[Alegas] Mes Critiques en 2025

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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Sam 25 Jan 2025, 14:25

Niveau mise en scène / montage, c'est totalement category III approved.

Il faut qu'il fasse avec Anthony Wong et Simon Yam.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar pabelbaba » Sam 25 Jan 2025, 15:21

Clavier/Depardieu 90s c'est largement du niveau de Wong/Yam. 8)

Des morts plein cadre, des nibards, un montage stroboscopique, ce truc c'est Doberman en mieux. :mrgreen:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Sam 25 Jan 2025, 16:41

Imagine un remake d'époque d'Ebola Syndrome avec ces deux-là.
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Jimmy Two Times » Sam 25 Jan 2025, 16:44

Band of déviants :eheh:
I'm the motherfucker who found this place!
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar Mark Chopper » Sam 25 Jan 2025, 16:51

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Ebola ! Ebola !!!
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar pabelbaba » Sam 25 Jan 2025, 17:02

:bluespit: :bluespit:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Alegas] Mes Critiques en 2025

Messagepar angel.heart » Sam 25 Jan 2025, 18:23

Les anges gardiens c'est top 10 comédie française. 8)
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Bird (2024) - 5,5/10

Messagepar Alegas » Dim 26 Jan 2025, 00:40

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Bird de Andrea Arnold
(2024)


Après la découverte de Fish Tank il y a quelques années, j’avoue avoir nourri une certaine attente pour le prochain film d’Andrea Arnold, et la voir arriver avec un long-métrage aussi imparfait ne peut que créer la déception de mon côté. Pour résumer rapidement, j’ai trop souvent eu l’impression de voir un ersatz de Fish Tank en moins bien : même volonté de chronique adolescente, même rapport filial compliqué, même envie de dépeindre des classes sociales peu montrées dans le cinéma britannique. Bref, un gros sentiment de répétition de la part de la réalisatrice, mais où on note tout de même des envies d’originalité, notamment à travers le personnage-titre qui est présenté d’emblée comme un élément très mystérieux, et qui va carrément amener un tournant fantastique dans le tout dernier acte. Malheureusement, soit c’est mal foutu, soit je suis complètement passé à côté de ce que Andrea Arnold cherche à dire avec ce film.

Au-delà du coming of age somme toute déjà vu, que cherche à dire le métrage à travers le personnage de Bird ? A quoi est censée amener sa recherche du père perdu ? Quelle est la signification de cette intrusion du fantastique ? Autant de questions auxquelles je n’ai pas de réponse, chose qui ne me gênerait pas dans l’absolu si je sentais que le film, dans son ensemble, est un tout cohérent, mais ce n’est pas vraiment le cas ici. En interview, Andrea Arnold évoque le fait que le tournage très rapide l’a forcé à perdre beaucoup du récit qu’elle souhaitait raconter à la base, peut-être que l’impression que j’ai vient de là. J’ai aussi eu la désagréable sensation de voir la réal s’enfermer aussi dans un style visuel à grands coups de caméra à l’épaule hésitante, de cadres approximatifs, le tout pour donner l’impression d’une authenticité. J’ignore pourquoi, mais autant dans Fish Tank je sentais une réelle sincérité dans ce procédé, autant là j’ai vraiment eu l’impression de voir le film qui se la joue à fond petit film social.

Seul élément que je ne peux absolument pas critiquer : le casting. L’actrice principale, dont c’est le premier rôle, est impeccable, et le métrage peut compter sur les prestations réussies de Barry Keoghan, étonnamment touchant en père à la limite de l’irresponsable, et de Franz Rogowski, acteur que j’avais découvert dans Freaks Out. A l’arrivée donc, un film sur lequel je ressors mitigé, avec d’un côté l’assurance d’avoir vu des qualités évidentes, et de l’autre l’impression d’assister à une réalisatrice qui fait du surplace par rapport à des sujets qu’elle a déjà évoqué de meilleure façon auparavant.


5,5/10
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Mon meilleur ami - 5/10

Messagepar Alegas » Dim 26 Jan 2025, 16:48

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Mon meilleur ami de Patrice Leconte
(2006)


Années 2000 oblige, ce n’est pas du Leconte très marquant, mais compte tenu de la qualité de sa filmographie après La veuve de Saint-Pierre, le fait de voir un film juste moyen est déjà une bonne chose, d’autant qu’ici on parle d’une bobine qui sortait la même année que l’horrible Les Bronzés 3, et qui gagne largement sur le jeu de la comparaison. Concrètement, niveau écriture, c’est loin d’être original, et on est typiquement dans le concept du mec obligé de se coltiner un autre qui est son total opposé, mais qui va apprendre de lui et devenir un homme meilleur. Le manque de surprise est d’autant plus flagrant ici que les deux acteurs qui composent le duo sont clairement dans leur zone de confort : Daniel Auteuil campe un personnage qui se rapproche pas mal de celui qu’il incarnait dans Le huitième jour, et Dany Boon était déjà à l’époque le mec benêt mais sympathique auprès du grand public.

Tout le film est sur des rails, tout se voit venir très longtemps à l’avance, et à vrai dire on se demande ce que cherchait Leconte dans ce projet hormis un succès public (qu’il obtiendra), mais d’un autre côté on ne peut pas dire non plus que ça ne fonctionne pas, et le métrage arrive même à développer, par moments, une aura sympathique autour de lui. Mais pour le coup, c’est quelque chose qui doit bien plus à l’alchimie du duo (qui fonctionne) plutôt qu’au reste : j’ai déjà dit que l’écriture était en mode automatique, mais on peut aussi en dire autant de la réal où Leconte semble livrer le minimum syndical, c’est vraiment une mise en scène tout ce qu’il y a de plus fonctionnel, à l’image des films qui suivront. Sinon, on notera la présence toujours aussi détestable de Julie Gayet, là je pense qu’il me faut minimum un an sans la revoir dans un film sinon je vais péter un câble, trop c’est trop. Bref, pas un film détestable, loin de là, mais on commence sérieusement à se demander où se trouve le réal qui était capable d’emballer de belle façon des comédies populaires qui sortaient du lot une décennie plus tôt.


5/10
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Mother Land - 6/10

Messagepar Alegas » Lun 27 Jan 2025, 00:13

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Never let go (Mother land) de Alexandre Aja
(2024)


C’est peu dire que la filmographie d’Alexandre Aja a une qualité en dent de scie : le mauvais côtoie le sympathique, et à chaque fois qu’on se dit qu’il trouve une nouvelle direction de carrière, on est systématiquement déçu par le suivant. Autant dire que je n’attendais pas vraiment celui-ci, d’autant que Halle Berry est quand même régulièrement un nom associé à des films pas terribles, surtout ces derniers temps où elle retente une carrière d’action-woman. Je ne savais rien du métrage, et ce n’est pas plus mal car ça m’a vraiment permis d’être cueilli par le concept et le traitement du récit : on est donc à mi-chemin entre le film d’horreur et le film post-apocalyptique, avec une mère et ses deux fils à priori seuls survivants d’un monde désormais possédé par une entité diabolique, leur seule source de salut étant leur maison ancestrale à laquelle ils doivent être toujours rattachés par une corde. Une histoire assez originale pour susciter la curiosité dès les premiers instants, et qui l’est d’autant pas quand on capte vite que la mère a possiblement inventé cette histoire à cause de troubles mentaux.

Du coup, le film a un petit côté Shyamalan pas déplaisant, avec un concept qui arrive à tenir sur la longueur notamment quand tout part en couilles à mi-chemin. Pour autant, c’est plus un film avec de la tension basée sur l’attente plutôt qu’un réel film de flippe, mais ça s’assume clairement comme tel dès le départ en mettant la psychologie des personnages en avant ainsi que la relation entre Halle Berry et ses gamins. Au final, rien de réellement marquant, mais tout de même des scènes qui fonctionnent bien, quelques morts inattendues, un casting convaincant, et un aspect psychologique plutôt bien exploité, ce qui permet de contrebalancer quelques réels défauts (la voix-off surexplicative, et la fin qui donne l’impression que le scénariste voulait jouer sur les deux tableaux). En somme, c’est dans la lignée des meilleurs films d’Aja : c’est sympa mais ça se regarde une fois.


6/10
Critiques similaires
Film: Mother Land
Note: 2/10
Auteur: Scalp

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Great escaper (The) - 4/10

Messagepar Alegas » Lun 27 Jan 2025, 09:38

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The great escaper de Oliver Parker
(2023)


La carrière de Michael Caine a beau avoir eu ses hauts et ses bas sur plusieurs décennies, c’est quand même dommage qu’elle se termine (l’acteur ayant annoncé sa retraite suite à la sortie) sur un petit film aussi anecdotique, on a vraiment l’impression de regarder un téléfilm bas de gamme sponso troisième âge. Basée sur une histoire vraie, le genre où on se demande si ça valait réellement le coup de la porter sur grand écran, on va suivre l’aventure d’un vétéran de 90 ans qui décide de s’évader de sa maison de retraite pour assister à la cérémonie des 70 ans du Débarquement. Voilà, concrètement c’est tout ce que le film raconte, on rajoutera une storyline parallèle de sa femme qui reste en Angleterre , on parle vaguement de la médiatisation de l’affaire (chose qui n’apporte strictement rien d’ailleurs), mais surtout on évoque les souvenirs du Débarquement avec un petit trauma à régler à la clé (trauma un peu nul par ailleurs).

C’est peu dire que le métrage n’est jamais captivant, la faute à un manque cruel de péripéties, et à un rythme qui donne l’impression que le film est aussi réalisé par un mec de 90 piges :mrgreen: . C’est mis en scène de façon très pauvre, c’est vraiment du “je pose ma caméra et j’attends que l’action se passe”, sauf peut-être sur les scènes de guerre mais là pour le coup faut voir la gueule du truc : faute de budget c’est que de la shaky cam sur des visages avec des ralentis foireux et une photo qui l’est tout autant, on voit un bateau, un tank, une plage, et c’est tout :eheh: . Du coup, ça donne un film foncièrement pas détestable car on sent que le récit est plein de bonnes intentions (même si le résultat à l’écran n’est pas fou genre la discussion avec les vétérans allemands au restaurant, c'est vraiment pas finaud) et que Michael Caine y croit comme toujours, mais à l’arrivée il y a quand même une bobine sacrément oubliable qui ne donne jamais l’impression de mériter les honneurs du grand écran (on ne s’y est d’ailleurs pas trompé en France en le sortant directement en VOD, même si je pense que ça tient plus à la popularité du fait divers qui n’est pas la même qu’au Royaume-Uni).


4/10
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My fair lady - 5/10

Messagepar Alegas » Mer 29 Jan 2025, 02:56

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My Fair Lady de George Cukor
(1964)


Je le pressentais déjà après trois films, mais c’est désormais une tendance qui se confirme : je n’adhère pas au cinéma de George Cukor et j’ai clairement tendance à trouver ce dernier un brin surcôté alors qu’on le cite régulièrement dans les grands réals de l’âge d’or hollywoodien. Ici, on a probablement le film le plus populaire de sa carrière, notamment parce qu’il avait fait une razzia aux Oscars à l’époque, prenant au passage ceux du meilleur film et du meilleur réal, face à Dr. Strangelove ou Mary Poppins. Et très franchement, même pour un amateur de comédies musicales comme moi, ça ne le mérite vraiment pas. Le souci, c’est que le film est un pur produit de son époque : on est alors dans des années où Hollywood a du mal à se renouveler, perd petit à petit son aura auprès du jeune public qui ne s’y reconnaît pas, et se retrouve avec une concurrence nommée télévision. De cette période naisseront des films conçus pour être vus en salle, avec toujours plus de budget, des durées de plus en plus folles, et des procédés techniques censés pousser le public vers le grand écran (en écrivant ça, je me rend compte qu’on vite exactement la même chose depuis quelques années), et autant cela a donné des grands films, autant ça a donné aussi des énormes productions boursouflées de partout, et là, avec My Fair Lady, on s’approche pas mal de ce second cas de figure.

C’est un peu l’exemple parfait de la comédie musicale de Broadway qu’on transpose au cinéma de façon paresseuse, sans réel travail d’adaptation, avec des décors qui donnent toujours l’impression de voir une scène toujours vue du même angle (empêchant donc l’immersion supplémentaire que peut apporter l’adaptation cinéma), une mise en scène mollassonne, des acteurs qui surjouent, des costumes qu’on te balance à la gueule pour que tu comprennes bien qu’il y a du budget, etc… Rien de nouveau sous le soleil donc, pour un récit qui vieillit mal de surcroît : j’ignore comment c’était perçu à l’époque, mais voir cette femme tomber amoureuse de l’homme qui ne fait que la torturer psychologiquement, qui ne manque pas une occasion pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas son égal, et qui lui demande de lui apporter ses chaussons en guise de déclaration d’amour, le tout avec des yeux de spectateur d’aujourd’hui, c’est limite :chut: . Mais même sans cet aspect, le film cumule les défauts : c’est trop long, ça ne raconte finalement pas grand chose, le rythme est particulièrement inégal, la relation entre les deux héros ne marche pas, l’humour paraît forcé, les chorégraphies sont pas fofolles, bref c’est pas très glorieux pour un film qui croule sous les récompenses.

Du métrage, je retiens surtout le casting qui rend l’ensemble un minimum agréable à suivre. Rex Harrison a beau jouer un salopard, il le fait bien, et Audrey Hepburn apporte bien évidemment son charme naturel à un personnage auquel on s’attache rapidement. Par contre, je me demande si le film n’aurait pas été meilleur avec Julie Andrews comme il était prévu initialement (au final, c’est elle qui gagnera l’Oscar avec Mary Poppins la même année, belle vengeance :mrgreen: ), car ça se voit vraiment que Hepburn est doublée sur la majorité des passages chantés, ce qui casse pas mal le délire. En l’état, c’est pas un film foncièrement désagréable, et je peux comprendre aisément qu’un spectateur puisse être charmé par le spectacle et y trouver du plaisir, mais en ce qui me concerne j’ai vraiment l’impression de voir une sorte de grosse pièce montée avec trop de chantilly dessus, et qui s'effondre sous son propre poids.


5/10
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Chambre d'à côté (La) - 6/10

Messagepar Alegas » Mer 29 Jan 2025, 18:42

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La habitación de al lado (La chambre d'à côté) de Pedro Almodóvar
(2024)


Les films d’Almodóvar se suivent et se ressemblent, on notera tout de même ici une particularité majeure, puisque c’est son premier long-métrage en langue anglaise, après s’être essayé à l’exercice via deux courts-métrages qu’il avait réalisé ces dernières années. Pour le coup, j’avoue que j’ai surtout maté ce nouveau film pour le casting, le duo Julianne Moore/Tilda Swinton promettant de beaux moments d’acting, et sur ce point j’ai globalement eu ce que j’étais venu chercher, car ce sont vraiment elles qui font que le métrage tient débout. Côté script, Almodóvar signe un énième drame féminin, mais qui trouve tout de même une certaine originalité avec l’idée d’avoir, au cœur du récit, un questionnement sur la fin de vie et la façon dont on choisit de l’aborder et de s’y préparer.

Dommage toutefois que le sujet ne soit finalement que frôlé : que ce soit dans la rhétorique ou dans l’émotion, on sent que le mec n’ose pas vraiment, ce qui donne au final un métrage certes sympathique à suivre, mais qui n’a jamais la scène ou l’idée qui transformerait ce petit drame en grand film. Un côté balai dans le cul donc, et Almodóvar peut donc remercier ces deux actrices qui contrebalancent les manquements côté écriture et réalisation. Car oui, comme souvent avec ce réal, il y a toujours ce problème de vouloir esthétiser à outrance ses récits au risque de les rendre plus froids qu’ils ne le devraient. Pour le coup, ce n’est pas le pire d’Almodóvar de ce côté là, mais il y a quand même cette impression qu’il se regarde filmer à quasiment chaque scène (alors qu’à côté de ça la baraque censée se trouver à quelques kilomètres de New York, et bien ça se voit comme le nez au milieu de la figure que c’est tourné en Espagne, paye ta cohérence visuelle). Sinon, on notera une jolie BO et le fait d’avoir John Turturro et Alessandro Nivola dans des petits rôles. En l’état, c’est un Almodóvar plutôt correct, au moins il n’y a pas l’impression de voir un décalque d’un de ses précédents comme cela peut arriver souvent avec lui.


6/10
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