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Dog of Fortune (Ôgon no inu)
Shigeyuki Yamane - 1979
Shigeyuki Yamane - 1979
Après quelques films pas inintéressants mais disons un peu mous du genou, place aux 70’s et à un bon film mêlant film d’action, film policier et… film de clébard !
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Wouf !
Tout de suite, l’histoire (adaptée d’un roman à succès de Nishimura Toshiyuki) :
Un homme errant (on comprend assez vite qu’il est traqué) a en sa possession des microfilms pouvant mettre en péril un politicien véreux. Sur une plage, il rencontre Goro, un brave toutou qui s’est perdu. Il décide de planquer les microfilms dans son collier. C’est le début d’une longue série de macchabées…
Le film fait un peu plus de deux heures. Vous vous dites que c’est peut-être un peu long, mais il est tellement bien rythmé et généreux dans les situations qu’il propose que franchement, on ne voit pas le temps passer. On commence ainsi avec une baston dans la forêt entre des chasseurs et un ours, puis on aura plus tard un combat entre Goro et un phoque sur la plage (le phoque d’ailleurs y passera et sera bouffé par le chien et le nouveau maître : Déodato avait sa tortue, Yamane a lui son phoque) et plus tard un autre affrontement avec Goro contre une douzaine… de bergers allemands ! Vous aimez les bêtes à poils ? C’est cool, vous allez être servis ! (par contre je me suis demandé si les bergers avaient ét sacrifiés comme pour le phoque ; le film est un peu flippant de ce côté-là).
En revanche, pour les personnages féminins, c’est moins à poils qu’à poil qu’elles sont (Hu hu !). Il faut dire aussi qu’avec le cheptel de bijins présent dans le casting, Yamane aurait eu tort de se priver. Jugez plutôt : Yôko Shimada, Yoshiko Mita, Junko Miyashita, Yuriko Hishimi et Reiko Ike ! Entre deux scène d’action, on se dit qu’on va se reposer un peu, mais non ! c’est alors qu’arrive une bijin, souvent en mauvaise posture. Ainsi le personnage de Reiko Ike (l’épouse de l’homme en cavale, une honorable mère de famille) qui va devoir payer de se personne avec le félon de l’histoire. Et avec le titre du film, inutile de préciser dans quelle position.
En revanche, pour les personnages féminins, c’est moins à poils qu’à poil qu’elles sont (Hu hu !). Il faut dire aussi qu’avec le cheptel de bijins présent dans le casting, Yamane aurait eu tort de se priver. Jugez plutôt : Yôko Shimada, Yoshiko Mita, Junko Miyashita, Yuriko Hishimi et Reiko Ike ! Entre deux scène d’action, on se dit qu’on va se reposer un peu, mais non ! c’est alors qu’arrive une bijin, souvent en mauvaise posture. Ainsi le personnage de Reiko Ike (l’épouse de l’homme en cavale, une honorable mère de famille) qui va devoir payer de se personne avec le félon de l’histoire. Et avec le titre du film, inutile de préciser dans quelle position.
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Il s’agit d’ailleurs le dernier plan de la dernière scène de toute la carrière cinématographique de Reiko. On ne rit pas, cela n’a rien de drôle.
Ledit félon qui est d’ailleurs pire que ça : c’est une effroyable raclure, jouée par un Takeo Chii jubilatoire. Le mec tire sur tout ce qui bouge : policier, civil, femme, enfant, il en a rien à foutre. Lui, ce qu’il veut, c’est mettre la pogne sur les microfilms mais aussi sur la poitrine d’une bijin quand il y en a une qui passe à portée (point commun avec Goro : ils ont tous les deux la truffe humide). Autant dire que le film est généreux dans les scènes de gunfights, scènes elles-mêmes généreuses dans les quantité d’hémoglobine utilisées. Les accessoiristes se sont complètement lâchés avec les poches de faux sang qui éclatent.
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D'ailleurs, en parlant d'accessoire, bel exemple d'oubli sur ce plan !
Chose amusante : lorsqu’au milieu du film je me disais que le méchant avait un faux air de Bunta Sugawara jeune, qui surgit tout à coup à l’écran ?
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Bingo ! Bunta lui-même et, cerise sur le gâteau, dans son rôle de Momojiro Hoshi, la camionneur fort en gueule et castagneur de la série des Truck Rascals ! Je ne vais pas dévoiler les circonstances de son apparition, mais j’ai à ce moment bu du petit lait tant la scène était savoureuse.
Et ce n’est pas tout (quel film mes aïeux !) : on a droit à un score de légende avec à la baguette Yuji Ohno et son style si reconnaissable mêlant jazz cool et disco cosmique. Au plaisir de suivre une excellente histoire policière, s’ajoute celui d’avoir l’impression de suivre un épisode de Lupin the 3rd !
Dans tout cela, un seul regret : que Yamane n’ait pas eu la possibilité d’entreprendre par la suite d’autres divertissements de ce type. Certes, c’est excessif, parfois franchement over the top (le final, putain !), mais après tout c’est ça que l’on aime dans ce cinéma japonais des 70’s : de la violence, des bijins dénudées, une crapule dégénérée et un Rintintin japonais qui n’hésite pas à choper les malfrats aux couilles. À voir absolument, vraiment.
Et ce n’est pas tout (quel film mes aïeux !) : on a droit à un score de légende avec à la baguette Yuji Ohno et son style si reconnaissable mêlant jazz cool et disco cosmique. Au plaisir de suivre une excellente histoire policière, s’ajoute celui d’avoir l’impression de suivre un épisode de Lupin the 3rd !
Dans tout cela, un seul regret : que Yamane n’ait pas eu la possibilité d’entreprendre par la suite d’autres divertissements de ce type. Certes, c’est excessif, parfois franchement over the top (le final, putain !), mais après tout c’est ça que l’on aime dans ce cinéma japonais des 70’s : de la violence, des bijins dénudées, une crapule dégénérée et un Rintintin japonais qui n’hésite pas à choper les malfrats aux couilles. À voir absolument, vraiment.