[Scalp] La Chute continue 2025

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4/10

Mufasa: The Lion King de Barry Jenkins - 2024

Je suis clairement pas le public cible pour ce film, j'aime pas le Roi Lion et j'aime pas quand ça chante. La première surprise est de voir que le réalisateur est Barry Jenkinsn, présenté comme mec à suivre après (sa daube) Moonlight, a donc jamais confirmé et devient donc un yesman de Disney.
Disney continue de piller son héritage en faisant n'importe quoi, après les remake live action de tout et n'importe quoi, voilà les prequel sans grand intérêt. Sur le papier c'était une idée de merde et à l'écran c'est confirmé, bon en vrai je m'attendais à pire et tout est pas à jeter. Mais dès le début on se bouffe un film écrit en mode fan service car foutre Simba et les 2 débilos (en plus doublé par Ivanov et Djamel juste là pour le quota de vannes pourries) est vraiment un truc qui sert à rien pour l'histoire, ça apporte aucun plus narratif, après on nous ramène le singe et l'oiseau à la con. Le film raconte donc de comment Mufasa est devenu roi et qui dit Mufasa dit forcément Scar et là le film se vautre bien comme il faut car même si je suis pas fan du Roi Lion, il faut reconnaître que Scar est un des méchants les plus emblématiques de Disney et forcément c'est casse gueule car tu peux ruiner ton bad guy en faisant un préquel (jurisprudence Darth Vador) et c'est vraiment ce qui arrive, on a clairement pas l'impression d'avoir le même personnage (l'évolution est vraiment écrite à l'arrache). Bon Mufasa étant le personnage Disney parfait par excellence, il a 0 évolution, il commence parfait et il finit parfait, en vrai y a le potentiel pour faire un truc sympa, il y a quelques idées (j'aime bien le début quand il est recueilli par un autre clan et l'attaque des autres lions, le bad guy est basique mais ça fonctionne) mais plus ça avance moins c'est sympa (surtout que ça approche les 2h), on est vraiment sur un road movie pépère, bon je sais que ça reste un film pour gosse mais y avait moyen de faire mieux, dans l'idée on peut penser à Alpha de Albert Hughes, qui était loin d'être un film parfait mais avec une trame narrative qui se ressemble et qui était un spectacle familial très honorable. Et puis ça chante pour rien, les passages chantés sont forcément insupportables.
J'arrive au point technique et clairement je comprends pas l'intérêt d'un film avec QUE des animaux de toute faire en CGI, autant le faire en animation car les animaux j'y arrive toujours pas, alors si c'est mieux qu'avant (je nie pas l'évolution), pour moi ça reste des animaux en CGI et j'y crois pas une seconde.
Alors c'est pas détestable comme certains Disney en live action (Le Roi Lion justement) mais sans surprise c'est pas bon.

[Alegas]

4/10

Kiss the Girls de Gary Felder - 1997

Le Silence des Agneaux puis Seven avaient placé le film de serial killer dans la mode du moment, de cette vague il reste pas grand chose, difficile par exemple aujourd'hui de revoir un Copycat. Ce Kiss the Girls passe encore pas trop mal grâce à l'ingéniosité de son intrigue, enfin quand je parle d'ingéniosité c'est parce qu'on a comme à la plus belle époque des giallo, 2 serial killer qui font équipe.
Ce film c'est aussi un des films adapté des romans de Patterson avec le perso de Alex Cross, le masque de l'araignée c'était pas fameux et le dernier film de Rob Cohen j'ai pas eu le courage.
J'ai lu le roman à l'époque et je me souviens que tout ce qui touchait au serial killer était bien plus glauque et pervers que dans le film.
L'intrigue ce suit, c'est pas le film le plus passionnant du genre mais ça se tient pas trop mal et malgré l'edulcoration global on a quelques scènes pas trop mal. Felder à l'époque venait de réaliser Dernières à Denver qui est un chouette polar mais en voyant sa filmo on peut se dire qu'il a tout donner avec son premier film. Le soucis du film c'est d'avoir des personnages guère intéressants, Alex Cross sur papier c'est déjà pas fou mais alors sous les traits de Freeman c'est pas génial, les serial killer ont pas de scènes pour exister et l'ensemble manque pas mal de tension.
Freeman dans un rôle prévu pour Denzel fait du Freeman et en 97 c'était déjà périmé, Ashley Judd est très bien par contre, j'ai toujours apprécié cette actrice et elle a pas réellement eu la carrière elle pouvait prétendre, dans le reste du casting on retiendra Cary Elwes dont le perso montre les limites du film, le mec avant la dernière scène il a 3 dialogues donc tu m'étonnes qu'on puisse pas trouver qu'il est coupable. Y a des têtes connu comme Brian Cox ou Jeremy Piven dans des petits rôles.
Le genre de film difficilement regardable quand on connaît la fin car tout le film repose essentiellement sur ça.

[Alegas]

6/10

The Lord of the Rings: The War of the Rohirrim de Kenji Kamiyama - 2024

Je m'attendais à pire que que personne aime, et franchement ça se regarde. Alors j'ai l'impression que ça plait pas exclusivement aux fans de LOTR (et ils sont nombreux) alors que si on s'en fout comme moi (même si je viens de les revoir et que mon avis reste le même, c'est moyen quoi) et bein on peut vraiment y trouver son compte. Déjà pour moi il y a un énorme point positif, tout con mais positif, IL N'Y A PAS DE HOBBIT, et ça c'est un sacré plus.
Alors ça crie au viol de licence, clairement je m'en branle mais c'est vrai qu'on pourrait quasiment avoir le même film sans la licence, ce serait un truc de viking quoi et c'est cool les vikings.
L'histoire en soi je peux comprendre qu'on trouve ça osef, après comme toujours le plus important ça reste les personnages et si on accroche et j'ai bien aimé suivre l'histoire de Héra, et ils ont réussi ce personnage de femme forte sans abusé le coté badass, en plus le roi c'est Brian Cox donc direct c'est bonus, par contre ça manque d'un bon gros personnage secondaire intéressant (autre que le roi). Et puis le bad guy fait bien le taf. En plus je trouve que le film réussit plutôt bien à éviter le fan service bien plus que le Hobbit en tout cas (enfin amha tout ça). Du coup j'ai suivi une histoire sans grande surprise, ce qui doit arriver arrive (quand j'entend que ça se plaint parce que ça fini au Gouffre de Helm, je me dis ils sont teubé les fans de LOTR ou quoi, c'est dit dans les films, le gouffre leur a toujours réussi, donc forcément qu'ils vont y aller ici) mais qui m'a intéressé.
Bon j'arrive sur le point négatif du film, alors on est sur un animation japonaise, on a le design qui va avec, perso j'aime bien mais si ici ça reste très classique, mais là où c'est décevant c'est les idées et l'action, tout est très sage, trop sage, quand on a de la baston c'est carré, alors c'est jamais mal fait mais y a rien qui dépasse, quand on pense à un Ninja Scroll qui a 30 ans on peut se dire que ça a régressé même, surtout qu'ici visiblement ça a couté 30 millions, où est passé la thune ??? c'est con car à l'écran il y a tout pour donner un vrai truc épique et badass, y a de la baston de nombres, des charges de cavaliers, des olyphants, des duels (bon le dernier du roi se termine avec un plan ultra classe même si très éculé). Clairement avec une réalisation avec plus de folie j'aurai pu mettre beaucoup plus.
Alors en soi dans la mythologie de la saga c'est clairement osef (mais bon vu ce que je pense de la série et du Hobbit, j'ai envie de dire que c'est moins osef) mais j'ai vu un film sympa et c'est déjà beaucoup, enfin un film pour les non fans de la saga, comme moi, les autres vous pouvez continuer à pleurer en essayant de trouver des trucs biens dans la série Amazon.

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1/10

Elevation de George Nolfi - 2024

Ben la voilà la première purge de l'année, ça aura pas mit longtemps. J'avais un petit espoir car Nolfi avait fait l'Agence qui est un film que j'apprécie vraiment, bon il a pas vraiment confirmé depuis mais il a pas vraiment eu l'occasion non plus, donc ici le voir derrière un film de SF de 1h30 (générique compris) avec Mackie j'avais envie d'y croire.
J'ai l'impression que maintenant quand on a un film de monstres, il faut à tout prix un concept (ça veut pas dire que ça marche ou que c'est une bonne idée) et ici donc on a des monstres qui détectent les humains à leur respiration (why not) et qui ne peuvent pas vivent au dessus de 2500 (enfin 2440, c'est précis) mètres d'altitude (ouais on est sur un truc à la con). Du coup tous les humains (enfin 3) vivent dans les montagnes, et notre héros va devoir descendre sous 2500 mètres pour trouver des médicaments pour son fils malade.
Alors on a un pitch simple et c'est le genre de truc qui peut donc donner quelque chose d'efficace malheureusement, efficace, ça le sera jamais et on voit passer le temps malgré la courte durée. Première merde, les personnages, y en a 3 et 0 alchimie entre eux, alors on a bien Morena Baccarin (toujours aussi belle) en alcoolique mais bon c'est vite fait, mais alors les 2 autres... Mackie en père courage c'est non (au début il aime pas Baccarin car elle picole et après oh ils s'aiment bien, quelle écriture magistrale), le 3ème perso flemme de chercher le nom de l'actrice mais elle est nulle, comme son personnage et elle meurt comme une conne (oups spoiler). Second problème on est devant un film de monstre qui livre jamais la marchandise, déjà on a une idée de merde qui fait qu'ils sont indestructibles (du coup on se demande pourquoi ils passent leur temps à leur tirer dessus alors que ça les ralenti même pas) donc le trio passe son temps à fuir (enfin aller à 2500 mètres), c'est très très limité dans les péripéties et malgré l'originalité de certains passages (le télésiège est une idée sympa sur le papier) c'est une cata à l'écran, bon le petit budget aide pas (mais pour avoir vu un film de loup garous sans thune qui livrait la marchandise y a 4 jours, l'absence d'argent ne peut pas toujours être une excuse, tu écris en fonction de l'argent que tu as). Et donc quand les monstres (design vu et revu d'ailleurs) c'est pas folichon, voir même complètement naze, et vu qu'on s'en branle des persos on attend la fin impatiemment. Et on aura même pas un climax digne de ce nom pour nous récompenser.
C'était la première sortie de l'année sur Prime et c'est la première merde.

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2/10

Le Guetteur de Michele Placido - 2012

Whaou chaud comment c'est mauvais, et c'est surprenant quand on voit les noms, déjà derrière la caméra on a Placido, alors il a pas forcément une énorme carrière de réal mais Romanzo criminale quand c'est sorti y avait eu un petit buzz et le film était vraiment sympa (bon c'est de mémoire, si ça se trouve j'ai mis 5) mais il a jamais confirmé et là c'est assez déplorable. Devant la caméra on a des noms qu'on apprécie quand même avec Kasso, Auteuil (bon ça dépend lui), Olivier Gourmet et même Francis Renaud, en plus on est devant un vrai polar. Mais voilà que c'est mal écrit, enfin plus que mal écrit, c'est mal raconté car je suis sûr qu'il y avait un truc à faire avec la même histoire grosso modo.
Le film accumule les mauvais choix narratifs, alors ça commence direct avec un braquage qui part en couille mais on se retrouve devant un film qui a aucune idée de comment présenter ses personnages et les interactions.
On a donc Daniel Auteuil dans un personnage de flic prêt à tout (enfin prêt à tout pour du Daniel Auteuil, c'est pas Clint quoi) qui veut capturer une équipe de braqueurs qui va se déchirer (s'entretuer quoi) et c'est là que le film est très mal raconté, y a clairement un coté on comprend rien à ce qu'on voit, toute la storyline avec Gourmet qui débarque de nulle part j'ai pas trop saisi l'intérêt. Et puis le film va trop vite, on capte pas pourquoi tout part aussi vite en couille entre les braqueurs, y a 0 scène entre eux, c'est un peu un problème, alors du coup ça donne un film court (1h30) mais du coup c'est pas toujours une bonne idée car là ils ont confondu concision et précipitation. Et les 20 dernières minutes sont atroces. L'action, car il y a de l'action, est nulle, entre la scène de snipe qui ouvre le film où on comprend pas trop la logique du sniper et un gunfight dans un bureau où on est devant un truc incompréhensible, pis la fin lol quoi.
On sent quand même que perso y croit, y a pas un acteur qui donne de l'épaisseur à son personnage et tout le monde a l'air de se faire chier (bordel faut voir comme Kasso en a rien à foutre).
Alors si tu le vois passer sur Prime et que tu te dis pourquoi pas, ne fait pas comme moi et passe ton chemin.

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5/10

Ticks de Tony Randel - 1993

Un bon petit gars ce Randel, on lui doit évidemment Hellraiser 2 qui est une suite très convenable mais on lui doit aussi l'adaptation complètement WTF de Ken et ça c'est pas rien. Bon ici c'est Ticks, film que j'avais pas revu depuis sa sortie VHS (flemme de chercher, mais j'imagine que c'est pas sorti au ciné chez nous), alors on est clairement sur du film de monstres petit budget avec casting au rabais, personnage en bois et qui met un peu de temps à démarrer mais on est devant le film d'un amoureux du genre et qui veut faire plaisir aux spectateurs.
Bon je dis casting au rabais mais on a quand même Seth Green (acteur qui aura duré 10ans), Carlton en racaille (lol), et quelques têtes connues comme Clint Howard, enfin personne sort du lot mais personne plombe le film, on a les personnage habituelles de ce genre de péloches.
Alors ici comme le titre l'indique on est sur un film avec des tiques, pourquoi pas, et ils sont bien là pour leur sucer le sang, alors 90's oblige on a des effets en dur et c'est pour ça que le film se regarde encore car ce genre de maquillages et animatronics vieilliront toujours mieux que des CGI et la fin donne lieu à des vrais passages funs et dégueux.
Bon par contre si je mets tout juste la moyenne c'est parce que le film se traine quand même pas mal et que clairement on a pas un personnage qui va nous intéresser (on sait finalement même pas qui est le héros du film). Du coup pendant 1h on suit ça d'un oeil mais quand le film passe en mode siège on a un climax de 25 minutes qui vaut le détour, alors on a des limites de budget et de mise en scène mais la séquence est vraiment cool dans l'ensemble et on regrette pas d'avoir lancé le film.
C'est le genre de petit film d'horreur pas prétentieux qui se revoit toujours avec plaisir au final malgré les défauts évidents.

[Scalp]

Ticks attack je sais pas trop d'où ça sort mais Allociné et Wikipédia annoncent bien Ticks (et c'est comme ça que j'ai connu le film à sa sortie) comme titre.

[Alegas]

A priori c'était comme ça qu'était renommé le film en DVD, mais après recherche le film est effectivement sorti chez nous en VHS sous le titre Ticks.
Je corrige ça.

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3/10

Boss Nigger de Jack Arnold - 1973

On va appeler ça une curiosité, un western en mode blaxploitation avec un des acteurs phares du genre et un vieux routier derrière la caméra. On retrouve donc Fred Williamson qui à l'époque enchainait beaucoup, ici il a écrit le scénario (tout claqué) et produit le film (y a pas une thune et ça se voit, on dirait un spaghetti fauché), il se donne forcément le beau rôle, son perso a pas de nom et on l'appelle Boss, il tombe les meufs et bute tout le monde avec style (son arme est cool), le tout sur une musique funky (et oui Tarantino a rien inventé avec Django), il est accompagné de son pote D'Urville Martin (le réal du génial (ou pas) Dolemite) qui joue comme un cochon. Vu qu'il y a pas de thune, le seul autre acteur connu est cette vieille ganache de R. G Armstrong.
Bon sinon l'histoire c'est 2 chasseurs de primes black qui vont investir une ville 100% blanche (logique) et devenir shérif et faire un peu ce qu'ils veulent tout en butant une bande de outlaw. Ca pourrait être fun mais ça l'est jamais, Williamson est devenu cool en vieillissant, avant c'était clairement un très mauvais acteur et il peut pas porter un film sur ses épaules, ici en plus qu'il est mal caractérisé, il y a aucun personnage qui existe dans le film, c'est même pas des archétypes et les bad guy sont nuls, pas aidé par des acteurs vraiment nuls.
Derrière la caméra c'est donc Jack Arnold surtout connu pour ses films de SF des 50's mais dont le meilleur film est un western finalement peu connu avec Audie Murphy : Une Balle Signée X, ici il fait ce qu'il peut avec le peu de fric qu'il a (budget annoncé de 250 000 dollars), mais clairement il s'est pas foulé et l'action est pas terrible (et quand ça essaye d'être drôle c'est un vrai calvaire), enfin pour le coup c'est un vrai blaxploitation, une réal éclatée c'est un peu la marque du genre, le climax final est tellement honteux dans le genre on a pas d'idée.
Heureusement ça dure 1h25 donc ça se regarde rapidement et puis tout est pas à jeter, y a un peu de violence, une coolatitude, une super BO, mais bon au final c'est quand même bien naze.

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7.5/10

Mu zhong wu ren 2 de Bingjia Yang - 2024

Belle surprise, belle surprise car le premier était sympa mais c'était plus la courte durée et la pauvreté du genre depuis 15 ans qui le faisait sortir du lot, ici j'ai vraiment trouvé ça bon du début à la fin, et c'est un film sans équivalent dans le cinéma d'aujourd'hui (un vrai film de combat à l'épée qui tient la route, y a quoi ?).
Alors comme pour Zatoichi, on peut voir ce film sans avoir vu le premier, c'est des histoires indépendantes les unes des autres, on retrouve donc notre sabreur aveugle qui va prendre sous son aile une gamine (bon pendant une bonne moitié du film je me suis demandé si c'était une fille ou un garçon) qui a vu sa famille mourir sous ses yeux et qui va vouloir se venger, et donc elle veut que notre sabreur l'aide et lui apprenne à tuer. Pitch très simple donc (et en plus comme pour le premier ça s'éternise pas, ici 1h25), mais c'est bien plus sympa que le premier car on a des vraies interactions entre les personnages, évidemment on a une relation père/fille qui va se créer et le film est très réussi là dessus sans en faire des caisses, on croit à cette relation. On est sur une histoire balisée, au début le mec est pas motivé, après quelques épreuves il l'accepte sous son aile et lui apprend des techniques, la gamine se fait kidnapper et il va donc aller buter tout le monde. On peut cependant regretter le manque de charisme du bad guy principal, bon on le voit pas des masses donc ça handicape pas le film mais clairement le mec est oubliable dans l'instant (et c'est le gros point noir du film pour moi).
Comme pour le premier film on a une chouette photo, des beaux plans (le mec veut vraiment faire un film qui a de la gueule) et des idées de mise en scène (le passage entrainement est stylée, les split screen sont bien utilisés). Mais voilà si on regarde le film c'est pour voir du fight et clairement là dessus le film est un cran au dessus du précédent et on est vraiment pas déçu. Le film est généreux, bien plus que le précédent d'ailleurs, dès l'intro on se dit ah ouais le mec a pris du galon, c'est superbement chorégraphié, assez violent (y a des coups qui font mal et on a pas de CGI dégueulasse), y a un vrai plaisir à mettre des finish him classe, et le film prend bien en compte la cécité du héros lors des combats (bon sauf le climax à 1 vs 100 mais c'est pas gênant) et ça apporte clairement un truc, le film est diversifié dans les fights et ça ça fait plaisir. Un combat à 1 vs 2 dans un espace clos avec des armes cachées de partout (peut être le meilleur combat en terme de chorégraphie du film), un combat contre un mec avec des épées en flamme, et un énorme climax généreux en durée et en bodycount. Alors évidemment des combats sans un mec qui sait tenir sa caméra ça donne les nombreuses merde qu'on voit chaque année, ici clairement on a un chorégraphe de talent (flemme de chercher le nom) et un réalisateurs qui sait capter l'essence des coups, qui sait mettre en valeur les enchainements, l'insert est toujours au bon moment, c'est cut à la perfection, y a une vraie vitesse d'exécution et ça rappelle clairement les grandes heures du WXP des 90's.
Une belle réussite que je recommande chaudement à tout ceux en manque du cinéma de Tsui Hark des 90's (ouais je me lâche sur la référence mais pour une fois que je suis enthousiaste autant y aller à fond).

[Scalp]

0/10

Deadly Eyes de Robert Clouse - 1982

Je savais que ça allait être nul mais ayant lu le roman de Herbert il y a pas longtemps j'ai maté par curiosité et putain c'est pire que prévu. C'est à se demander si ils ont lu le livre, alors ils ont reprit les rats, le héros est un prof et c'est tout, le reste ca a plus rien à voir et là où le roman allait à l'essentiel (c'est court genre 150 pages) ici on se tape un triangle amoureux, WTF, qu'est ce que ça vient foutre là dedans, on a pas le temps pour ça.
Alors après qu'on s'éloigne du matériel de base c'est pas un problème si le résultat est sympa mais bon ici c'est loin, très loin, d'être le cas, le manque de budget évident est pas une excuse, on est surtout devant un manque de talent. Déjà quand on voit le nom du réal on sait que ça va pas voler haut, Robert Clouse c'est un mec qui a fait des Bruce Lee (donc avec ça tu sais que c'est un manchot), qui a fait le premier Jackie Chan aux States (en vrai il est nul nul), le mec a quand même la prétention de s'autociter dans le film (y a une scène dans un cinéma où on passe le Jeu de la Mort).
A noter que le film est produit par la Golden Harvest, mais on y retrouve pas le coté foufou des prods HK, on est devant un film avec des rats tueurs (bon c'est casse gueule à mettre en scène c'est clair) mais les rats on les voit à peine 15 minutes, et puis quand on les voit on voit surtout que c'est des teckels déguisés (oui oui), donc c'est un peu compliqué, c'est con car dans la première séquence on a un meurtre de bébé, alors c'est hors champs mais quand même, je me suis dis ah si le film hésite pas comme ça, ça peut être cool. Malheureusement c'est affligeant de bout en bout, ça a même pas le fumet du nanar car le film préfère s'intéresser à ses personnages (nuls) plutôt qu'aux rats mutants (car oui c'est des rats mutants, moi c'est clairement le genre d'idée où je dis banco). Après je trouve que les films avec des animaux tueurs c'est vraiment casse gueule, autant des monstres on peut avoir des animatronics ou des mecs déguisés mais des chiens, des rats, des araignées, toutes ces bêtes du quotidien, si on a pas un minimum d'idées pour les filmer ça vire rapidement au ridicule et là c'est le cas. En plus c'est super sage, jamais gore (alors que le livre était bien cash pour le coup) donc on a pas grand chose à quoi se raccrocher.
C'est vraiment à chier du début à la fin, heureusement contrairement à aujourd'hui ce genre de film ne dure que 1h25.

[osorojo]

Les montagnes russes tes deux dernières là.

Je tenterai sans doute les deux Eye for an eye, j'suis passé à côté, même si après avoir vu une bonne douzaine de zato, j'ai l'impression d'avoir fait le tour de la thématique "sabreur aveugle" ^^

[Scalp]

C'est sur filmo, j'ai eu l'abonnement à 3.50€, je mate tout ce que j'ai pas vu, bon y a le dernier Aronofsky mais je crois pas que j'aurai la force de m'infliger ça.

[Jed_Trigado]

bon y a le dernier Aronofsky mais je crois pas que j'aurai la force de m'infliger ça.

Tu pourras pas t'en empêcher.