À l’âge de seize ans, il est renvoyé de son école pour avoir organisé un groupe de jeu clandestin. Il devient alors travailleur journalier et videur dans une boîte de nuit de Soho. Le jeune David est grand et pèse près de 120 kilos. Heureusement pour lui, sa faculté naturelle pour la raillerie lui a plusieurs fois sauvé la mise. C’est cette même habilité que l’on retrouve dans ses ouvrages dont le rythme soutenu entraîne le lecteur dans des aventures épiques et hauts-en-couleurs.
Au cours de cette période, il travaille aussi en tant que journaliste indépendant pour des journaux londoniens comme le Daily Mail, le Daily Mirror, et le Daily Express. Il devient même éditeur d’un journal dans le Sussex.
Au début des années 80, on lui diagnostique un cancer. Réalisant que ses jours sont comptés, GEMMELL s’attaque à l’écriture d’un roman d’heroic-fantasy qu’il se fixe pour but d’achever avant de mourir. Finalement, le médecin devra reconnaître après analyses plus poussées une erreur de diagnostic... et ce premier roman, « Legend », publié en 1984, sera considéré comme un classique de l’heroic-fantasy.
Gemmell raconte ce qu'un fan lui a un jour écrit:
"Ce garçon me racontait qu'il était en train de promener son chien, quand il a vu deux hommes attaquer une femme. Il s'est précipité sur eux et ils se sont enfuis. Il disait qu'il venait juste de terminer de lire un de mes livres, et qu'il pensait que c'était pour cette raison qu'il avait agi si spontanément. Je ne peux pas vous dire ce que ça m'a fait de lire ça ! Mais ça ne m'a pas surpris, en fait. Je m'attends, en un sens, à ce que les fans de Gemmell soient comme ça. Et je crois sincèrement qu'aucune femme ne serait obligée de crier Au feu ! s'il y avait un fan de Gemmell dans le coin. Les gens qui ne comprennent pas la nature de l'héroïsme ne lisent pas mes livres, ou, s'ils le font, ils ne les comprennent pas, et donc ne les aiment pas. Comme j'ai été journaliste, je sais que mon travail n'obtiendra jamais de grands articles dans la presse de qualité."
Je dois dire que c'est tout à fait ce que je ressens en lisant des livres de cet auteur. Malgré le style qui est "simple" sans grandes phrases ni utilisation de quantités d'adjectifs, de phrases ampoulées etc...le style de Gemmell va droit au but et peut se targuer d'être dans la vif du sujet, des thèmes, du genre même et ça va droit au cœur, au but. Ses romans sont très rythmés, les personnages sont développés, l'intrigue est simple mais c'est divertissant : Ya très souvent de bons dialogues, de très bonnes répliques percutantes et c'est jamais manichéen ou nias bien au contraire vu le passif des héros et leurs mentalités. Le gros souci c'est que de livre en livre ça se répète trop : on retrouve des répliques similaires, les persos ont souvent les mêmes mentalités, le message est le même à chaque fois, les intrigues se ressemblent toutes du coup bah après en avoir une dizaine j'ai jamais réussi ne relire un sauf dernièrement le 3ème volume de Waylander. Le truc c'est que désormais quand je vois qu'un nouveau Gemmell est sorti je lis le résumé j'ai déjà l'impression de le connaitre par cœur. Ça reste un des mes auteurs favoris mais je pense que deux ou trois par an me suffiront quoi.
on reprochera pas l'effet grandiose et épique des ses écrits ni l'attachement que l'on ressentira pour certains persos (d'où mon pseudo ).
Anciennes couvertures des deux premiers tomes:
Hawk Queen Series
Autres couvertures :
Sinon Gemmell a publié un polar sous un pseudonyme, non paru en France idem :
Bon faut savoir que pour les cycles les romans "peuvent" se lire indépendamment : en effet les bouquins sont séparés par plusieurs années, voir parfois plusieurs décennies ou siècles, et les intrigues ne se suivent pas (surtout pour le cycle Drenai) mais dans l'ordre ça vaut quand même mieux.
Faut savoir aussi qu'un prix littéraire a été crée en son honneur : le David Gemmell award.
Édition de poche MILADY :
Les collectors (épuisés) :
Les éditions anniversaire de l'éditeur Bragelonne :
Pour le fun voici les trailers de l'éditeur (c'est la mode) :