The Brutalist : 6/10
Après Babylon, une autre grande fresque américaine de plus de trois heures. Le premier était hystérique et je l'ai détesté du début à la fin. Là, c'est plus calme mais, sans aller jusqu'à dire que j'ai détesté, je ne me suis pas senti particulièrement emporté. Alors j'ai bien saisi le parallèle entre Harrison / Toth et l'Allemagne nazie / le peuple juif (et les frontières poreuses entre capitalisme et fascisme). Et la tournure actuelle de la situation aux Etats-Unis permet de le confirmer et de faire de The Brutalist un film critique et dissident (d'ailleurs, je n'ai pas pu à un moment de m'empêcher, pour une certaine scène choc, de faire aussi un parallèle anticipant involontairement la relation entre Trump et Zelensky

). Mais ça manque peut-être de hargne, et j'ai trouvé l'épilogue bien lourd dans sa volonté d'expliciter. Sinon belle photo et
score intéressant.
Finalement, je serais davantage curieux de revoir
Civil War. Après, on verra, car je commence à en avoir un peu ma claque, des Etats-Unis. Allez, retournons plutôt aux films japonais, ça vaudra mieux.