller au bout alors que j'ai soupiré, comme une chambre à air après avoir caressé la cosse d'une châtaigne, pendant toute la première partie. Un truc bizarre que j'ai cherché à définir pendant tout le film et que je n'ai toujours pas élucidé.
Peut-être l'attitude de Laurent Poitrenaux dont la performance ne saurait être remise en question : l'homme se livre, se débat avec une énergie dingue, se met même littéralement à nu, comment aurais-je pu lui couper la chique en décidant de terminer prématurément cette séance qui, dans ce qu'elle délivre comme message, ne saurait pourtant me gaver davantage. Jugez plutôt : l'homme est un écrivain, a connu la gloire mais semble désormais incompris. Il enchaîne fantasmagoriquement les conquêtes, son ex-femme l'aime encore au point de ne pas réussir à lui résister physiquement, il vit en collocation avec la petite fille du père de l'Incal qui aime bien se balader en petite culotte, les seins à l'air, enfin vous voyez le truc, difficile de faire plus cliché et irritant.
Mais malgré tout, dans le cadre, les acteurs s'investissent, se débattent et donnent envie de rester jusqu'au bout. Chacun y trouvera, ou non, son compte; personnellement j'en suis ressorti un peu frustré parce qu'au moment de faire le bilan, une impression désagréable d'avoir tourné en rond s'impose de mon côté. Mais tout bien considéré, ce film a pour lui une singularité évidente qui fait que finalement je ne suis pas du tout déçu de l'avoir découvert.
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Attaque au Cheyenne Club - 6,5/10

Messagepar osorojo » Jeu 27 Fév 2025, 22:12

♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ⏰ TOPCHRONO .03 / toutestditen5lignes
ATTAQUE AU CHEYENNE CLUB
The Social Cheyenne Club ♦♦ Gene Kelly (1971)(1H43)(USA) - 6,5/10

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Bon, comme souvent le titre français est à la ramasse et vend un film différent. De règlement de compte énervé, vous n'en n'aurez qu'un dans ce film et ce n'est clairement pas son atout premier. L'intérêt de The Cheyenne Social Club est en effet avant tout son orientation buddy movie à la tonalité légère avec en co-lead James Stewart et Henry Fonda : il faudrait être tout de même sacrément difficile pour ne pas se contenter de cela, pour ma part, ça m'a clairement fait le film.
Les petites punchlines qu'ils s'envoient font leur petit effet, c'est bon enfant, on sourit souvent et on traverse, dans la bonne humeur, cette petite pause pour les deux protagonistes, cowboys habitués à la vie rude qui se retrouvent, pour l'un, exploitant d'un bordel cossu, et pour l'autre, client privilégié de ce même endroit . Les deux hommes qui se font cajoler par des jolies femmes aux moeurs légères mais distinguées, cela m'a suffit pour passer un moment agréable, sans prise de chou.
Clairement un feel good western, jamais crépusculaire, encore moins spectaculaire, mais en semaine, pour se refaire une santé après une journée un brin lourdingue, un petit film comique mais pas balourd, servi par deux acteurs qui ont une sacrée classe, c'est parfait.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Val » Jeu 27 Fév 2025, 23:08

Je ne suis pas sûr de pouvoir le voir celui ci après avoir vu La Classe américaine. :mrgreen: Même si j'espère qu'ils ont trouvé une bonne auberge. :chut:
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Jed_Trigado » Jeu 27 Fév 2025, 23:14

Tu sais donc que c'est pas bien d'être raciste. :mrgreen:
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C'est dur d'être un homme : Le millionnaire - 5/10

Messagepar osorojo » Mer 05 Mar 2025, 21:53

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TORA-SAN IV
C'est dur d'être un homme : Le Millionnaire

Film de Shun'ichi Kobayashi, 1h32, 1970 — 5/10

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Bon, vivement le prochain avec Yamada à la barre parce que j'ai encore moins accroché à ce deuxième film réalisé par un autre larron que le précédent. Je trouve que formellement c'est le plus faible des quatre premiers épisodes et puis une certaine sensation de déjà-vu m'a quelque peu ennuyé : voir à nouveau Tora-san se faire des films pour une petite jeunette, certes à nouveau toute pimpante, mais clairement pas faite pour lui, et lui jouer la sérénade exactement de la même manière que ce fut le cas dans le second film avec la fille du grand prêtre — on a même encore la scène en bateau — m'a semblé un peu court sur si peu d'épisodes.


Il faut dire que je n'ai pas non plus spécialement accroché au début avec cette histoire de jackpot et de voyage avorté, même si comme d'habitude avec le père Tora, la chute est amusante (le voleur hehe).
Plus embêtant, je trouve qu'une certaine routine commence à s'installer, et malgré mon attachement pour les différents personnages, pour la première fois depuis le début, j'ai ressenti une certaine lassitude devant des ressorts scénaristiques un brin redondants qui ne font que varier l'enchaînement je reviens chez le tonton et la tata, je demande pardon, je fais le couillon, et je repars pour un tour :D


J'ai malgré tout bien envie de poursuivre et retrouver Yamada à la barre, mais je crains que si les scripts ne décollent pas un peu plus, je vais finir par perdre en partie mon intérêt pour l'exercice de style qui m'avait pourtant charmé pendant les 2 premiers films, et même le troisième que finalement je préfère largement à ce Torajirō millionnaire et son histoire en deux temps qui n'a jamais su me captiver.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Mer 05 Mar 2025, 21:59

Bon, je vais vite l'enquiller celui-là histoire de n'avoir plus que des Yamada à découvrir.

Je ne peux pas trop parler de la première moitié de la saga, mais pour avoir vu la partie 30-49, la redite est évitée - hormis les gimmicks auxquels on s'attache, comme l'engueulade avec Poulpe et la scène du rêve inaugurale qui parodie à peu près tous les genres * - et Yamada sait renouveler l'intérêt.

* Mention spéciale à un rêve qui voit Tora jouer un savant dans un kaiju eiga :eheh:

Cela dit, je pense qu'il faut éviter de trop les enchaîner. 1 ou 2 par mois, pas plus.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Olrik » Mer 05 Mar 2025, 22:03

osorojo a écrit: puis une certaine sensation de déjà vu m'a quelque peu ennuyé : voir à nouveau Tora-san se faire des films pour une petite jeunette,

:eheh:
T'as pas fini de morfler on dirait.
osorojo a écrit: pour la première fois depuis le début, j'ai ressenti une certaine lassitude devant des ressorts scénaristiques un brin redondants qui ne font que varier l'enchainement : je reviens chez le tonton et la tata, je demande pardon, je fais le couillon, et je repars pour un tour

:eheh: :eheh:
Je dirais même plus : encore deux épisodes et tu jettes l'éponge !
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar osorojo » Mer 05 Mar 2025, 22:07

Ah ben si vous avez tous les deux raisons, alors oui, je vais jeter l'éponge avant d'arriver au segment 30-49 -_- Au pire je ferai un saut dans le temps ^^

Effectivement, pour éviter la lassitude il faudrait espacer les visionnages, mais j'suis pas du genre patient moi :mrgreen:

Après le gros souci que j'ai avec les deux épisodes hors Yamada c'est que je n'ai pas retrouvé le regard empathique pour les personnages que j'avais beaucoup aimé dans les deux premiers films. A voir si ça se confirme avec les suivants.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Mer 05 Mar 2025, 22:10

Tu sais, je me suis lassé de la pinky violence en matant les 7 Girl Boss en un mois...

C'était grosso modo des films identiques.

Mais se lasser de films avec Reiko Ike et Miki Sugimoto topless, quand j'y pense... Quel gâchis.

Nan vraiment, faut espacer. Se garder ça comme un plaisir familier qu'on a plaisir à retrouver.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar osorojo » Mer 05 Mar 2025, 22:50

Les girls boss, un peu pareil que toi, pourtant je les avais pas enquillés rapidement mais je suis d'accord c'est vachement redondant. J'en avais vu trois et je m'étais arrêté. Mais tu as raison sur le fond, comme ça fait un bon moment depuis le troisième, je ne serais pas contre en retenter un pour admirer à nouveau le talent des actrices que tu cites ^-^

Après là, je pense tenter le 5e Tora assez vite quand même, parce que je suis curieux de confirmer ou non la différence de regard entre Yamada et les deux autres réalisateurs. J'espacerai davantage les visionnages ensuite si je décide de poursuivre pour me garder des petites séances réconfortantes comme tu le dis.
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C'est dur d'être un homme : Tora-san est nostalgique - 7,5/10

Messagepar osorojo » Dim 09 Mar 2025, 21:59

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TORA-SAN V
C'est dur d'être un homme : Tora-san est nostalgique

Film de Yôji Yamada, 1h28, 1970 — 7,5/10

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Il n'y a pas photo pour moi, Yôji Yamada derrière la caméra pour donner vie à cette saga fait toute la différence. Son coup d'oeil d'abord, la manière avec laquelle il place ses personnages dans le cadre, comment il les fait se répondre entre eux, est d'un tout autre niveau. Et dans ce cinquième film, on est particulièrement servi en matière de développement des personnalités en présence, avec notamment des face-à-faces savoureux entre frère et soeur : Sakura est bien plus présente que dans les quatre premiers films, elle devient enfin la clef de voute de la famille, l'oncle et la tante passent au second plan, et c'est bien mieux comme ça.

Et puis surtout, j'ai enfin retrouvé ce regard qui me plait, cette manière qu'a le réalisateur de raconter la complexité de Tora-San lui même. L'idée de le faire se ranger, de réfléchir sur la manière dont il pourrait mener une vie dite honnête est amusante, de même que le premier acte est savoureux, la rencontre avec ce fils cheminot, tiraillé entre l'envie de rencontrer son père ou punir ce dernier pour son égoïsme, est touchante.
Enfin, à nouveau il est question des peines de coeur de Tora et de son rapport aux femmes, mais c'est tellement mieux amené ici, et surtout mis en images, qu'à aucun moment je ne remets l'idée en question, d'autant plus que c'est écrit avec subtilité. Il y a même un début de cynisme qui s'installe : je commence à entrevoir une certaine rancune pour les femmes qui usent de leurs charmes pour manipuler le sexe opposé. Pour le coup ici, la fille de la patronne du shop de sushi lui joue quand même sacrément à l'envers. On ne peut que compatir avec lui quand la tristesse du dénouement, que l'on voit certes venir mais que le père Tora ne peut pas anticiper, devient réalité.

Mais pas le temps de se morfondre, on comprend que les aventures continuent. Comme c'est le cas depuis le début de la saga, c'est la légèreté qui l'emporte, à l'occasion de retrouvailles bruyantes à la sortie d'un cabinet en bois sur une plage : idée aussi saugrenue que tordante, on se croirait dans un petit Spirou. Le pire c'est que ça fonctionne, on retrouve le sourire pour Tora, prêt à le suivre à nouveau dans le prochain film. Et je n'attendrai sans doute pas un long mois pour m'y replonger héhé :oops: .
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Olrik » Dim 09 Mar 2025, 22:14

Oui, mine de rien on est devant peut-être le duo frère-soeur le plus fameux de l'histoire du cinéma. Ce sera touchant je pense de les voir plus tard quand ils auront pris vingt ans.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Dim 09 Mar 2025, 22:31

C'est le Japon aussi qu'on voit évoluer, mine de rien, au fur et à mesure de la saga.
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Mare - 6,5/10

Messagepar osorojo » Lun 10 Mar 2025, 22:29

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MARE
Film de Andrea Štaka · 1h24, 2020 (Croatie) — 6,5/10

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Un portrait de femme touchant, à la thématique lourde de sens, qui parlera sans doute davantage aux spectateurs engoncés comme moi dans leur routine depuis quelques années, parce qu'il y est question de ces paradoxes existentiels qui se posent à l'individu lorsqu'il rôde aux alentours du milieu de sa vie.

L'herbe est-elle plus verte ailleurs, moins routinière, plus glamour, plus excitante ? Lorsque le poids d'une routine exigeante fait davantage pencher la balance vers un oui potentiel, l'heure est au risque de la tentative d'une once de changement.
Mare choisit de naviguer dans des eaux où la protagoniste ose la manoeuvre du renouveau, en se réappropriant image et libre arbitre en tant que femme, et non plus uniquement mère.

Pour ma part je trouve le film réussit dans le sens où l'on parvient à sentir la détresse de cette mère qui veut prendre la fuite, sans que tout autour d'elle ne vienne parasiter le message. Pas besoin de faire du mari un enfoiré notoire par exemple, non autour de Mare, rien ne change, tout est à sa place, la routine tourne sans cahot, et c'est bien ce sentiment d'immobilisme, que beaucoup connaissent à un moment ou un autre de leur vie, qui met en mouvement sa révolte silencieuse, qui dans le cas présent prend la forme d'une tromperie de passage.

Ce sera un peu court sans doute pour beaucoup, mais ça fonctionne pour moi, même si les à-côtés sont parfois un peu moins heureux, comme le personnage du fils que l'on ne sent pas complètement abouti.
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Re: [oso] Mes bafouillages erratiques vol. 2025

Messagepar Mark Chopper » Mar 11 Mar 2025, 10:48

Ma crise de la quarantaine repart de plus belle ces dernières semaines...

C'est dispo où ?
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